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Vous les croisez régulièrement avec leur matériel, dans les allées de Disneyland Paris ou sur les points de rencontre Personnage. Ils sont là pour immortaliser vos souvenirs les plus magiques. En cette journée de la Photographie, nous sommes partis à la rencontre de Romain, Photographe à Disneyland Paris, pour en apprendre davantage sur son métier ! Peux-tu te présenter ? Bonjour ! Je suis Romain, photographe expérimenté depuis plus de 10 ans dans le service Disney PhotoPass à la division Spectacle. Passionné de photographie depuis très jeune, j’ai intégré une école photo avant d’arriver à Disneyland Paris.   Quelle est la particularité de ton métier ?  Notre métier demande une grande adaptabilité de notre environnement, nous travaillons aussi avec énormément de divisions. Nos photos ont la particularité de devoir être bonnes dès la prise de vue, nous réalisons peu de retouche, ce qui est très rare à l’heure actuelle.  Qu’aimes-tu dans la photographie ?  Au sein de Disneyland Paris j’aime capturer des moments magiques, un instant, une expression . Lors de voyages, j’aime sublimer un endroit, quand  une personne n’y voit qu’une simple rue ou paysage, j’aime y voir une opportunité créative et artistique.   Peux-tu nous décrire une journée type d’un photographe à Disneyland Paris ?  Une journée type de photographe commence avec un briefing. Nous prenons notre matériel attitré pour la journée, nous vérifions le bon état de marche de ce dernier avant de nous échauffer physiquement. Une fois arrivés sur notre point photo, quelques tests sont nécessaires pour s’assurer des bons réglages, notamment en extérieur où la météo peut être très changeante et impacter la lumière. Tout  commence avec l’arrivée du Personnage et de et de son accompagnateur/trice, une véritable cohésion d’équipe est alors nécessaire. J’alterne les prises de vue de moments dit « reportage » (bisous, câlins, regards) avec des photos posées. Lors de la fin de la rencontre, je dois décharger mes photos (sauf si nous sommes en wifi) et m’assurer une dernière fois de leur bonne qualité avant de les envoyer dans le système pour que le visiteur puisse la récupérer.  Pour toi, qu’est-ce qu’une photo réussie ? Une photo réussie (hormis l’aspect technique qui est le plus important) est une photo avec de l’émotion ! Les réactions de nos visiteurs qui découvrent leurs personnages favoris est une véritable source d’inspiration,  c’est pour moi le meilleur moment à immortaliser. Le « reportage » permet de trouver le meilleur angle, de capturer une réaction naturelle. C’est souvent une belle surprise pour nos visiteurs qui ne s’y attendent pas.    Aurais-tu certains de tes clichés que tu préfères à nous partager en cette Journée Mondiale de la Photographie ?  C’est difficile d’en choisir une ou deux mais voici quelques photos que j’ai réalisées à Disneyland Paris et lors de certains voyages. je les particulièrement pour leur ambiance.    Merci à toi !   Source : Insidears
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Romain - Photographe

2 years ago

Marvel Avengers Campus est le tout nouveau land épique du Parc Walt Disney Studios. Foisonnant de vie, totalement immersif, c’est aussi un lieu bourré de références à l’Univers Marvel dont il fait partie, qu’il s’agisse des films du Marvel Cinematic Universe, des séries TV, des comics Marvel ou des attractions d’autres Parcs Disney. Il serait impossible de lister tous les easter eggs cachés ici et là par les Imagineers ou les équipes des Studios, mais voici 5 de nos préférés. Saurez-vous trouver les autres ? Bonne visite !      De l’écran à la réalité Tous ceux qui ont fait l’attraction Spider-Man W.E.B. Adventure ont remarqué l’incroyable niveau de détails à découvrir dans la file d’attente, le pré-show et l’attraction elle-même. Pour encore plus d’authenticité, on y retrouve même des accessoires provenant directement de certains films Marvel Studios, comme des installations d’éclairage vus dans le film Ant-Man, ou l’écran d’ordinateur de Zola apparu dans Captain America : Le Soldat de l’Hiver !     Une formation très spéciale L’un des points forts de Marvel Avengers Campus, plébiscité par les visiteurs, est le nombre incroyable de spectacles et d’animations au cœur du nouveau land. Il ne se passe pas 5 minutes sans que l’on croise un nouveau personnage de l’Univers Marvel. Mais saviez-vous que les coordinateurs de cascades du film Black Widow ont participé à l’entrainement des Super Héros visibles dans le land, pour encore plus d’authenticité ?     Le soucis du détail Le restaurant Stark Factory regorge de détails. L’une des salles iconiques se trouve dans le bureau de Peggy Carter, une pièce découverte lors de la réhabilitation par Tony Stark du bâtiment qui abritait à l’époque une ancienne ligne d’assemblage de Stark Industries. Cette pièce secrète est donc figée dans le temps avec sa décoration des années 50. En tant que fondatrice du S.H.I.E.L.D., Peggy Carter menait à l’époque des opérations secrètes avec l’appui de Howard Stark, le père de Tony. Les fans de la série « Agent Carter » remarqueront l’extrême similitude des accessoires visibles dans ce bureau. La machine à écrire, le téléphone, l’horloge et même la tasse à café de Peggy sont exactement les mêmes modèles que dans la série !     Quand les étiquettes racontent une histoire Dans un land comme Marvel Avengers Campus, chaque détail compte. On peut apercevoir plusieurs bonbonnes de gaz ou de spray dans la file d’attente ou la zone de débarquement de Spider-Man W.E.B. Adventure. Prenez le temps de lire les étiquettes ! « Canelo Paint Can » est évidemment une référence au propriétaire de Canelo’s Auto & Body Shop de la série Agents of S.H.I.E.L.D. « In a Snap Bottle » est un clin d’œil au fameux claquement de doigt de Thanos dans Avengers : Infinity War. Quand à la bouteille logotée WDI1401… faut-il vraiment expliquer la référence ?      Des clins d’œil au passé Les fans sauront retrouver dans les décors du land des accessoires provenant d’anciennes attractions du Parc Walt Disney Studios, comme des panels et boutons vus dans Armageddon – les Effets Spéciaux, ou un oscilloscope et un ventilateur de l’ancien Rock’n’ Roller Coaster avec Aerosmith. Un indice : regardez bien autour de vous dans les différentes scènes de Spider-Man W.E.B Adventure, ou levez la tête dans la boutique Mission Equipment !
