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De Blanche-Neige à Elémentaire, les films Disney regorgent d’histoires d’amour plus romantiques les unes que les autres. Or, si c’est la même « force d’attraction » qui réunit tous ces couples, chaque protagoniste a sa manière bien à lui de vivre cette relation. Enflammé, timide ou fusionnel, c’est sous toutes ses formes que Disneyland Paris célèbre l’amour, de Fantasyland à Marvel Avengers Campus, en passant par le Disneyland Hotel, dans sa toute nouvelle transformation royale. L'amour est un cadeau Certaines amours commencent timidement, mais c’est précisément pour cela qu’elles nous touchent. Ainsi Lady, dans La Belle et le Clochard (1955) est-elle clairement sur la réserve dans sa relation avec le Clochard, notamment dans la scène immortelle chez Tony autour d’un plat de spaghettis, célébrée à Pizzeria Bella Notte. Mais la subtilité de l’animation signée du légendaire Frank Thomas révèle avec une exquise pudeur cet amour naissant lorsqu’elle échange ce baiser devenu mythique avec le Clochard. Dans la scène du Palais de Glace de La Reine des Neiges : Une Invitation Musicale au Parc Walt Disney Studios, on sent bien que Kristoff n’ose pas avouer ses sentiments à Anna. Mais quand la jeune femme lui propose de l’embrasser, son cœur s’emballe. Au final, les deux tourtereaux n’échangeront qu’un baiser au vent, mais celui-ci en dit long sur le futur de leur relation… De même, il faudra un peu de temps à EVE, obnubilée par sa mission, avant de réaliser l’intensité des sentiments de Wall-E, amoureux transi et dévoué, et de les partager à son tour. Mais tout est bien qui finit bien dans le film Disney.Pixar de 2008 et la statue des deux robots se tenant la main, située sur le côté de Star Wars Hyperspace Mountain, immortalise de belle manière ce lien qui les unira pour les années-lumière à venir.   Autre relation qui prendra du temps pour s’affirmer, celle entre Scott Lang et Hope van Dyne, alias Ant-Man et La Guêpe, que l’on peut retrouver, entre deux missions, au niveau du Portail des Héros de Marvel Avengers Campus. Il faut dire que leur rencontre, dans Ant-Man (2015) ne se présentait pas sous les meilleurs auspices : Hope n’avait guère confiance en ce petit cambrioleur, si doué soit-il, qui était parvenu à dérober le costume de Ant-Man conçu par son père. Mais bien vite, l’amour prendra le dessus, au grand dam de Hank Pym. Sauf qu’il faudra attendre la fin de Ant-Man et la Guêpe (2018), pour que leur relation puisse enfin prendre son envol… Les bannis ont droit a l'amour D’autres amours nous inspirent aussi parce qu’elles font fi des apparences pour mieux voir au-delà la personnalité authentique de l’être aimé. Ainsi Jasmine, après son voyage en tapis volant - que l’on peut admirer dans Le Passage Enchanté d’Aladdin -, voit-elle clair dans le jeu du Prince Ali et reconnaît derrière son déguisement le jeune homme humble mais tellement séduisant qu’elle a rencontré peu avant au marché d’Agrabah…   De son côté, Éric – que l’on retrouve devant de son château dans Le Pays des Contes de Fées - n’a pas besoin de mots pour ressentir tout l’amour d’Ariel, privée de la parole par Ursula, et s’en éprendre tant sous sa forme humaine que de sirène. Quant à Belle, elle a tôt fait de déceler l’homme qui se cache derrière La Bête et n’hésite pas à se lancer dans une danse on ne peut plus romantique avec lui, dans une scène iconique reprise lors du spectacle Mickey et le Magicien au Parc Walt Disney Studios. Cette scène a également inspiré le thème de de La Table de Lumière, le restaurant avec service à table du Disneyland Hotel, à travers l’élégante sculpture du couple princier qui trône au centre de la salle principale ainsi que le décor reprenant, tout comme le dessin animé, des éléments de la Galerie des Glaces du Château de Versailles. Le lieu idéal pour vivre une « histoire éternelle »…   L’amour se rit aussi des barrières sociales. Dans La Belle au Bois Dormant, quand le prince Philippe tombe sous le charme d’Aurore, c’est sous les traits d’une paysanne (Rose). Cette idylle naissante culminera avec un baiser d’anthologie, immortalisé sur l’un des vitraux de La Galerie du Château, au cœur du Château de la Belle au Bois Dormant. De même, c’est vêtue de haillons que le Prince Charmant découvre Blanche-Neige et s’en éprend dès le début du Classique de 1937. Après l’avoir sauvée du sommeil de mort lancé par la Sorcière, il finira par l’emmener avec lui dans son château sur son blanc destrier, comme on peut le voir dans la scène finale de l’attraction Blanche Neige et les Sept Nains à Fantasyland. C'est ça, l'amour ... ? Rien à voir avec la relation pour le moins houleuse entre le Roi et la colérique Reine de Cœur, évoquée dans Alice’s Curious Labyrinth ou celle, plus troublante, entre Mélanie Ravenswood, l’inquiétante héritière de Phantom Manor, et ses prétendants. Dans ces deux cas, les sentiments de ces messieurs risquent fort de leur faire perdre – littéralement – la tête !   En ce jour de la Saint Valentin, mieux vaut se tourner vers un amour plus harmonieux, celui qui unit depuis toujours Mickey et Minnie, que l’on retrouve très souvent ensemble à Disneyland Paris et qui ne sont pas avares de regards tendres et complices. Cette relation idéale n’est pas sans rappeler celle de Walt et Lillian Disney, dont on peut découvrir d’émouvants souvenirs dans Lilly’s Boutique, à travers les nombreuses photos du couple. C’est bien ça, l’amour, le grand amour, celui « qui fait chanter la vie »… Source : Insidears
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Les amoureux de Disneyland Paris

