Personnages

Drapée dans sa robe noire, avec ses cornes diaboliques, elle est certainement l’une des Méchantes Disney les plus intimidantes. Crainte de tous, y compris de ses consœurs sorcières et bonnes fées, elle n’attend que le Festival Halloween Disney pour faire la pleine démonstration de ses pouvoirs ! NOBLESSE OBLIGE C’est à proximité de L’Arbre Enchanté, tout près d’un buisson de ronces qui semble avoir poussé comme par magie, que vous avez le plus de chance de rencontrer Maléfique. Quand vous l’approchez, le plus grand respect – ou la plus grande prudence – est de mise. Même la reine Oriane, épouse du roi Stéphane et mère de la Princesse Aurore, n’ose la froisser quand elle surgit au beau milieu du baptême de sa fille, et s’adresse à elle en lui donnant le titre d’ « Excellence », réservé aux plus hauts dignitaires du Royaume. UNE FORCE DE LA NATURE Car au-delà de la noblesse – d’aucuns dirait froideur - de son attitude, c’est bien la crainte de ses gigantesques pouvoirs qui suscite cette révérence. De fait, les artistes qui participèrent à sa création, pour le Classique de 1959, l’affublèrent très tôt d’une fraise, cette collerette richement travaillée qui fut un signe distinctif de l’aristocratie du 16e siècle. Mais surtout, ils la dotèrent d’antennes, telle un insecte, afin de souligner ses liens avec la nature, sur laquelle elle fonde ses pouvoirs, et notamment celui de faire surgir des ronces géantes de toutes parts afin d’interdire au Prince Philippe l’accès au château où repose la Belle au Bois Dormant. C’est l’animateur de légende Marc Davis qui parvint à trouver la synthèse parfaite entre sa personnalité diabolique et sa nature animale. Il retrouva en effet dans son immense bibliothèque un livre de peintures religieuses tchèques du Moyen-âge dans lequel figurait une femme drapée dans un costume rouge et noir évoquant des flammes. Afin de parachever son personnage, l’artiste ajouta différents éléments animaliers comme les cornes, le col en pointe digne d’une chauve-souris ainsi que des touches reptiliennes qui préfigurent sa transformation en dragon. UN DRAGON RECALCITRANT On peut apprécier toute l’année ces détails non seulement dans le Classique animé de Walt Disney mais également dans La Galerie de La Belle au Bois Dormant, située au premier étage du Château de la Belle au Bois Dormant, qui nous raconte cette histoire à travers de splendides vitraux, d’authentiques tapisseries et des livres de contes peints à la main. Mais pour le Festival Disney Halloween, on peut la voir en pleine possession de ses moyens lors du Crépuscule avec les Méchants Disney, emprisonnant Le Château de la Belle au Bois Dormant dans un inextricable faisceau de ronces aux épines acérées. C’est alors qu’elle se transforme en un terrible dragon dont les ailes de chauve-souris, les griffes de lion ou encore la queue reptilienne ne sont pas sans rappeler certains motifs de la sculpture et de l’héraldique médiévales, tandis que ses yeux sans pupille soulignent son caractère implacable. De quoi être pétrifié de peur. Et ce n’est pas Diablo, son corbeau de compagnie, que l’on retrouve statufié dans La Galerie de la Belle au Bois Dormant, qui dira le contraire ! Source : Insidears
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Maléfique

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La plupart du temps, elle se fait discrète derrière son rideau, depuis la fenêtre située au-dessus de l’entrée de l’attraction Blanche-Neige et les Sept Nains. Mais le Festival Halloween Disney est pour elle le moment de rire plus fort et d’apparaître enfin au grand jour. UNE STATURE ROYALE Quand elle surgit dans Le Repaire des Méchants Disney, on ne peut qu’être frappé par la noblesse et la grandeur de sa tenue dont elle joue à l’envi. Sa robe à larges manches doublée d’une cape noire a tout pour saisir d’effroi. Elle lui donne une stature royale aussi élégante qu’impressionnante. Il faut dire, comme l’a mis en lumière l’historien Robin Allan, que son costume s’inspire notamment de celui d’une véritable princesse, Ute de Ballenstedt, dont la statue est située dans la cathédrale de Naumbourg en Allemagne. Cette figure du 13e siècle y est représentée avec une coiffe à bandeaux ne laissant apparaître qu’une partie de son visage, surmontée d’une couronne. Sa robe quant à elle est recouverte d’un épais manteau sous lequel on distingue une imposante broche d’or agrafée sur le haut de sa poitrine. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? QUI A PEUR DE LA MÉCHANTE REINE ? À cette richesse vestimentaire répond la rigide froideur de son visage d’où se détache un regard glacial. Pour la méchante de son tout premier Classique animé (1937), Walt Disney voulait une femme fatale, à mi-chemin entre Lady Macbeth et… le Grand Méchant Loup ! Pour concevoir les traits de cette beauté venimeuse, il orienta ses artistes vers plusieurs actrices américaines du moment, et vers le travail de l’artiste polonais W.T. Benda, bien connu à l’époque pour ses masques féminins de théâtre au charme mystérieux et troublant. Quant à son maquillage, et notamment ses paupières sombres, il reprend des techniques héritées du cinéma muet, afin de rendre son regard encore plus expressif et sa présence encore plus intimidante, sans avoir besoin de prononcer un seul mot ! CHAUDRON MAGIQUE… Que ce soit dans l’attraction de Fantasyland, dans Le Repaire des Méchants Disney ou lors du Crépuscule avec les Méchants Disney, elle est toujours accompagnée de son fameux miroir magique, qui tel une éminence grise, assiste avec flegme et distance à ses évolutions sans y prendre part. À ce titre, la transformation de La Reine, à laquelle on assiste lors du Crépuscule avec les Méchants Disney, est un pur moment Halloween. Pour l’imaginer, les artistes Disney se sont en effet plongés dans les plus grands films d’horreurs de l’époque, à commencer par le célèbre Dr. Jekyll & Mr. Hyde (1931), mais également Le Cabinet du Docteur Caligari (1920), le Nosferatu de Murnau (1922), Frankenstein (1931) ou encore Les Poupées du Diable (1936). Métamorphose saisissante, mise en scène hypnotisante, effets spéciaux étourdissants : tous les ingrédients sont là pour nous plonger dans l’univers de la malice, de la magie noire et des êtres malfaisants ! DISNEYLAND PARIS La Méchante Reine, Grimhilde, est présente au niveau de l'attraction Blanche-Neige et les Sept Nains. Derrière sa fenêtre, elle observe les passants qui déambulent dans Fantasyland et elle n'hésitera pas à vous suprendre au détour de l'attraction. De plus, elle est présente lors des saisons Halloween en photolocation. Prenez garde pour autant à ne pas tomber dans les pommes ! Source : Insidears
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La Méchante Reine

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Elle n’a pas de pouvoirs magiques, ne cherche pas à conquérir le monde, ce pourrait être une femme comme les autres, et pourtant, sa personnalité hors normes en fait l’une des Méchantes Disney les plus inoubliables et délicieusement horripilantes ! Cruella est dans la place pour le Festival Halloween Disney, et elle n’a pas l’intention de se… défiler ! En 1958, le compositeur des 101 Dalmatiens Mel Leven composa une chanson demeurée inédite intitulée « The creation of Cruella De Vil ». Elle raconte l’histoire de neuf sorcières pratiquant la magie noire dans un cimetière abandonné. C’est alors que Cruella fait son apparition et, d’un simple regard, fait mourir de peur les mégères. Pas besoin de pouvoirs magiques. C’est dire l’effroi naturel qu’elle suscite ! LE DIABLE S’HABILLE EN DISNEY ! Le fait est que Cruella n’est pas une méchante comme les autres. Chez elle, être méchant, ce n’est pas qu’un état