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Avengers Campus - 5 secrets

2 years ago

Interview avec Dan, Louisa et Mabrouk: les équipes Spectacle de Disneyland Paris et Disney Live Entertainement ont collaboré pour donner vie à Avengers Campus     Des histoires dont vous êtes les héros Avengers Campus est vraiment un endroit à part, qui ne ressemble à aucun autre Land de Disneyland Paris. Dan : Absolument. La particularité de l’histoire d’Avengers Campus, c’est qu’elle prend place dans notre monde et dans notre temps, ici et maintenant.  Nous ne sommes pas dans une autre époque, un autre pays, voire même un autre univers. Nous sommes dans un campus qui a été conçu par Tony Stark à partir d’installations industrielles construites par son père. C’est un endroit vivant et actuel. Un endroit réel. Et tout le monde, visiteur comme Super Héros, a une raison bien précise de venir dans ce lieu unique.   Cette raison, c’est de former de nouvelles recrues. Et pour ce faire, les Super-Héros Marvel vont avoir un rôle crucial. Dan : Tout-à-fait. Prenez Spider-Man. C’est un adolescent qui essaie de trouver un équilibre entre son école, ses expériences scientifiques et sa vie de Super Héros. C’est quelque chose que vit tout adolescent ou parent d’adolescent à sa manière. C’est pour cela qu’ils se sentent proches de lui et qu’ils auront plaisir à le retrouver sur le Campus.  C’est une source d’inspiration très importante pour beaucoup de gens. Les Gardiens de la Galaxie, eux, sont à la recherche de nouvelles recrues pour les rejoindre dans leurs aventures intergalactiques. Et comme les visiteurs d’Avengers Campus sont appelés à devenir eux-mêmes des héros, ils ne pouvaient pas mieux tomber ! Quant à la Générale Okoye, qui dirige les Dora Milaje, les forces spéciales Wakandaises, elle utilise sa sagesse pour nous enseigner comment devenir un allié du Wakanda, des Avengers ou plus simplement un protecteur pour nos proches. Il y a là un message très humaniste sur l’importance de prendre soin les uns des autres. Chaque Super Héros contribue à notre formation avec sa personnalité et son histoire.   Dans quelle ligne temporelle se situe Avengers Campus par rapport aux films du Marvel Cinematic Universe ? Dan : Avengers Campus se situe « ici et maintenant », dans sa propre ligne temporelle. C’est pour cela que vous pouvez y rencontrer des Super Héros qui sont censés avoir disparu au cinéma comme Iron Man. C’est ce qui rend chaque visite unique. Quand on y réfléchit, cette approche n’est pas si nouvelle pour un Parc Disney. En allant à Disneyland ou Walt Disney World, on peut aussi bien voir Ariel avec des nageoires, ou avec une robe, et même Ursula, alors que dans le film, elle est censée avoir été éliminée. Or, dans notre monde et dans nos parcs, elle existe dans une timeline immuable. C’est ce qui fait que nos visiteurs ne sont pas prisonniers d’une histoire, mais bien libres de créer et de vivre leur propre histoire.     Des rencontres pas comme les autres Comment se déroulent les différentes rencontres avec les Super Héros ? Dan : Elles peuvent se dérouler de trois manières différentes. Il y a d’une part des rencontres héroïques, à la fois proches et personnelles. Rencontrer un Super Héros, c’est bien plus que le croiser ou prendre une photo avec lui. C’est le fruit d’une véritable démarche, d’une aspiration, et d’un désir de l’imiter. C’est ce qui se passe notamment au Hero Training Center où les recrues peuvent vivre un moment unique et privilégié avec leur héros préféré. Nous voulions aussi qu’il y ait un engagement actif des recrues dans les rues du Campus. C’est dans ce sens qu’ont été envisagés Les Gardiens de la Galaxie : Dance Challenge ! et Les Guerrières du Wakanda. Et enfin, on peut voir les Super Héros dans des situations iconiques. Dans les films Marvel, ils donnent vraiment de leur personne, et nous ne ferions pas notre travail si nous ne permettions pas à nos visiteurs de voir leurs héros en pleine action, notamment sur les toits des différents bâtiments. Au final, il y a des Super Héros partout ! Pouvez-vous nous en dire plus sur les différentes occasions de les rencontrer ? Louisa : L’Alliance des Avengers est une opportunité pour nos visiteurs d’assister à de grandes scènes d’action, avec des cascades et des mouvements acrobatiques, en compagnie de nos Super Héros. Nous avons également trois méchants, le Taskmaster et ses deux Task Forces, qu’on a pu voir dans le film Black Widow. Ces derniers ont volé un précieux artefact et Black Widow va tenter de le récupérer en compagnie de Black Panther. C’est une association très originale entre ces deux héros, et toute cette aventure se déroule sur les toits de Spider-Man W.E.B. Adventure, non loin du Quinjet. Nous avons une histoire passionnante, une grande musique et des moments épiques avec nos Super-Héros. Tout ce qu’il faut pour passer un moment inoubliable, drôle et palpitant ! Sans oublier cette touche d’humour qui est la signature Marvel.   