5 months ago

Cette nouvelle brasserie française accueille dès à présent les visiteurs de Disney Village, leur proposant une expérience gustative inspirée des grands classiques de la cuisine française traditionnelle. Ce nouveau concept marque la première étape de la transformation globale de Disney Village, visant à surprendre et enchanter les visiteurs grâce à une expérience renouvelée et améliorée. Après près d’un an de travaux, BRASSERIE Rosalie a ouvert ses portes ce 8 décembre au cœur d’un environnement exceptionnel, bordant la promenade de Disney Village et offrant des vues panoramiques sur le Lac Disney grâce à ses deux terrasses. Fort de 348 places assises et proposant également un comptoir extérieur avec une offre de restauration légère à emporter, le restaurant joue avec les codes de la brasserie française traditionnelle en proposant une expérience contemporaine, à la fois raffinée et familiale. Une cuisine française inspirée des brasseries traditionnelles Ouvert dès 8h30 pour le petit-déjeuner et jusqu’en fin de soirée, BRASSERIE Rosalie satisfera les papilles des amateurs de gastronomie française, avec des classiques tels que les escargots de Bourgogne, la soupe à l’oignon gratinée, le cocktails avocat-crevettes, et une large palette d’huîtres et de fruits de mer. Parmi les spécialités, notons l’élégante soupière de homard en croûte, le fondant de bœuf braisé, la choucroute Rosalie, la blanquette de veau à l’ancienne ou encore les moules au Chablis à la crème d’Isigny. Le comptoir extérieur, adossé à la brasserie, propose également une offre de sandwichs, salades, jus frais et pâtisseries françaises à emporter, pour manger sur le pouce. Une ambiance raffinée et contemporaine Opéré et imaginé par le Groupe Bertrand, en collaboration avec Walt Disney Imagineering, BRASSERIE Rosalie est un élégant restaurant sur deux étages, dont l’atmosphère intérieure s’inspire des grandes brasseries traditionnelles, avec une touche de modernité. Tableaux, grands miroirs, banc d’écailler ou peintures murales réalisées à la main viennent sublimer cet espace lumineux et confortable. Un impressionnant lustre motorisé, créé exclusivement pour BRASSERIE Rosalie par l’agence parisienne AC3 Studio, culmine à plusieurs mètres de hauteur et offre une accueillante animation visuelle pour les visiteurs pénétrant dans le restaurant, avec ses luminaires mobiles et ses changements de couleur. La façade du restaurant BRASSERIE Rosalie allie des textures aux tons naturels, mêlant le bois, la brique et le métal, créant une atmosphère homogène et dynamique, contemporaine et chaleureuse. L’extérieur offre un aperçu de la nouvelle identité visuelle de Disney Village, dont les façades actuelles vont être réaménagées à partir de 2024. Enfin, aux abords du restaurant, un important travail sur les sols, la végétation environnante et l’éclairage a été réalisé. « Nous sommes très enthousiastes à l’idée que les visiteurs de Disney Village puissent enfin découvrir ce magnifique restaurant qu’est BRASSERIE Rosalie. En collaboration avec Disneyland Paris, nous avons eu à cœur d’apporter une touche de modernité pour enchanter ce lieu traditionnel et incontournable qu’est la brasserie française, et nous avons hâte d’accueillir nos premiers clients » a déclaré Camille Fournier, Directeur Marketing chez Bertrand Hospitality. « Nous sommes ravis de collaborer avec Groupe Bertrand, qui opère déjà deux autres restaurants très populaires sur notre site, pour opérer BRASSERIE Rosalie, le premier des nouveaux concepts de restauration que nous allons progressivement proposer aux visiteurs de Disney Village dans les prochaines années. La brasserie française fait depuis longtemps partie de l’ADN de Groupe Bertrand, et nous sommes confiants sur le succès de ce magnifique restaurant, qui propose une authentique cuisine française – une première pour Disney Village. » a confirmé Jillian DeKunder, Directrice, Operating Participants de Disneyland Paris. BRASSERIE Rosalie n’est que la première étape du plan de transformation de Disney Village, zone majeure au cœur de Disneyland Paris, qui poursuivra son évolution en proposant de nouvelles offres de boutiques et de restaurants, dans une ambiance totalement réinventée qui continuera de surprendre et enchanter les visiteurs. Source : Insidears
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Rosalie

7 months ago

Libellud sort demain une édition Disney de son célèbre jeu Dixit à l’occasion des 100 ans de Disney. On a pu le tester pour vous avant sa sortie officielle. C'est parti pour la critique de ce jeu.  Le principe : Le principe du jeu reste le même. Parmi les joueurs, un conteur cite un mot ou phrase et dépose une de ses six cartes. Les autres joueurs choisissent une carte parmi les 6 qu’ils ont en main. Cette carte doit correspondre au mieux au mot ou à la phrase du conteur. Une fois que c’est fait, toutes les cartes sont mélangées et révélées. Les joueurs votent secrètement pour la carte qu’ils pensent être celle du conteur.  Suivant les votes, le conteur et/ou les joueurs obtiennent des points. Le but : Arriver au but du plateau de jeu en étant le premier à obtenir 30 points. Contenu : 🎲 Deux règles du jeu (une en français et une en néerlandais), 🎲 84 cartes Dixit 🎲 6 molettes de vote 🎲 6 pions personnage en bois 🎲 1 plateau de jeu Les points forts du jeu : ✅ Sans conteste l’esthétisme est clairement le point très fort de ce jeu. Tout est beau dans celui-ci : du plateau aux pions en passant par les sublimes cartes. Les illustrations de celles-ci sont splendides. Elles mettent en avant la plupart des long-métrages Disney et Pixar. Un régal pour les yeux. Bravo à l'illustratrice Nathalie Dombois pour son super boulot.  ✅ La licence Disney permettra d’autres sorties (des extensions). En effet, beaucoup d’autres cartes peuvent être créées sur les différents films d’animation déjà sortir et qui vont sortir. ✅ Le principe du jeu reste le même, ça le rend donc accessible aux anciens joueurs. ✅ Le principe du jeu le rend accessible aux enfants dès 8 ans, ce  qui promet d’agréables soirées passées en famille. ✅ Chaque part sera différentes en fonction des phrases du conteur et des cartes que l’on a en main. Les points faibles : ⛔ Ben honnêtement, on n’en a pas trouvé pour le coup. Il faut dire que Dixit nous avait déjà séduit avant d’incorporer le thème Disney. En conclusion, on vous conseille vivement l’achat de ce jeu. Un principe simple, accessible à tous et un jeu magnifique vous permettront de passer d’agréables moments en famille ou entre amis. Disponible dans toutes les bonnes boutiques de jeux de société au prix de 36 euros.  Lien vers le site de Libellud : L'édition Disney de Dixit - Libellud
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Dixit Disney

10 months ago

Après l’édition (et les multiples extensions) dédiée à Disney et celle de Marvel, Villainous accueille les méchants Star Wars. Et on a pu tester cette nouvelle édition. Contenu : ♟5 plateaux de jeu, ♟5 figurines Méchant, ♟150 cartes Méchant, ♟75 cartes Fatalité, ♟81 jetons et tuiles, ♟1 Salle du Conseil, ♟5 aides de jeu ♟5 livrets de Méchant, ♟1 règle du jeu. Les points forts de cette édition : ✅Le choix des personnages : il y a en pour tous les fans (de la première trilogie à la dernière en passant par les séries à succès Mandalorian ou encore Clone Wars). Tout le monde y trouvera son bonheur. Chaque personnage a un objectif qui lui est propre. Vous y trouverez : - Dark Vador : son objectif est détourné Luc, l’emmené dans la salle du trône de l’empereur pour que celui-ci l’élimine. - Moff Gideon : son objectif est de rassembler le docteur Pershing, Grogu et les échantillons de laboratoire sur un même lieu et de les rejoindre. - Général Grievous : son objectif est d’éliminer des héros afin de récupérer huit sabres laser. - Kylo Ren : son objectif est de basculer complètement du côté obscur. - Asajj Ventress (Clone Wars) : son objectif est de compléter 3 cartes missions. ✅L’univers permettra des extensions tant il est vaste (on nous chuchotte qu’une extension contenant Bobba Fett, Cad Bane et la septième sera bientôt disponible). Villainous a encore de belles années devant lui. Merci Ravensburger. ✅Une nouvelle fois, les illustrations sont sublimes. Les illustrateurs se sont une nouvelle fois surpassés. Les fans seront ravis d’y retrouver des scènes cultes des films ou séries. ✅Les pions sont vraiment bien réussis (niveau design et couleur). ✅Des nouveautés par rapport aux autres éditions. C’est clairement la force de ces jeux. Aucun ne se ressemble. Ainsi de nouveaux jetons sont disponibles (force, influence, crédit, sabre laser et allégeance) et modifient ce jeu qu’on connaît pourtant. Le côté aléatoire des parties amène un vrai plus car les parties sont tout le temps différentes. Les bofs de cette édition : ⛔ Franchement, à part la difficulté liée aux premières parties, pas de points faibles dans cette édition. En conclusion, si vous avez toujours rêvé de rejoindre le côté obscur et d’incarner Dark Vador, on vous recommande l’édition Star Wars. Les méchants emblématiques de la licence sont présents (pas tous, ils seront sans doute dans les prochaines extensions) et promettent des parties acharnées. Même conseil que pour les précédentes éditions, ne renoncez pas après la première partie. Vous verrez que les suivantes seront super agréables une fois la dynamique bien en mains. Si vous avez un peu de mal avec le déroulement du jeu, n'hésitez pas à regarder cette vidéo explicative : Villainous - Ravensburger - YouTube Pour le commander en France, c'est par ici : Star Wars Villainous - La puissance du côté obscur | Jeux adultes | Jeux de société | Produits | Star Wars Villainous - La puissance du côté obscur (ravensburger.fr) Pour les autres : vous pouvez le commander via votre boutique de jeu/en ligne habituelle.
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Villainous Star Wars