d’esprit. C’est une véritable tendance. Regardez-la s’afficher au sein du Repaire des Méchants Disney : avec elle, « horrifique » rime avec « chic » et son arrivée tient carrément d’un défilé de mode ! Pour la dessiner, son animateur le légendaire Marc Davis s’est d’ailleurs inspiré de Tallulah Bankhead, qui fut une icône du cinéma hollywoodien dans les années 1920, connue pour son excentricité et ses tenues extravagantes, mais également d’une personne de l’univers de la mode qu’il connaissait bien, squelettique, bavarde à l’extrême et parfaitement détestable, dont il garda l’identité jalousement secrète… De ces figures historiques, Cruella a gardé le sans-gêne et les manières excessives. À chacune de ses intrusions, le petit nid douillet et bien rangé de Roger et Anita s’en retrouve toujours sens-dessus-dessous. Et au Repaire des Méchants Disney, c’est une véritable V.I.P. – Vilaine, Insupportable et Pernicieuse ! SUR LES CHAPEAUX DE ROUES Mais la mode n’est pas qu’une question de vêtement ou d’attitude. C’est aussi une affaire qui roule !   Quand elle participe au Crépuscule avec les Méchants Disney, c’est au volant de sa « Panther De Ville » rouge et noire. Avec son capot proéminent et ses phares au regard menaçant, elle ne passe pas inaperçu ! Et elle n’en est pas à son coup d’essai. À l’ouverture du Parc Walt Disney Studios, dans l’attraction Studio Tram Tour- Behind the Magic, elle exposait fièrement une autre de ses Panther, cette fois noire et blanche, qui fut utilisée dans le film live Les 102 Dalmatiens (2000). On pouvait également la voir parader dans une voiture customisée, aux flammes impressionnantes, dans Disney’s Stars ‘n’ Cars (2009), ou encore dans Cruella De Vil Goes Shopping (2021). Quant à son effigie, elle trône avec panache sur la fameuse Oakland de 1911 qui orne la boutique Main Street Motors. Cruella est une méchante tellement iconique qu’il fut un temps envisagé de la faire revenir sur les écrans dans Les Aventures de Bernard et Bianca (1977), avant la création de Madame Médusa. Délaissant pour l’occasion les Dalmatiens, la fashionista devait jeter son dévolu sur les crocodiles du Bayou du Diable. On sait que cette première intension resta finalement lettre morte, mais qu’importe : que ce soit à Londres, dans le sud des États-Unis ou à Disneyland Paris, Cruella reste une méchante d’anthologie… sous toutes les coutures ! Source : Insidears
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Cruella

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Le Festival Halloween Disney est l’occasion de rappeler nos Méchants Disney préférés à notre bon souvenir, et plus encore en ce 30e anniversaire de Disneyland Paris, pour lequel ils ont décidé de se surpasser ! Parmi les membres les plus emblématiques de cette troupe infernale, Crochet se distingue par son côté séducteur, sa tenue élégante et ses belles manières. Mais méfiez-vous des apparences ! Les pirates ont toujours eu une place à part dans le cœur et dans l’œuvre de Walt Disney. Lecteur assidu de Robert Louis Stevenson et Daniel Defoe, il a souvent traité ce thème, de L’Île au Trésor (1950), son premier film en prises de vue réelles, à l’une des dernières attractions qu’il a imaginées, Pirates of the Caribbean. De fait, au moment de créer les personnages de son 14e Classique animé, Crochet fera l’objet de la plus grande attention de sa part et marquera à jamais l’histoire du cinéma. CŒUR DE PIRATE « Oui, on est heureux comme des brochets / Avec le Capitaine Crochet », dit la chanson.  