Ce mélange d’action et d’humour est vraiment l’une des signatures des films Marvel. Dan : Je suis totalement d’accord. C’est le fondement de tout cet univers. Notre approche d’Avengers Campus s’est construite à partir d’innombrables heures de conversation avec nos partenaires de Marvel Studios. Tout comme nous, les Super Héros Marvel ne sont pas parfaits ; ils ont leurs défauts et leurs problèmes. Et c’est précisément l’humour qui crée une connexion avec eux, un lien qui les rend proches de nous et nous inspire. On peut faire passer énormément de choses de cette manière. Louisa : C’est ce qui fait que tout le monde peut s’identifier à eux, et notamment les enfants. Ce sont des Super-Héros, mais ils sont aussi humains.   Quels sont les autres événements qui rythment notre visite à Avengers Campus ? Mabrouk : Spider-Man est l’un de nos Super Héros les plus populaires, notamment auprès des enfants. C’est pourquoi on peut le retrouver plusieurs fois au cours de la journée. Le matin, il accueille nos visiteurs. Et par la suite, il peut y avoir différents scénarios. L’un d’entre eux est directement lié à l’attraction Spider-Man W.E.B. Adventure dans la mesure où il devra retrouver et ramener les Spider Bots qui se sont échappés à travers le Campus. C’est une opportunité pour les visiteurs de prolonger l’expérience de l’attraction. Mais ce n’est pas tout. Vous avez certainement entendu parler de son nouveau costume, conçu spécialement pour l’Avengers Campus de Disneyland Paris. L’arrivée de nouvelles recrues est pour lui l’occasion idéale pour le tester. Enfin, il peut être amené à affronter des méchants, en l’occurrence le Taskmaster et ses complices. Car ici toutes les histoires sont liées.   Louisa : Depuis La Saison des Super Héros en 2018, nous savions que nos visiteurs aiment danser avec les Gardiens de la Galaxie. Ils sont donc de retour avec une nouvelle histoire, de nouveaux pas de danse, mais avec toujours le même sens de l’humour. Les représentations se déroulent désormais devant F.R.I.D.A.Y., l’intelligence artificielle qui gère l’ensemble du Campus, et dont les couleurs changent au rythme de la musique ! Quant à Les Guerrières du Wakanda, c’est un moment très spécial. La Générale Okoye et deux gardiennes royales du Wakanda évoluent à travers le Campus pour partager avec nous la sagesse des Dora Milaje et nous faire comprendre ce que c’est d’être un allié et de se protéger les uns les autres.   Où a-t-on le plus de chance de retrouver les Super Héros ? Dan : Il y a bien sûr le Hello Training Center, Le Portail des Héros, ou encore les toits du Campus, mais il y a encore bien d’autres lieux iconiques. On peut retrouver les Gardiens de la Galaxie tout près de F.R.I.D.A.Y.. C’est l’intelligence artificielle qui gère l’ensemble des systèmes du campus. Elle est immense ; elle occupe l’ensemble de la façade arrondie de l’attraction Avengers Assemble : Flight Force. Elle a une véritable personnalité. C’est la voix et le cerveau du Campus. Les Super-Héros apparaissent aussi régulièrement autour du Quinjet. Il occupe une position stratégique, tout près de F.R.I.D.A.Y., et c’est un passage obligé pour accéder à Avengers Assemble : Flight Force. Nous avons collaboré avec les Imagineers pour créer une passerelle circulaire tout autour de lui. C’est là que les Super-Héros se rassemblent pour accueillir les nouvelles recrues. C’est un moment très spécial. Un tel rassemblement ne peut se voir qu’à Disneyland Paris. Il y a enfin un véhicule unique créé par Tony Stark, Le Véhicule de Déploiement des Avengers (ou ADV, l’ Avengers Deployment Vehicule) qui sert à transporter les héros à travers le Campus. Gardez les yeux bien ouverts pour voir qui est à bord !   Si Avengers Campus ressemble par certains aspects à la version de Californie, il n’en est pas moins unique. Dan : Tout à fait. Par exemple, le costume de Spider-Man que vous pouvez voir est exclusif à Disneyland Paris. Les acrobaties sont également différentes. Certains éléments ont été développés pour les deux parcs, mais chaque détail a été personnalisé pour Disneyland Paris. Rien n’est identique, tout est unique. De même, la musique a été écrite par le même compositeur, Jérôme Leroy, d’origine française, qui travaille avec Michael Giacchino et qui connaît ses partitions sur le bout des doigts. Il a su comment reprendre ses thèmes tout en les adaptant parfaitement aux événements qui se déroulent dans notre Campus.     