11 months ago

Entretien avec Metin Cig, Concepteur Effets Spéciaux et Chef de groupes Concepteurs Spectacles Le tout nouveau spectacle de Studio Theater au Parc Walt Disney Studios est une expérience immersive inédite qui plonge les spectateurs comme jamais dans certains des univers les plus iconiques de Pixar. Pour créer les effets spéciaux de ce voyage multisensoriel, Metin a mis tout son talent et le savoir-faire qu’il a développé au cours de ses nombreuses années à Disneyland Paris. Comment as-tu rejoint Disneyland Paris ? Durant mes études, j’ai travaillé dans un théâtre parisien comme contrôleur-ouvreur et j’ai eu l’occasion de passer en coulisses en tant que machiniste. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré un intermittent qui m’a dit que Disneyland Paris recherchait des collaborateurs dans cette branche. J’ai tenté ma chance et j’ai été embauché. Je suis arrivé en juin 1995 et depuis, je ne suis jamais reparti !   Rien ne te destinait pourtant à cette carrière… C’est vrai, et j’en suis toujours le premier étonné ! À la base, j’ai un BTS de frigoriste mais j’ai complètement abandonné cette filière. Il faut dire que le milieu du spectacle est grisant. Quand on y rentre et qu’on est heureux chaque jour d’y travailler, on se dit qu’on est à sa place. J’avais 21 ans à l’époque et j’ai rejoint une équipe de jeunes comme moi. On n’avait pas l’impression de travailler, on s’amusait et on prenait du plaisir à faire réagir les gens du public. On avait le sentiment d’appartenir à une équipe. Il y avait beaucoup de gens qui, comme moi, ne venaient pas du monde du spectacle. Certains venaient du BTP ou de l’artisanat et aujourd’hui, ils ne quitteraient la machinerie pour rien au monde ! Ils aiment ce métier, ils aiment le faire et Disneyland Paris est le lieu idéal pour vivre cette passion.   À partir de là, comment as-tu évolué au sein de l’entreprise ? En tant que machiniste, j’ai participé à plusieurs spectacles comme « En Scène, S’il Vous Plaît ! » (1995) à Fantasy Festival Stage, puis je suis passé Chef de Plateau sur « Pocahontas, le Spectacle ». J’ai eu la chance de prendre part à des productions iconiques comme « Animagique », pour l’ouverture du Parc Walt Disney Studios et, au bout de quelques années, on m’a proposé de quitter les opérations pour devenir Responsable Technique Support Machinerie et Effets Spéciaux. C’est comme cela que je me suis familiarisé avec les effets spéciaux. J’ai fait mes premiers pas dans ce domaine pour le spectacle de Videopolis « La Légende du Roi Lion ». J’ai d’abord assisté le technicien effets spéciaux, puis j’ai pris sa suite. Tout s’est alors enchaîné, avec notamment « Place à la fête… avec Mickey et ses amis » (2009), ses scènes satellites rayonnant sur Central Plaza et ses nombreux effets. Aujourd’hui, je suis au département technique spectacles et je m’occupe également de tous les designers spectacles depuis 2018. Quelles sont les productions qui t’ont le plus marqué ? Il y a d’abord « Pocahontas, le Spectacle ». C’était incroyable : il y avait des cascadeurs, une rivière en feu et un bateau qui venait sur scène. Et surtout, nous, les machinistes, nous jouions dedans ! Nous faisions partie du spectacle. Toutes les mises en place d’accessoires se faisaient en live. Nous sortions de l’ombre. L’ambiance était vraiment extraordinaire et cela reste l’un de mes plus beaux souvenirs. Je pense aussi à « Disney Classiques : La Musique et la Magie » (1997) à Videopolis. C’était un régal pour les amateurs d’effets spéciaux comme moi : on y voyait Ariel nager au-dessus de la scène, Mary Poppins voler, ainsi qu’Aladdin et Jasmine sur leur Tapis Volant. Il y avait également un superbe tableau sur Le Bossu de Notre-Dame. Beaucoup d’effets comme les changements de décors étaient réalisés en direct, manuellement, au rythme de la musique.   Il y a aussi Disney Dreams!, qui a fait son grand retour le 12 avril dernier. C’était la grande nouveauté de 2012 et c’est resté un spectacle emblématique de notre destination. Tout était à inventer. Les effets pyro comme les jets de flammes ont fait l’objet de nombreuses discussions et de nuits entières de programmation. Je suis très fier d’avoir participé à son lancement et je suis encore plus fier d’avoir réécrit le design pyrotechnique du spectacle pour sa réouverture. À l’époque, j’avais assisté le concepteur américain de cet effet pour qui j’ai énormément d’admiration et aujourd’hui, je suis tellement heureux d’avoir pris le relais et d’avoir apporté ma touche personnelle. Dès que j’en ai l’occasion, je vais le revoir et je choisis une place exactement au milieu du public pour voir les réactions des gens. Cela me remplit toujours de joie !   Et te voilà maintenant sur « TOGETHER : une Aventure Musicale Pixar ». Quelles sont les particularités de ce spectacle ? La grande nouveauté, c’est cette immersion vidéo. Il y a des écrans LED partout, et même une dalle LED au sol qui prend la totalité de la scène. La vidéo, c’est un média qu’on connaît, à la télévision ou dans les concerts, mais le fait de le voir sur scène, et dans ces conditions, je peux vous assurer que c’est bluffant. On passe vraiment dans le monde des jouets, le monde de Toy Story. Pour l’avoir vu et revu en répétition, je n’en reviens toujours pas ! En voyant nos artistes évoluer au milieu de ces écrans, on se prend tout de suite au jeu. C’est une innovation assez fantastique.   Le public est lui-aussi immergé dans cet univers. Exactement. De par ses proportions, Studio Theater était la salle idéale pour que ce genre d’expérience immersive fonctionne. Quand on rentre dans l’univers de Toy Story, tout le mobilier de la chambre devient géant et les jouets prennent taille humaine. Cela permet aux spectateurs de se sentir à leur tour comme des jouets. C’est vraiment génial ! Comment les effets spéciaux participent-ils à cette immersion ? La quasi-totalité des effets physiques ont lieu dans la salle. Je pense notamment aux gouttelettes qui vont tomber sur les gens au moment où un personnage tombe dans l’eau. C’est un effet qui a déjà été fait, mais qui prend ici une tout autre dimension parce qu’il est en lien direct avec ce qui se passe sur cette scène incroyable. Quand je l’ai vu fonctionner pour la première fois, j’étais comme retombé en enfance. Je ne m’attendais pas à ce que cela marche aussi bien. À Disneyland Paris, on s’efforce depuis des années à rendre nos spectacles et nos expériences toujours plus immersifs. C’est donc une approche que je connais bien. Mais me surprendre moi-même, cela ne m’était jamais arrivé. Je pense que cela surprendra tout autant nos spectateurs, tout comme les effets de vent ou en odorama.    En parlant d’odorama, comment as-tu utilisé ce procédé ? La première fois que nous l’avons utilisé, c’était pour « La Parade des Rêves Disney », à l’occasion de notre 15e anniversaire. C’était tout nouveau. Chaque char avait son propre parfum. La différence sur « TOGETHER », c’est que nous ne voulions pas diffuser des odeurs en permanence, mais au contraire créer la surprise avec une touche parfumée qui apparaît en conjonction avec un moment précis dans chacun de nos trois tableaux. Je pense tout particulièrement à la scène avec Lotso, l’ours en peluche de Toy Story 3 qui sent la fraise. C’était le personnage idéal pour dégager une odeur que le public pourrait sentir. Je suis parti de deux parfums que j’ai testés dans une salle à part avec nos deux metteurs en scène en les diffusant tour à tour au moyen d’un ventilateur et nous sommes tous tombés d’accord sur le produit qui incarnait le mieux Lotso. Il est très important que la diffusion soit très brève. L’odeur est juste un moyen de renforcer l’arrivée du personnage, comme un flash, et elle ne doit en aucun cas empiéter sur les autres parfums que nous utilisons pour les autres tableaux, d’autant que nous sommes ici dans une salle fermée, avec un spectacle qui se joue cinq fois par jour. Nous avons donc fait de nombreux tests pour déterminer le moment et la durée de diffusion. Chaque spectacle est unique et ce que l’on peut faire en matière de parfum d’ambiance dans Studio D par exemple n’a rien à voir avec ce que nous faisons ici. Trois parfums différents dans un seul et même spectacle, c’est un véritable défi ! « TOGETHER » étant une « Aventure Musicale », comment la musique s’intègre-t-elle dans tout ce dispositif ? C’est une touche d’émotion en plus. Le fait d’avoir des musiciens présents sur scène et qui jouent en live, c’est un effet à lui tout seul. En plus, ils interprètent certaines des chansons Disney Pixar les plus célèbres.  C’est vraiment magique. Avec le visuel et les effets, tous les sens sont à la fête !   Tout cela forme un spectacle particulièrement poétique. Complètement. Rien à voir avec un feu d’artifice ou un spectacle de cascades. Ce sont les dessins animés que l’on a découverts en famille qui prennent vie ici d’une manière totalement nouvelle. On ne peut s’empêcher d’avoir le sourire. C’est un festival d’émotions.   Comment s’est passée ta collaboration avec l’équipe créative ? Dans mon métier, on est impliqué assez tôt dans le processus, dès que les premières idées sont couchées sur le papier par les Metteurs en Scène. Dès qu’un concept global est mis sur pied, nous, designers et directeurs techniques, nous rentrons dans le vif du sujet pour répondre aux besoins des créateurs du spectacle en essayant de comprendre leur vision et en trouvant des moyens de la concrétiser en termes de lumière, de vidéo, etc. Par exemple, pour ce qui est des effets spéciaux, quand le Metteur en Scène dit qu’il veut du vent pour le moment où on rentre dans le monde de Là-Haut, tout de suite on réfléchit aux différents endroits où placer notre matériel et comment développer toute cette partie technique pour que la magie opère en vrai dans la salle. Des fois, cela ne fonctionne pas, et il faut trouver d’autres solutions. À l’inverse, il y a des fois où on pense que cela ne va pas marcher et on arrive pourtant à des choses étonnantes. Il faut aussi s’assurer que chaque effet apporte quelque chose à l’histoire et aux émotions. Un effet pour lui-même ne sert à rien. Pour y parvenir, nous avons des échanges pendant plusieurs mois avec les créateurs tandis que le spectacle se construit petit à petit. Tout au long de ce processus, on fait énormément d’essais. Le but, c’est qu’à la générale, on ait réussi à fournir la totalité des effets souhaités par notre direction artistique. C’est un défi permanent car il faut sans cesse se réinventer. Chaque spectacle est unique, chaque scène est unique. Même si on connaît un effet par cœur, il faut toujours le repenser entièrement. Un effet de fumée lourde qu’on va utiliser sur « Mickey et le Magicien » ne pourra pas du tout être déployé de la même manière sur « TOGETHER ». Une machine à bulles peut être utilisée d’une certaine manière à Studio D, mais devra l’être d’une tout autre à Studio Theater. Donc même si le matériel est le même, tout est à réimaginer en permanence. Le but n’est pas d’aller chercher absolument une nouvelle technologie. Il faut au contraire qu’on réfléchisse comment faire fonctionner notre matériel de manière durable tous les jours et comment l’installer sur un nouveau spectacle. C’est comme un artiste, un comédien, qui ne sera jamais mis en scène deux fois de la même manière. C’est passionnant.   Que représente « TOGETHER : Une Aventure Musicale Pixar » pour toi ? C’est probablement l’une des histoires les plus émouvantes sur lesquelles j’ai eu à travailler. L’autre particularité, c’est que les effets n’ont pas été conçus pour la scène, mais pour les spectateurs. Le défi, c’était de réussir à prolonger le spectacle jusque dans la salle, conçue non pas simplement comme une zone occupée par le public, mais comme une extension de la scène, dans un espace global où tout le monde, les artistes comme le public, est partie-prenante de l’histoire et partage les mêmes émotions. Je peux d’autant plus en témoigner que je les ai moi-même ressenties. J’adore ce spectacle. J’y ai passé parmi les plus beaux moments de ma carrière. J’attends avec impatience de voir les réactions du public. Comme pour Disney Dreams !, tu t’installeras au milieu du public ? Absolument ! Le but, c’est vraiment de partager des émotions tous ensemble. Je vais y emmener ma petite fille, l’asseoir à côté de moi et observer ses réactions. Je sais quand intervient chaque effet, et à ce moment, je ne regarderai pas le spectacle mais son visage à elle, et le visage de mon voisin de l’autre côté. C’est ce que je fais à chaque nouvelle production. Je ne vais pas voir le spectacle ; je vais voir les visiteurs voir le spectacle. Mon métier c’est de faire dire « wow » au public, si ce n’est pas le cas je retourne travailler mon effet jusqu’à ce que je puisse l’entendre. Et quand les spectateurs réagissent et prennent du plaisir comme je me suis fait plaisir à y participer, l’émotion est alors totale !   Source : InsidEars
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Together - Metin Cig