Mais pourquoi donc ? À quoi doit-on ce pouvoir de séduction qu’exerce le capitaine du Jolly Roger sur son équipage et plus largement sur tous ceux qui croisent sa route ? Déjà, il est parmi les Méchants Disney celui qui a sans doute les plus exquises manières. À la fois volubile et raffiné, chacun de ses gestes tient de la chorégraphie. On le prendrait presque pour un gentleman de la meilleure société, comme lorsqu’il tente d’amadouer Clochette en s’accompagnant du piano dans le Classique de 1953. Rien d’étonnant à cela quand on pense que cette séquence d’anthologie a été animée par le légendaire Frank Thomas, connu pour la précision de son trait, sa science de la gestique, et lui-même pianiste à ses heures. LAME DE FOND Crochet est aussi un escrimeur aguerri, maniant l’épée avec dextérité, comme on peut le voir dans les différents duels qui l’opposent à Peter Pan dans le film, ou bien dans l’attraction Peter Pan’s Flight. Autre occasion fameuse de duels épiques, le spectacle Peter Pan à la Rescousse (2004) donné à Cannonball Cove, en plein cœur d’Adventureland, opposait une nouvelle fois les deux rivaux à grands renforts d’escarmouches et d’échauffourées, pour sauver Wendy et Jean prisonniers de l’effroyable pirate. L’ÉLÉGANT CAPITAINE CROCHET Tel un véritable dandy, notre capitaine soigne beaucoup son apparence vestimentaire. Avec sa chemise à jabot, son chapeau à plume et sa redingote, il ressemble d’assez près aux dessins réalisés en leur temps par les illustrateurs originaux de l’œuvre de James Barrie, William Nicholson et de Francis Donkin Bedford, qui inspirèrent directement les artistes de Walt Disney. Et dans la jungle comme sur le pont de son vaisseau ou encore dans la foule bigarrée du spectacle interactif Pirates et Princesses : à la croisée des chemins (2018), lors du festival Pirates et Princesses, impossible de manquer ce rouge éclatant qui lui confère stature et panache. Il aime aussi fanfaronner sur le balcon surplombant à la fois le Captain Jack’s : Restaurant de Pirates et la boutique Le Coffre du Capitaine. L’EAU QUI DORT… Ceci dit, méfiez-vous ! Crochet n’est pas qu’un bellâtre aux moustaches affutées ! Ce sourire enjôleur ne saurait faire oublier que c’est un Méchant en bonne et due forme, qui n’hésite pas à malmener son équipage - à commencer par son second, M. Mouche – dans le Classique animé, ou à tirer à boulet rouge sur quiconque approcherait d’un peu trop près le Pays Imaginaire dans Peter Pan’s Flight ! De fait, il trouve tout naturellement sa place au milieu de ses pairs lors du Festival Halloween Disney, sa vilénie éclatant plus que jamais au grand jour en ce 30e anniversaire de Disneyland Paris. Ne le manquez pas, que ce soit à Adventureland ou à Peter Pan’s Flight durant la journée, ou bien au moment du Crépuscule avec les Méchants Disney, lors duquel il tentera avec ses comparses de s’approprier L_e Château de la Belle au Bois Dormant. MÉCHANT… MAIS PAS TÉMÉRAIRE Mais tout cela ne nous ferait pas oublier que le fieffé coquin est aussi un couard patenté, terrorisé par le crocodile qui lui dévora jadis l’une de ses mains. À chacune de ses apparitions, il donne un tout autre spectacle de lui-même comme dans la scène finale de Peter Pan’s Flight, dans laquelle il manque de peu de se faire dévorer par l’animal. Parfois même, il suffit du tic-tac d’une montre, d’un déguisement voire d’un simple geste des bras évoquant la mâchoire du reptile  pour le faire fuir lamentablement, comme dans La Pirate Académie de Minnie (2014), La Pirate Académie du Capitaine Crochet (2013-2021), ou encore En Suivant le Guide avec Peter Pan, durant Le Festival des Moments Magiques (2011). Avec Crochet, les apparences ne durent qu’un temps et laissent vite place à sa vraie nature ! Mais cela fait aussi partie de son charme ! Ce sont en effet toutes ces facettes, et cette personnalité hors normes qui font de Crochet un Méchant Disney aussi inoubliable, et qui firent dire à Jean Cocteau, lors de la projection de Peter Pan en 1953 au festival de Cannes, qu’il méritait largement la palme d’or du meilleur acteur ! Source : Insidears
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Crochet

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