Un lieu immersif et interactif Avengers Campus est un lieu à la fois immersif et interactif. Comment avez-vous envisagé cette interactivité avec les visiteurs ? Dan : Quand vous allez voir un film Marvel, vous êtes certain de vivre une merveilleuse expérience cinématographique, mais vous n’en faites pas partie. Alors qu’à Avengers Campus, vous êtes le centre de votre propre histoire. Tout notre travail repose alors sur les moyens de faire vivre totalement cette histoire à nos visiteurs. Il ne s’agit pas juste de les appeler « recrues » ; notre propos est de les traiter concrètement en tant que telles, en leur offrant la possibilité incroyable de côtoyer des Super Héros, et de s’entraîner avec eux, tout cela dans un environnement qui les inspire et les pousse à donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est la base-même de nos interactions. Par exemple, Les Gardiens de la Galaxie : Dance Challenge ! n’est pas qu’une occasion de danser avec Star Lord et Gamora. Il y a toute une histoire, une raison d’être à cette chorégraphie motivée par leur désir de vous recruter et de vous intégrer éventuellement à leur équipe galactique. La particularité de cette démarche vient du fait que Star Lord adore danser et que, par ce biais, il veut être sûr que vous serez de bonne compagnie pour lui dans l’espace. Cette danse est non seulement un bon moment passé avec les Gardiens de la Galaxie, mais elle a du sens par rapport à leur histoire. C’est la même chose avec Okoye. C’est un véritable apprentissage, tant sur le plan physique que philosophique. À Avengers Campus, il n’y a pas de spectacle. Notre rôle est de créer des situations dans lesquelles les visiteurs feront eux-mêmes partie de l’histoire. À ce titre, le Hero Training Center est un lieu particulièrement riche en interactivité. Vous avez la possibilité d’y rencontrer Spider-Man, mais également Captain Marvel et Iron Man dans un environnement spécifiquement imaginé par Tony Stark pour la formation des recrues. Rien à voir avec le simple fait de prendre une photo ou de serrer la main d’un Personnage. Vous êtes là pour apprendre de véritables gestes d’action qui vous permettront d’évoluer et de progresser pour combattre et protéger les autres, et ce moment d’action est fixé dans le temps grâce à 27 photos prises simultanément et assemblées de manière spectaculaire. Vous créez et vivez une histoire unique avec ces héros, dans un esprit de collaboration, de partage ou de camaraderie. Et à chaque fois que vous reviendrez, vous apprendrez quelque chose de différent, vous vivrez quelque chose de différent. Même si vous retrouvez le même Super Héros, ce sera une étape différente de votre formation. C’est une approche totalement immersive de ce type d’expérience.     Comment avez-vous collaboré avec les concepteurs d’Avengers Campus pour concevoir des lieux propres à accueillir tout aussi bien les aventures des Super-Héros Marvel que le public ? Dan : Avengers Campus est le fruit d’une collaboration étroite avec les designers et architectes du projet à Walt Disney Imagineering. Nous sommes des Imagineers du spectacle, et nous avons travaillé pendant plus de quatre ans avec nos collègues concepteurs d’attractions et d’environnements thémés pour intégrer tous les éléments propres à accueillir les Super-Héros et le public. J’ai aussi travaillé en parallèle avec les équipes Spectacles de Disneyland Paris sur ce projet. Tout cela a été très organique et chaque détail a été envisagé en partenariat avec l’ensemble des différentes structures impliquées. Cette philosophie est dans les gènes d’Avengers Campus. Comme son nom l’indique, c’est l’une des bases des Avengers et en même temps, c’est un Campus. Par conséquent, la porte est grande ouverte pour accueillir le public, adultes comme enfants. En 2012 dans le temps du MCU, vous n’auriez jamais passé la sécurité de la Tour Stark. Mais ici, nous sommes dans un temps différent, dans lequel nous sommes tous responsables les uns pour les autres. C’est pourquoi nous vous accueillons avec plaisir car ici, nous avons tous un rôle à jouer. C’est par là que nous avons démarré pour concevoir Avengers Campus. En venant ici, on s’attend tout naturellement à tomber sur des Super-Héros car c’est pour eux un lieu de travail, d’entraînement, et même un lieu de combat contre leurs ennemis. À partir de là, nous avons commencé à envisager des expériences et des événements avec eux, d’une manière qui soit organique, parfaitement intégrée à l’histoire du Campus, où tout le monde, visiteur comme Super Héros, est connecté. Par exemple, le Hero Training Center est un lieu intérieur, très high tech, conçu au départ pour l’entraînement des Avengers. Mais dans la mesure où il accueille en même temps les recrues de Disneyland Paris, cela devient comme un forum, un lieu très vivant et dynamique. Quant aux autres bâtiments comme celui de Spider-Man W.E.B. Adventure, il s’agit d’anciennes usines reconverties en Campus. Par conséquent, leurs toits sont souvent utilisés comme un lieu de transit et de transport d’objets de valeur, technologiques ou artefacts. Cela semblait un lieu naturel pour l’action. Partant de là, nous avons pu construire ce dont nous avions besoin pour mener à bien ces activations, toujours dans l’histoire du campus, comme autant scènes cachées, totalement intégrées dans l’architecture.     