11 months ago

Tout au long de l’année, Disneyland Paris sensibilise ses visiteurs et ses Cast Members sur la protection de l’environnement. Cette année encore, le Mois de la Terre est l’occasion de mettre un coup de projecteur sur les initiatives menées par la destination pour réduire son empreinte environnementale et leur proposer des animations de sensibilisation tout au long du mois. Tout au long de l’année, Disneyland Paris sensibilise ses visiteurs et ses Cast Members sur la protection de l’environnement. Cette année encore, le Mois de la Terre est l’occasion de mettre un coup de projecteur sur les initiatives menées par la destination pour réduire son empreinte environnementale et leur proposer des animations de sensibilisation tout au long du mois.   National Geographic : The Greatest Landscapes  Cette exposition de photographies transporte les visiteurs à la découverte des merveilles du monde, des rizières de Bali aux vastes plaines de l’Ouest américain, en passant par les pics montagneux les plus impressionnants. L’occasion de découvrir le travail impressionnant des meilleurs photographes National Geographic et d’encourager les visiteurs à explorer les richesses de notre planète.   Lac Disney face au Disney Sequoia Lodge®. Accès gratuit – Disponible jusque fin septembre 2023   “The Greatest Landscapes” est une exposition organisée par la National Geographic Society. Parcours Nature au Disney Hotel Cheyenne et Disney Davy Crockett Ranch  Le Mois de la Terre est l’occasion de (re)découvrir les Parcours Nature proposés au Disney Hotel Cheyenne et au Disney Davy Crockett Ranch. Ces itinéraires à la découverte de la biodiversité sont agrémentés à l’occasion du Mois de la Terre de visites guidées animées par les équipes des hôtels. Pendant leur séjour, les visiteurs peuvent par exemple découvrir la roseraie, le potager, les prairies fleuries ou encore le verger patrimonial du Disney Hotel Cheyenne ainsi que les différents écosystèmes présents au Disney Davy Crockett Ranch ainsi que son rucher. Une façon originale de découvrir Disneyland Paris autrement.   Parcours guidés gratuits proposés tout au long du mois sur réservation aux conciergeries des hôtels concernés.  Découverte de la flore du Parc Disneyland  Les visiteurs peuvent en savoir plus sur l’exceptionnelle richesse de la flore des lands du Parc Disneyland en se rendant sur l’application mobile de Disneyland Paris pendant leur visite. De l’atmosphère exotique d’Adventureland aux arbres carrés plantés autour du Château de la Belle au Bois Dormant en passant par les « Arbres à sorcières » de Frontierland ou les 2,5km de haies en cyprès d’Alice’s Curious Labyrinth, chacun des lands dispose de son propre univers végétal, soigneusement entretenu au quotidien par les Cast Members des équipes Horticulture.   Des ateliers et animations à destination des Cast Members  Dans sa démarche de sensibilisation des Cast Members, plusieurs ateliers “fresques du climat” animés avec le support de notre Partenaire Officiel EDF, sont organisés tout au long du mois afin de leur permettre de mieux comprendre le défi des changements climatiques. Des ateliers de sensibilisation à la biodiversité et aux écosystèmes présents à Disneyland Paris sont également proposés.  Source : Insidears
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Le mois de la Terre

a year ago

Nous avons pu tester la dernière extension du jeu Villainous Marvel : le Pouvoir du mensonge. Celle-ci met à l’honneur Loki, M.O.D.O.K. et Mme Masque. Trois nouveaux méchants viennent donc s’ajouter aux cinq autres (Ultron, Thanos, Killmonger, Taskmaster et Héla) de l'édition de base. Les points forts de cette extension : ✅ (Mode fan "on") On peut incarner Loki (mode fan "off"). ✅ La licence Marvel est un vrai plus pour ce jeu. On retrouve dans les cartes fatalités la plupart des personnages célèbres de la licence : les Avengers.  ✅ On peut y jouer sans le jeu principal. Un vrai plus qui permet ainsi des économies. ✅ Les illustrations des cartes sont vraiment de qualité (comme les cartes de l'univers Disney, d'ailleurs).    ✅ la dynamique du jeu. Encore une fois, le jeu s'illustre par de nouveaux objectifs pour chaque personnage.  Loki doit récolter et dépenser 10 jetons de discorde M.O.D.O.K. doit activer le cube cosmique.  Mme Masque doit éliminer 8 héros dans le cadre de sa vendetta.   ✅ chaque partie est différente grâce au côté aléatoire de la pioche et de la manière de jouer de l'adversaire. Les bofs de l'extension :  ✔️ Si on n'est pas familier de l'univers Marvel, certains éléments (personnages) pourraient ne pas nous parler. ✔️ La difficulté plus grande de l'édition Marvel peut retenir certains. ✔️ Le côté translucide des personnages de la version Disney est plus joli. Simple question de goût qui ne change rien à la jouabilité. En conclusion, on vous recommande vivement cette extension, surtout si vous êtes fans des méchants . Encore de belles parties en perspectives. Même conseil que pour la précédente extension présentée, ne renoncez pas après la première partie. Vous verrez que les suivantes seront super agréables.  Si vous avez un peu de mal avec le déroulement du jeu, n'hésitez pas à regarder cette vidéo explicative : Villainous - Ravensburger - YouTube   Pour le commander en France, c'est par ici : Disney Villainous - Extension 5 - Plus grands, Plus méchants ! | Jeux adultes | Jeux de société | Produits | Disney Villainous - Extension 5 - Plus grands, Plus méchants ! (ravensburger.fr) Pour les autres : vous pouvez le commander via votre boutique de jeu/en ligne habituelle.
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Le pouvoir du mensonge

a year ago

Nous avons pu tester la dernière extension du jeu Villainous. Celle-ci met à l’honneur Syndrôme, Lotso et Mme Mim. Trois nouveaux méchants viennent donc s’ajouter aux 18 autres. Et pour la première fois, nous pouvons retrouver des méchants de l’univers Pixar. Les points forts de cette extension : ✅ On peut y jouer sans le jeu principal. Un vrai plus qui permet ainsi des économies. ✅ La qualité des illustrations (les cartes sont vraiment bien réussies) et des pions (comme le jeu principal et les autres extensions d’ailleurs), ✅ la dynamique du jeu. Ce n'est pas une extension parmi tant d'autres. Elle permet de jouer des personnages inédits qui ont chacun un objectif précis et différent de ce qu'on connait avec les autres méchants. Syndrôme doit éliminer l'Omnidroïde v.10 et avoir éliminer tous les héros de son royaume (sa carte de jeu). Lotso doit réunir 4 héros de force 0 et Buzz l'Eclair dans la Salle des Chenilles. Mme Mim doit vaincre toutes les transformations de Merlin l'Enchanteur. Les objectifs correspondent bien au personnage et nous permettent de replonger dans nos classiques préférés en étant cette fois dans l'autre camp, celui des méchants. ✅ chaque partie est différente grâce au côté aléatoire de la pioche et de la manière de jouer de l'adversaire. En conclusion, on vous recommande vivement cette extension, surtout si vous êtes fans des méchants Pixar. Encore de belles parties en perspectives. Si vous avez un peu de mal avec le déroulement du jeu, n'hésitez pas à regarder cette vidéo explicative : Villainous - Ravensburger - YouTube Et un conseil, ne renoncez pas après la première partie, les suivantes sont géniales une fois que vous avez compris la dynamique du jeu.  Pour le commander en France, c'est par ici : Disney Villainous - Extension 5 - Plus grands, Plus méchants ! | Jeux adultes | Jeux de société | Produits | Disney Villainous - Extension 5 - Plus grands, Plus méchants ! (ravensburger.fr) Pour les autres : vous pouvez le commander via votre boutique de jeu/en ligne habituelle.
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Villainous "Plus grands, plus méchants"