Une gestion opérationnelle unique Avengers Campus est un lieu vivant, en perpétuel mouvement. Partant de là, comment avez-vous envisagé les déplacements des visiteurs ? Dan : Pour anticiper ces mouvements, nous savons pouvoir compter sur nos partenaires opérationnels qui s’intéressent de près à la manière dont les déplacements des visiteurs affectent l’expérience. Le plan du Campus permet justement de rester à un endroit, de regarder les toits ou d’aller à un restaurant d’une manière totalement intégrée dans l’histoire. Tout cela est très nouveau, il n’y a pas de précédent. Nous expérimentons et nous adaptons sans cesse, que ce soit en Californie ou à Paris. Lors de La Saison des Super-Héros, on pouvait avoir jusqu’à 500 personnes sur la Place des Stars pour danser avec Star Lord et Gamora. Mais à Avengers Campus, il y a tant de Super Héros en action, sur les toits, autour du Quinjet ou dans les attractions, que le Campus est en perpétuel mouvement. Ce sera un lieu grouillant d’activité, et les visiteurs passeront de l’une à l’autre de manière fluide et naturelle.   Comment avez-vous géré la fréquence des activations ? Dan : C’est un défi sur lequel nous avons travaillé intensément. Le rythme n’est pas le même que l’on soit le matin, le soir ou le milieu de journée au moment du repas de midi. La durée du jour, en fonction des saisons, aura également un impact particulier sur le rythme des activités du Campus. En Californie, nous continuons à nous améliorer dans ce domaine, et ici à Paris, nous nous tenons en permanence à l’écoute des besoins spécifiques de nos visiteurs.     C’est un immense travail de préparation que vous avez fait. Dan : Cela a demandé des années de planification. La version de Californie nous a beaucoup aidés à visualiser les choses, mais elle a dû être totalement repensée et adaptée pour Disneyland Paris. Les équipes locales ont été impliquées depuis longtemps pour être prêts le jour J. C’est une équipe impressionnante de metteurs en scène, designers audio, lumière, effets spéciaux, de musiciens, designers media, d’ingénieurs, sans compter toute la production. Prenez Louisa et Mabrouk, nos deux Metteurs en Scène. Ils ont travaillé sur la Saison des Super-Héros en 2017. Cela faisait donc plus de cinq ans que nous discutions ensemble de ces questions à Disneyland Paris. Ce sont de véritables experts de Marvel pour nos parcs, ce qui en a fait des atouts extraordinaires pour Avengers Campus. Depuis des mois, chaque semaine, nous avons eu énormément de conversations pour coordonner tous les éléments que nous avons intégré dans ce land. Je connais bien Broadway pour avoir travaillé sur le musical du Roi Lion et on retrouve ici la même réunion d’expertises très spécifiques. La grande différence, c’est que les codes du spectacle sont ici totalement bouleversés car les choses surgissent de toutes parts, de manière inattendue.     D’où viennent tous les talents impliqués dans ce projet ? Dan : L’impulsion initiale vient Walt Disney Imagineering aux États-Unis, mais très vite, nous avons impliqué nos partenaires de Disneyland Paris dans les domaines que j’ai évoqués. Nous avons également des partenaires qui ont conçu et construit des éléments pour nous en Californie, Floride, Royaume Uni, Espagne et bien sûr en France. C’est vraiment un effort international.     Un défi hors norme pour les équipes Spectacle Cette toute nouvelle manière d’aborder les spectacles a été aussi un tout nouveau défi pour les Metteurs en Scène de Disneyland Paris. Mabrouk : Il est toujours très stimulant d’être confronté à de nouveaux défis, et dans le cas d’Avengers Campus, c’est vraiment passionnant de créer quelque chose qui implique nos visiteurs d’une manière aussi nouvelle. La particularité d’Avengers Campus, c’est que tout notre travail s’est construit autour de nos nouvelles recrues. Nous n’avons pas créé des spectacles, nous construisons des expériences complètes et immersives. Ce qui est génial, c’est de faire nos sessions avec Louisa et Dan et d’imaginer dans nos esprits tout ce qui peut se passer en même temps autour de nous. C’est une expérience totale, à 360°. Nous voulons faire plaisir à tout le monde, à tous les âges, et faire en sorte que chacun ait son content et se retrouve dans le Campus. Car c’est bien un campus et non pas une zone. C’est une expérience Marvel totale.   À la différence du théâtre, le fameux « quatrième mur » imaginaire, qui sépare les spectateurs du spectacle, a totalement disparu. Dan : C’est notre but. Nous n’avons pas de scène, pas d’heure de spectacle. Tout arrive comme cela dans la rue, devant vous, derrière vous, et même au-dessus de vous, autour du Quinjet ou sur les toits.   À Disneyland Paris, le spectacle va toujours de pair avec l’émotion. Et Avengers Campus n’y fait pas exception. Louisa : C’est vrai. Nous n’oublions jamais que ce qui est au cœur de notre parc, et de Marvel, c’est la magie. Mabrouk : Le cœur de notre travail est là : construire des émotions pour nos visiteurs, de la joie, du fun, de l’étonnement, de l’émerveillement, de quoi vous donner la chair de poule. Dan : Ce qui résume bien cela, c’est une scène à laquelle j’ai assisté en Californie. Il y avait les Dora Milaje avec leur tenue si caractéristique qui véhicule l’image de femmes afro-américaines puissantes et déterminées, et à un moment, j’ai vu une petite fille dans un costume de Blanche-Neige se précipiter vers elles pour les embrasser. C’est vraiment la preuve de cette magie