a year ago

Passionné tout à la fois par l’univers Marvel et les nouvelles technologies de la vidéo, Martin a trouvé dans Avengers : Power the Night un terrain de jeu au-delà de ses rêves les plus fous. Il nous raconte son expérience incroyable au sein de l’équipe créative du spectacle. Martin, en quoi consiste ton travail à Disneyland Paris ? Je m’occupe de la conception technique de nouvelles expériences. Ce peut être dans un théâtre en intérieur ou en extérieur, ou encore sur une parade. Les équipes artistiques ont l’idée, la vision, et mon rôle consiste à la transformer en un concept technique afin que la magie opère. Comment en es-tu venu à occuper ce poste ? Auparavant, j’ai beaucoup travaillé au Canada. J’ai commencé comme technicien vidéo, jusqu’à être en charge d’un département entier pour une grande société spécialisée dans l’événementiel. Je faisais beaucoup de mapping, mais aussi des congrès politiques, sportifs et des événements d’entreprise. Quand je suis revenu en France, je suis tombé sur une annonce de Disneyland Paris et je n’ai pas hésité. J’ai toujours été fan et rejoindre l’entreprise est comme un rêve devenu réalité. J’ai commencé il y a un peu plus de trois ans en tant que Régisseur vidéo Spectacle. J’avais en charge l’équipe des techniciens vidéo des parcs et je gérais la partie opérationnelle de nos différentes productions. J’ai notamment participé à Star Wars : La Célébration Galactique, qui reste un très grand souvenir. Et depuis mai 2022, je suis passé Concepteur Vidéo et Show Control pour la division Spectacles de Disneyland Paris. Quel fut ton rôle sur Avengers : Power the Night ? Mon rôle consistait à faire le lien entre les personnes qui ont développé les différents médias utilisés dans le spectacle et Arnaud, notre metteur en scène. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur le système qui avait déjà fait ses preuves sur la saison Legends of the Force et que nous avons remis à jour avec les équipes de maintenance. Puis nous avons fait beaucoup de tests sur site pour qu’il y ait une véritable osmose entre la vidéo, les effets spéciaux, la lumière, les lasers et évidemment les drones. Tout cela à 4h du matin pour que cela reste une surprise jusqu’au soir de la Première ! À quel stade du projet es-tu arrivé ? J’ai été impliqué très tôt, dès que le projet a été véritablement lancé et que le metteur en scène a présenté ses premières idées aux équipes de Marvel. De cette manière, j’ai pu suivre au plus près l’évolution des idées et voir ce qui était réalisable d’un point de vue technique. Sur Avengers : Power the Night, tout pouvait fonctionner dès le départ, ce qui a grandement facilité les choses. Comment s’est passé le travail avec Arnaud ? Nous avons essentiellement collaboré lors des tests sur place. Nos échanges se sont concentrés sur les mouvements des personnages et leur placement sur The Twilight Zone Tower of Terror. J’apportais mon expertise technique pour suggérer tel ou tel placement en fonction des différents effets souhaités. Il fallait aussi prendre en compte le fait qu’un spectateur qui va être complètement à droite ou à gauche de Production Courtyard n’aura pas du tout le même point de vue. Nous avons donc travaillé pour faire en sorte que tous les spectateurs puissent avoir une expérience optimale. Comment se créent les vidéos du spectacle ? Grâce au talent de nos équipes internes de motion design, qui ont l’habitude de travailler avec The Twilight Zone Tower of Terror. Ils ont un modèle 3D de l’attraction dans leurs machines et ils dessinent directement dessus. Ils m’ont donc livré un média prêt à être diffusé. J’ai assemblé le montage des médias dans nos serveurs vidéo et réalisé la programmation, les transitions d’ouvertures, les annonces de F.R.I.D.A.Y. et la fin du spectacle, mais l’essentiel était là. Comment passe-t-on de la modélisation sur ordinateur aux tests grandeur nature ? Sur un écran, un média peut rendre parfaitement bien, mais les tons ocres de The Twilight Zone Tower of Terror imposent déjà des ajustements au niveau des couleurs. De la même manière, certaines transitions peuvent fonctionner à l’écran, mais avec la pyrotechnie et les autres effets, on n’obtient plus forcément l’effet envisagé. C’est donc à moi d’ajuster en live, notamment au niveau du placement des personnages sur la tour, pour voir de quelle manière ils vont pouvoir tirer ou lancer des objets, ou encore quelle pyrotechnie utiliser pour que tout fonctionne en harmonie avec la vidéo. Afin d’être encore plus efficaces, nous avions branché la machine de motion design directement sur notre système, comme on mettrait une caméra en live, et grâce à cela, le motion designer pouvait faire les modifications nécessaires directement durant les tests, ce qui a permis de gagner beaucoup de temps. Quelle est la spécificité de la tour en tant que support ? L’avantage, c’est qu’elle est très carrée, ce qui offre une belle surface à utiliser. En revanche, le défi, c’était de faire en sorte qu’elle puisse s’effacer au profit des personnages projetés. Il a donc fallu travailler les médias afin qu’on l’oublie pour mieux plonger le spectateur dans l’univers des Super Héros Marvel. Comment avez-vous mis en place les interactions entre les différents médias ? Le laser est un bon exemple. Dans beaucoup de tableaux, il vient épouser la vidéo et souligner certains mouvements comme le lancement des flèches. Il a donc fallu fournir des éléments vidéo en amont afin que le designer en charge de cet effet puisse travailler au plus près du visuel. Ce n’est qu’ensuite que l’on passe aux tests grandeur nature, afin de nous assurer que ce que nous avons imaginé dans nos têtes et sur nos ordinateurs fonctionne bien dans la réalité. Comment avez-vous géré l’équilibre entre la vidéo et les drones ? Avengers : Power the Night est un spectacle de drones. C’est d’eux que vient l’effet « Waouh » de cette expérience. Il faut donc faire en sorte, quand ils apparaissent, d’être le plus sobre possible côté vidéo, et notamment au niveau des mouvements. Durant ces moments, la vidéo va en quelque sorte s’effacer, pour ne pas attirer l’attention sur elle et permettre aux drones de s’exprimer. C’est un véritable ballet entre chaque discipline et chaque métier. Quel fut le rôle de la musique dans la conception du spectacle ? Elle est le chef d’orchestre du spectacle. Elle donne la durée et le rythme des différents moments. On dispose tous de la bande son, notamment les motions designers, et c’est elle qui permet de synchroniser tout le monde. En quoi ton expérience opérationnelle nourrit ton travail actuel ? Quand on imagine un spectacle, il faut aussi prendre en compte le fait qu’il va être joué tous les soirs, parfois plusieurs fois par soir, avec à chaque fois le même rendu et la même qualité. Il faut donc que les équipements tiennent et que les opérateurs soient à l’aise avec leur mode de fonctionnement. Avoir été dans l’opérationnel auparavant m’a permis de prendre en compte le spectacle dans sa réalité, et de travailler dans cet esprit afin d’avoir une expérience identique chaque soir. Un spectacle de cette échelle, c’est en effet beaucoup de préparation au quotidien. Cela demande énormément de vérifications chaque jour en amont. Pour ce qui est des techniciens qui opèrent en vidéo, ils arrivent 4 heures minimum avant le début du spectacle et ils ont tout une procédure à respecter pour vérifier chaque vidéoprojecteur et s’assurer que les media servers, les machines qui vont faire le mapping vidéo, fonctionnent correctement. Nous avons aussi toutes sortes de sécurités et de relais pour être sûrs, si un problème technique surgit, que le spectacle puisse être donné malgré tout dans les meilleures conditions. La vidéo, cela représente combien de personnes ? En termes de concepteurs vidéo, nous sommes deux. En revanche, l’équipe opérationnelle compte en ce moment une dizaine d’opérateurs. Leur nombre évolue en fonction des besoins et des événements. Quant aux équipes maintenance, elles sont très nombreuses dans la mesure où elles ont beaucoup d’équipements en charge. Cela représente une soixantaine de personnes environ. Quels sont les défis que vous avez rencontrés pour mettre au point ce nouveau spectacle ? Le principal défi tenait aux délais. Nous avons eu deux mois pour produire l’ensemble de ce spectacle, ce qui est très court. Il y a aussi la synchronisation entre tous les éléments. Je pense que nous n’avons jamais eu autant d’interactions à gérer, comme l’utilisation intégrée des lasers. Les drones ont été également conçus dans la continuité de la vidéo, comme au moment où Captain America lance son bouclier. La continuité se fait directement dans le ciel sur les drones, et c’est précisément ce qui rend ce spectacle unique et superbe. Dans de telles conditions, le travail d’équipe est essentiel. Je pense que cela a effectivement créé des liens entre nous. Nous avons des ressources incroyables en interne. Le fait de travailler directement entre collègues, sans passer par un studio externe, nous a permis de montrer ce dont nous étions capables ensemble. Cela a permis également de faire éclore de très belles idées et conduit à un très beau résultat. Quel est ton moment préféré de ce spectacle ? Étant un fan de Marvel, j’adore vraiment l’ensemble du spectacle. Mais si j’avais à choisir un moment en particulier, je dirais la séquence avec Vision. Il n’y a pas de drones. L’effet est basé sur le laser qui sort de son front et sur son décollage. Nous avons réussi à positionner le personnage sur la tour de telle sorte que le laser se retrouve exactement au bon endroit. Nous n’étions pas sûr de garder ce passage, mais au final, nous nous sommes rendu compte qu’il fonctionnait à merveille. Je suis ravi qu’il ait été conservé ! Je n’oublierai pas non plus la Première. Nous étions tous avec le public au milieu de Production Courtyard et j’ai été tout particulièrement ému par les réactions des enfants. Ils s’extasiaient en reconnaissant leurs héros préférés et riaient en voyant la Guêpe tournoyer ou encore Groot scratcher sur The Twilight Zone Tower of Terror ! C’est à ce moment qu’on sait que la magie opère vraiment ! Source : Insidears
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Martin Clérel

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A partir du 15 février, à l’occasion de la sortie du dernier film des Studios Marvel Ant-Man et la Guêpe : Quantumania,  Marvel Avengers Campus mettra encore plus à l'honneur la technologie PYM  ! Les recrues pourront partager un moment héroïque avec Ant-Man et la Guêpe de retour de leur voyage quantique. Et si vous avez faim d’action, venez vous restaurer à PYM Kitchen, un restaurant buffet à volonté où les Chefs utilisent la technologie de la Particule PYM pour élargir et rétrécir des mets à partager, des plats et des gourmandises. L’aventure se poursuit au Disney Hotel New York® – The Art of Marvel avec de nouvelles boissons venues tout droit de la Dimension Subatomique. Animations : Cérémonie Héroïque Ant-Man et la Guêpe ont un message spécial pour les recrues ! Rejoignez-les à Stark Plaza lors de la dernière Cérémonie Héroïque de la journée sur la plate-forme du Quinjet à partir du 15 février et pour une durée limitée. Peut-être aurez-vous également la chance de les croiser, alors qu’ils seront en pleine démonstration d’utilisation des disques Pym. Cartes à Collectionner De nouvelles cartes à collectionner sont à découvrir du 15 au 19 février. Retrouvez les à Marvel Avengers Campus dans des formats surprenants ! Feuillet d'activités (à partir du 15 février) Ant-Man et la Guêpe sont de retour de la Dimension Subatomique avec des petites activités pour toute la famille. Ils vous invitent à découvrir quelques secrets du Campus et en savoir plus sur la technologie de la Particule PYM. Magic Shot  Les reporters du Campus vous attendent à l’entrée d’Avengers Campus du 18 au 28 février pour une pose épique témoignant de votre héroïsme. Restez à l’affût, Giant-Man pourrait bien faire une « petite » apparition sur vos photos ! Dessert PYM (à partir du 15 février) Venez reprendre des forces à PYM Kitchen, avec une grande variété de saveurs aux portions démesurées. Les chercheurs de PYM Tech ont travaillé à partir de leurs nouvelles découvertes issues de la Dimension Subatomique sur une nouvelle recette qui vient littéralement d’un autre monde ! Découvrez la Micro Mousse Quantique, un dessert savoureux qui combine la douceur du chocolat et le croquant des fraises croustillantes. Cocktails au Disney's Hotel New York - The Art of Marvel (à partir du 15 février) Nous vous invitons à tester les nouvelles boissons venues tout droit de la dimension subatomique. Cocktail Quantique Carnivore : Ce cocktail à la structure hors-norme est un hommage à la dimensionsubatomique. Ses arômes puissants et ses notes acidulées vous transportent dans un univers à la faune et à la flore déconcertantes. ​ Mocktail Rampant Quantique : Inspiré des Particules PYM rouges et bleues capables d'agrandir ou de rétrécir une cible, ce cocktail sans alcool se décline en versions géante et miniature...à partager !​ Source : Insidears
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Ant-Man Guêpe Quantumania