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Avengers Campus - Spectacle & Live

2 years ago

Un peu d’histoire… Cette attraction intégrée en 1994 dans le parc Disneyland de Disneyland Paris a ouvert en même temps que "Le pays des contes de fées". Ce petit train inspiré du Disney culte Dumbo est un train à 8 wagons qui parcourt une bonne partie de son attraction voisine et qui permet d'admirer les histoires du pays des contes de fées d'un autre point de vue ! Passage à côté du Château de la Belle et la Bête (le Pays des Contes de Fées)   L'attraction se situe dans le fond de Fantasyland. Dessin animé Casey's le petit train du cirque a été inspiré du train mythique dans le classique de Walt Disney Dumbo ! C'est lui qui transportait le convoi du cirque. Certains d'entre-vous se souviennent peut-être de sa chanson ?   La chanson du 1er doublage s’appelait Casey Jr, le petit train. En voici les paroles : Paroles de la chanson Il revient le petit train forainVa clopin-clopant, vagabond pimpantSa poussive locomotive dériveReniflant au vent, sifflant et soufflant.Quand on entend au loin son sifflet enrouéTous petits et grands disent réjouis "C'est lui!"Il revient le petit train forainVoici les beaux jours, il est de retour.   Étranger Casey's Junior, le petit train du cirque tire ses origines de Californie. En effet, le premier parc Disneyland à Anaheim a intégré Casey peu après son ouverture, le 31 juillet 1955 exactement. Cependant, Storybook Land Canal n'a ouvert qu'en 1956. Avant cela, Casey n'était juste qu'une balade en train sans décors ! Ce qui différencie notre version de l'attraction avec celle de Disneyland, c'est que nos wagons sont les premiers au monde à intégrer de l'audio pendant le parcours Elle a également servi de test pour l'attraction Space Mountain pour l'audio embarqué des trains. Source photo : Disneyand Paris Treasures, Wikipedia, disney-magic.beSource paroles : http://www.chansons-disney.com/185.html
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Casey Junior

2 years ago

Inaugurons cette nouvelle section « Livre » avec Faire du rêve une réalité : l’histoire de Disneyland Paris (Nouvelle édition) par Sébastien Roffat. 4ème de couverture : Le 12 avril 1992, Euro Disney ouvre ses portes après quatre années de travaux et cinq ans après la signature de la Convention de 1987 qui lie l’Etat français à la Walt Disney Company. Le projet de développement urbain du secteur IV bientôt appelé Val d’Europe est un projet ancien, qui date en réalité de la fin des années 1970. Car le projet Euro Disney, c’est certes la construction du premier parc à thèmes Disney en Europe mais c’est également une gigantesque opération immobilière qui va pour toujours changer la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. En 1994, Euro Disney prend le nom de Disneyland Paris. Ce livre revient sur la genèse de ce projet à l’aide de multiples archives publiques, d’une dizaine de thèses universitaires, d’une cinquantaine de rapports et d’études, d’une centaine d’heures d’enregistrements vidéo, d’un millier d’articles de presse de l’époque, sans oublier les entretiens avec les acteurs du projet, et une connaissance fine de l’univers Disney dans sa globalité. Ce texte est une version abrégée, corrigée et mise à jour de la partie 1 intitulée « Le monde merveilleux de Disney » extraite de Disney et la France : les vingt ans d’Euro Disneyland publié en 2007 aux éditions l’Harmattan.   Un mot sur l’auteur : Sébastien Roffat est historien, spécialiste du cinéma d’animation. Aux universités de Paris 3 (Sorbonne Nouvelle), Paris 8 (Vincennes – Saint-Denis) et Paris 10 (Nanterre), il a été chargé de cours d’économie et de sociologie du cinéma. Il est, entre autres, l’auteur de Disney et le France : les vingt ans d’Euro Disneyland paru aux éditions L’Harmattan. Il a également participé à des émissions télévisées sur Disneyland Paris en tant qu'expert, comme "Bon anniversaire Disneyland. 