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Une toute nouvelle expérience Marvel est sur le point d’illuminer le Parc Walt Disney Studios, du 28 janvier au 8 mai 2023. Avengers : Power the Night combine vidéoprojections, effets pyrotechniques et drones autour de The Twilight Zone Tower of Terror dans une célébration épique des Super Héros Marvel. Mais comment se crée un tel spectacle ? C’est ce que nous avons demandé à Arnaud Feredj et Ben Spalding, respectivement metteur en scène et producteur de cette exclusivité mondiale « made in Disneyland Paris » ! Avengers : Power the Night – Le commencement   Comment est née l’idée de ce spectacle ? Ben : Tout a commencé en août de l’année dernière. Devant le succès de Disney D-Light au Parc Disneyland, nous avons commencé à discuter de la possibilité d’utiliser des drones dans d’autres endroits de Disneyland Paris. L’idée était de partir de ce qui avait été fait pour la soirée d’inauguration d’Avengers Campus pour créer quelque chose d’encore plus impressionnant. Pour ce faire, The Twilight Zone Tower of Terror nous a semblé le lieu idéal, car elle se prête tout particulièrement à ce genre de spectacle son et lumière. Partant de là, il nous fallait trouver l’histoire que nous allions raconter et c’est ainsi que nous avons commencé à travailler avec Arnaud. Il débordait d’idées et en deux semaines seulement, il avait trouvé le concept du spectacle ! Arnaud : En fait, tout est parti de discussions avec l’équipe de production, et plus largement avec l’ensemble des équipes impliquées dans ce projet, à propos de ce que nous voulions raconter, et comment nous voulions le faire. Ce fut une véritable collaboration. Notre spectacle devait avoir lieu en fin de journée, et se tenir au niveau de The Twilight Zone Tower of Terror, c’est-à-dire juste à la sortie d’Avengers Campus. De fait, on s’adressait potentiellement à des recrues qui venaient de s’entraîner aux côtés des Super Héros Marvel. Il semblait donc logique de leur proposer une ultime séance d’entraînement. Oui, mais comment la raconter ? Et par quels moyens ? Les drones, bien sûr, mais pas seulement :  la vidéoprotection, la pyrotechnie, les lumières, le son, la musique. Il fallait donc trouver l’émotion qui allait relier tous ces éléments. C’est en cela que ce fut un véritable travail d’équipe, en s’appuyant sur les compétences et surtout l’expertise de chaque corps de métier, du storyboarder aux différents designers (effets spéciaux, lumières, vidéo, drones, audio, etc.), en passant par les producteurs musicaux. À partir de là, comment avez-vous construit le concept d’Avengers : Power the Night ? Arnaud : Il y a deux manières de voir un spectacle. Soit comme une histoire en plusieurs actes, soit au travers d’une émotion qu’on a envie de transmettre et d’un parcours émotionnel. C’est cette seconde option que nous avons choisie. Avengers : Power the Night est une célébration des pouvoir des Super Héros Marvel à travers une succession de démonstrations de pouvoirs. Dès l’ouverture du spectacle, avec l’annonce par F.R.I.D.A.Y., on ressent une certaine tension émotionnelle. Puis on passe à quelque chose d’un peu plus spectaculaire quand Doctor Strange arrive, et ainsi de suite. Les émotions se succèdent de manière très rythmée avec différents breaks musicaux, différents effets pyrotechniques qui apparaissent pour accompagner l’histoire et les pouvoirs des Super Héros, ainsi que des chorégraphies de drones. Tout cela s’assemble pour créer un parcours émotionnel qui évolue à chaque étape du spectacle. On retrouve dans ce spectacle des Super Héros iconiques comme Iron Man ou Hulk, mais aussi de nouveaux venus comme Scarlet Witch ou Shang-Chi. Arnaud : Marvel a cette faculté unique de parler à tous les publics à travers sa multitude de Super Héros, de personnages, voire même d’anti-héros, et l’ambition d’un spectacle, c’est toujours d’atteindre la cible la plus large possible et de pouvoir émerveiller le plus de gens possible. Il était donc important pour nous d’intégrer un maximum de personnages, dont certains parmi les plus récents, afin de toucher l’ensemble du public. Prenez Shang-Chi et Scarlet Witch : ce sont des personnages qui parlent à énormément de gens parce qu’on peut se reconnaître en eux. Je pense notamment à la relation entre Wanda et Vision. Quelque part, ce sont des métaphores de nous-mêmes. La technique au service de l'émotion   Comment avez-vous créé les projections de ces Super Héros sur The Twilight Zone Tower of Terror ? Arnaud : Au départ, j’ai travaillé avec un storyboarder indépendant, Bruno Tesse, pour mettre en image ce que j’avais dans la tête, et à partir de là, j’ai travaillé avec l’ensemble de notre équipe créative pour arriver à matérialiser ces idées en fonction de nos possibilités techniques. Ben : Sous la houlette de notre motion designer Jean-Paul Faure, nous avons réuni une équipe de designers qui ont repris tous ces dessins pour les animer en 2D de sorte qu’ils puissent être projetés sur la façade de The Twilight Zone Tower of Terror. Le résultat est magnifique !     Comment projections et effets se marient-ils ? Arnaud : On oppose souvent la partie technique et la partie artistique d’un spectacle. Mais les deux sont intimement liés, surtout sur un écrin tel que The Twilight Zone Tower of Terror, car la partie technique nous permet vraiment de créer cette émotion dont je vous parlais tout à l’heure. Quand on élabore un spectacle comme Avengers : Power the Night, il faut prendre en compte non seulement la tour, mais également le ciel, le matérialiser et l’associer à The Twilight Zone Tower of Terror. Les différents éléments de notre spectacle ne sont pas séparés. Il faut au contraire qu’ils racontent tous la même histoire, avec le même effet émotionnel. C’est pourquoi nous avons envisagé les effets pyrotechniques non pas comme quelque chose de visuellement impactant, mais comme la continuité des pouvoirs de nos Super Héros, tout comme les drones, qui ne sont jamais là pour faire joli, mais pour assurer la continuité émotionnelle de l’histoire. J’ai l’habitude de dire que « le ciel n’est pas assez grand pour Ben ! ». À Disneyland Paris, c’est lui le grand spécialiste de ce genre de son et lumière et c’est un privilège de pouvoir travailler avec lui car il maîtrise tous ces éléments et toutes ces interactions à la perfection. Et ensuite, ce sont des heures et des heures de tests ensemble, de nuit, dans le froid, pour tout ajuster au millimètre afin que chaque effet puisse donner l’émotion désirée. C’est un équilibre extrêmement délicat. Dès qu’on touche à un élément de chorégraphie de drone ou d’effet spécial, cela a une implication énorme sur tous les corps de métiers. C’est un travail d’aller-retour qui se fait en direct par tous nos experts.     Avec Avengers : Power the Night, Disneyland Paris poursuit son partenariat avec l’entreprise bordelaise Dronisos, leader européen des spectacles de drones. Ben : Nous avons commencé à travailler ensemble sur Disney D-Light. Il s’agissait de créer le premier spectacle de drones quotidien pour un parc à thème. Nous sommes parfaitement complémentaires : ce sont des spécialistes de la technique, tandis que nous apportons tout l’aspect artistique et le storytelling. Dès lors, nous savions que notre collaboration n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Avec Avengers : Power the Night, nous passons de 150 à 500 drones – un vrai défi !  Il faut vraiment s’entourer des meilleurs pour en faire une réussite. Arnaud leur a demandé des mouvements et des changements incroyables. Du jamais vu. Au départ, ils lui ont dit que ce ne serait pas possible, mais au final, nous y sommes arrivés. On a vraiment repoussé les limites de de cette technique. Quand les enfants commencent à faire des dessins, ils font des gribouillis, et si vous regardez une image de chorégraphie de drone, cela ressemble à ça. Mais en fait cela représente tous les drones qui passent les uns entre les autres pour faire des changements au rythme particulièrement intense de notre spectacle. Dronisos excelle à cet exercice et ce fut un immense plaisir de retravailler avec eux. Ce sont plus que des partenaires : des collègues. Arnaud : Au début du projet, Ben m’a dit qu’ils faisaient partie des meilleurs et c’est précisément ce que j’ai constaté. Quand nous leur avons présenté le storyboard du spectacle, il était tellement riche qu’ils ont pensé qu’il devait durer 30 minutes – alors qu’on est plutôt sur 8. C’est dire l’intensité des mouvements. Nous sommes partis sur l’idée que la totalité des motifs de drones devait être en 3D. C’est quelque chose qui arrive de temps en temps sur certains spectacles dans le monde, mais en permanence sur 8 minutes, c’est un exploit, surtout avec la complexité de ces figures. Et si ce qu’on voit dans le ciel est beau et merveilleux, je peux vous dire que ce qui ne se voit pas l’est encore plus. C’est un ballet absolument incroyable.     Ben : Il faut aussi savoir que la zone de vol est très restreinte, alors qu’en général, ce type de spectacle utilise beaucoup d’espace. Il y a donc beaucoup de mouvements en très peu de temps, dans un petit espace aérien à côté d’une tour sur laquelle on fait de la pyrotechnie et des lasers, dans un parc à thème rempli de visiteurs. C’est un défi énorme sur le plan opérationnel. Et avec Dronisos, je sais que la sécurité est totale, ce qui est notre priorité.   Qu’en est-il de la musique, écrite par Marco Marinangeli, qui a déjà collaboré plusieurs fois avec Disneyland Paris ? Arnaud : Les musiques Marvel sont tellement iconiques qu’on les reconnaît dès les premières notes, dès la première vibration musicale. Il était donc plus que primordial qu’elles soient au centre du spectacle. La musique lui a donné son rythme et lui apporte l’émotion et la vibration nécessaires pour ressentir ce qui se passe visuellement. Ben : C’est le premier élément sur lequel nous nous sommes penchés. Le producteur musical Jonathan Barr nous a mis en relation avec Marco Marinangeli et nous avons travaillé ensemble entre Paris et la Californie, pour faire en sorte qu’il traduise la vision d’Arnaud en musique.   Arnaud : Avec Marco, nous sommes partis du thème des Avengers en général et des motifs de chaque personnage en particulier, afin de créer une sorte de medley de 8 minutes, avec des moments de tension, des moments de rupture et des moments d’intense émotion. Retranscrire tout cela en musique avec cette finesse et en même temps cette fidélité aux thèmes Marvel, c’est assez exceptionnel. Ensuite, j’ai eu la chance de réaliser un rêve d’enfant : enregistrer cette bande-son aux studios d’Abbey Road avec plus de 70 musiciens. Cela nous apporte une qualité sonore proprement incroyable. À chaque fois que j’en parle, j’ai des étoiles dans les yeux ! Ben : Nous sommes allés le 4 janvier à Abbey Road et le 10 nous recevions la bande-son. Puis nous l’avons mixée sur place. Je pense que le résultat est spectaculaire. C’est en tout cas ce que nous avons ressenti lors des répétitions. C’est extraordinaire ! Arnaud : Mais ce n’est pas tout. La musique, ce n’est que la partie « visible ». Il y a aussi tous ces effets spéciaux audio qui ont été ajoutés ici à Disneyland Paris et qui vont accompagner au plus près ce qui se passe visuellement. C’est un travail énorme de synchronisation qui a été fait en interne par notre ingénieur du son Sylvain Chesneau. « Avengers: Rassemblement ! »   Quel fut le plus grand défi de cette production ? Ben : Ce spectacle a été produit en un temps record de trois mois. Pour mener à bien ce défi, nous avons dû compter essentiellement sur nos talents internes. Il faut dire que Disneyland Paris est un véritable vivier d’experts dans toutes sortes de métiers, et ce tout particulièrement au niveau des spectacles. On m’a toujours dit que pour créer des choses extraordinaires, on devait s’entourer des meilleurs. C’est exactement cela. Je le crois vraiment. Nous avons des experts, des gens passionnés qui connaissent sur le bout des doigts le parc, le produit, les visiteurs et leurs attentes, et qui mettent tout leur cœur dans ce qu’ils font. C’est vraiment unique et magique.     En quelque sorte, je dirai que nous avons fait nôtre la devise des Avengers : le rassemblement. Grâce à cela, nous sommes parvenus à créer ensemble quelque chose dont nous sommes extrêmement fiers et que nous sommes impatients de partager avec nos visiteurs ! Source : Insidears
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Avengers : Power the Night

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