30 ans de rêves et de magie." (C8) ou encore "Zone Interdite " dédiée à Disneyland Paris (M6). Quelques infos : Maison d’éditions : L’Harmattan Date de publication : 21 février 2022 Nombre de pages : 218 ISBN : 978 -2-343-25649-8 Prix : 22,50 euros Notre avis : La première constatation que l’on se fait en lisant le livre est qu’il a fallu un travail minutieux de recherches pour fournir un contenu aussi complet. La 4ème de couverture mentionne d’ailleurs le travail colossale fourni afin de produire un ouvrage de qualité sur la genèse de ce que nous appelons aujourd’hui Disneyland Paris. Grâce à ce livre, on comprend que ce ne fut pas gagné d’avance et qu’il fallu de nombreuses tractations afin que WDC implante un parc en Europe. Et quand bien même la convention fut signée, une vive opposition allait encore tenté de mettre des bâtons dans les roues de ce projet. Ce livre est aussi riche en anecdotes. Une vraie pépite pour tous les fans de Disneyland Paris. Attention, à certains moments, il faudra s’accrocher (surtout les lecteurs étrangers qui ne connaissent pas les différentes institutions françaises). Heureusement chaque terme est bien expliqué au fur et à mesure de la lecture. Un glossaire aurait pu être une bonne idée pour y revenir pendant la lecture si on ne se rappelle plus d’une signification, par exemple. Il est juste dommage que des illustrations, des plans ou encore des cartes n’agrémentent pas le livre. Ça aurait vraiment apporté un plus et aidé à la visualisation de certaines explications. Evidemment, ça ne gâche en rien la lecture de cet ouvrage. En résumé, on conseille vivement ce livre aux fans du parc. Il fourmille d’infos, d’anecdotes, de chiffres obtenus grâce à un travail incroyable. C’est à coup sûr un livre de qualité qui a sa place dans la collection de tout fan de Disneyland Paris. Lien pour achat : FAIRE DU RÊVE UNE RÉALITÉ - L'histoire de Disneyland Paris - Nouvelle édition, Sébastien Roffat - livre, ebook, epub (editions-harmattan.fr)
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Histoire de Disneyland Paris

2 years ago

L’atelier décoration de Disneyland Paris est un service méconnu et pourtant essentiel. On y fabrique et répare l’ensemble des objets et accessoires utilisés lors des parades et spectacles de la destination, notamment lors du Festival Halloween Disney. Nous avons rencontré Richard Vallet, accessoiriste-réalisateur au sein de l’atelier, qui nous en dit plus sur son métier. Comment es-tu devenu Accessoiriste-Réalisateur à Disneyland Paris ?  J’ai commencé à 17 ans comme machiniste au Théâtre Clavel à Paris, puis je suis devenu assistant-régisseur sur plusieurs autres scènes parisiennes. Je faisais un peu de tout : changements de décor, lumières, son, etc. Je suis arrivé à Disneyland Paris en février 1992 en tant que machiniste, et très vite, je me suis mis à réparer les accessoires entre deux spectacles. Notre direction a compris l’importance d’un tel service, et c’est ainsi qu’est né l’Atelier Décoration de Disneyland Paris, en 1994. En quoi consiste ton métier ? Mon travail consiste à réaliser des objets de décoration et des accessoires qui sortent de l’imaginaire d’un Metteur en Scène ou inspirés d’un film, à destination des spectacles et des saisons de Disneyland Paris. Bien souvent, il s’agit d’accessoires un peu particuliers, un peu « toons », un peu magiques. Le défi, c’est que l’objet soit crédible, tout en restant facile d’utilisation, léger et durable. Mais il n’y a pas que la création ; il y a aussi le suivi de ces objets, leur entretien et leur réparation, qui nous occupent tout au long de l’année, de jour comme de nuit. Comment se compose l’équipe de l’Atelier Décoration ? Nous sommes près d’une vingtaine, auxquels s’ajoutent jusqu’à 10 intermittents qui nous rejoignent durant les périodes plus intenses comme Halloween. Au sein de l’équipe, nous avons des compétences très variées. Accessoiriste-réalisateur, c’est un intitulé générique, et nous avons des collègues spécialisés en couture, en tapisserie ou encore dans la fabrication et l’entretien de marionnettes. Beaucoup d’entre nous ont migré d’une spécialité à l’autre, et c’est ainsi que j’ai pu élargir ma palette de compétences. Moulage, sculpture, peinture, vernissage, modelage, c’est très vaste. C’est une chance de travailler à Disneyland Paris car c’est un lieu idéal pour apprendre de nouvelles techniques. Quels objets avez-vous réalisés pour le Festival Halloween Disney ? Il y en a beaucoup, mais je dirai notamment les accessoires des fantômes de Main Street, U.S.A. et les Pumpkin Men de Frontierland. Sans oublier les « Funkins », ces petites têtes de citrouilles toutes différentes, agrémentées d’accessoires divers comme des chapeaux, des monocles ou encore des plumes. Ce sont des éléments que nous avons fabriqués lors de saisons antérieures et que nous ressortons régulièrement pour le plus grand plaisir de nos visiteurs. Combien d’objets cela représente-t-il ? Énormément ! Il faut compter environ une centaine de Funkins, plus les Pumpkins, et les guirlandes, qui représentent des centaines de mètres linéaires. En tout, cela doit représenter plus de 300 éléments différents. Comment se passe la fabrication d’un objet de décoration ? Tout part des Scénographes du bureau d’étude de Disneyland Paris, qui traduisent sous forme graphique la vision des Metteurs en Scène. Leurs dessins sont absolument magnifiques et nous donnent les informations nécessaires pour réaliser les objets. Quand la fabrication est lancée, ils viennent fréquemment nous voir à l’atelier pour s’assurer que tout se déroule au mieux. Ces visites sont aussi des moments de création. Voir un objet se construire en taille réelle devant leurs yeux leur inspire parfois de petits changements dont ils nous font part en direct : quelques patines en plus, une couleur à nuancer ou autre. Quelles matières utilisez-vous ? Toutes sortes de matières. Des résines, très souvent, mais aussi du métal et du tissu. Depuis quelques temps, nos objets sont fréquemment réalisés en Plastazote, une mousse très pratique pour sa légèreté et sa solidité. On peut aussi utiliser du polystyrène ou de la mousse polyuréthanne. On taille des mousses de différentes densités, on les colle, on les met en volume et on les peint. Pour les objets en série, on peut faire des modèles avec de la terre ou de la Plastiline. Ensuite, pour le moulage, on utilise différentes résines polyuréthannes. Et pour les objets un peu plus gros, ce sera de la résine stratifiée, de la fibre de verre ou de la résine polyester, avec des silicones pour les prises d’empreinte, ou du plâtre. Depuis quelques temps, nous essayons d’utiliser de moins en moins de résines, en privilégiant des produits plus sains. Nous utilisons le latex également pour les objets mous. Le bois reste quant à lui une valeur sûre. Nous réalisons beaucoup de caisses en bois pour les Pumpkins et pour le Jack-in-the-Box de Frontierland. On l’utilise également pour certaines structures, à la place du métal, tant qu’il n’est pas en contact avec l’eau.  C’est un matériau très pratique. Travaillez-vous seul ou en équipe ? Pour un petit accessoire ou un objet porté, on travaille souvent seul, sauf s’il y a besoin d’une compétence particulière. Sur un plus gros projet, on travaille à plusieurs, notamment quand il y a des tissus, de la sculpture, ou de la soudure. Prenez les Pumpkins Men. Ils ont d’abord besoin de structures métalliques pour leur donner leur position humaine, que l’on habille ensuite avec des parties sculptées et des vêtements trempés dans la résine. Le bureau d’étude tenait à ce que ce soit de vrais vêtements et que l’on retrouve les teintes originales sous la résine. Or, ces vêtements sont très alourdis par la résine, ce qui rend la manipulation difficile. De plus, il a fallu trouver des techniques pour leur donner une impression de légèreté, de naturel, et faire en sorte que la résine durcisse dans la bonne position. On a donc besoin de 2 voire 3 accessoiristes pour enfiler ces vêtements et les maintenir en place le temps de la catalyse. Combien de temps peut durer la confection d’un objet ? Cela va de quelques jours à 2 à 3 semaines pour un petit objet, et jusqu’à 1 ou deux mois pour un gros projet. Quelles sont les qualités essentielles d’un bon accessoire ? On travaille beaucoup sur la légèreté. Les techniques que nous utilisons sont très similaires à celles qu’on utilise au théâtre, à la différence que nous devons veiller tout particulièrement à la pérennité, la solidité et la légèreté de nos objets, car les modalités d’utilisation à Disneyland Paris sont très différentes. Ici, les accessoires peuvent être utilisés jusqu’à 5 à 6 fois par jour. Pour vous citer un exemple, jusqu’à l’année dernière, les petites fourches des neveux de Donald étaient réalisées en résine. Cette année, nous avons changé de matière et réussi à diviser le poids par dix, sans toucher à la solidité. Cela signifie encore plus de confort pour nos Personnages et donc encore plus de plaisir à les utiliser ! Comment les éléments de décoration s’intègrent-ils dans un décor ? Au niveau du Théâtre du Château, il y a des citrouilles de couleurs un peu différentes, avec du vert, du violet du rose, ainsi que des ronces turquoise qui sortent du granit. Nous avons adapté le décor de l’année dernière en travaillant notamment sur les couleurs afin de donner l’impression d’être sous l’eau. Y a-t-il un objet pour lequel vous avez un attachement particulier ? J’aime beaucoup le chien Zéro de L’Étrange Noël de Mr Jack, que j’avais réalisé pour un précédent Halloween. Il avait posé quelques difficultés, car il était simplement composé d’un drap. Il fallait qu’il soit le plus fin possible, en donnant une impression de légèreté, parfois même de transparence, mais en même temps très solide. Il a fallu glisser beaucoup de structures métalliques à l’intérieur et réaliser un travail de sculpture très délicat pour son petit nez en forme de citrouille et ses oreilles très fines, que j’ai réalisées en aluminium. Il n’est pas présent sur le Parc Disneyland cette année, mais ce fut un projet particulièrement intéressant pour moi. Dans quelle mesure les films Disney vous inspirent-ils ?  Suivant les projets, en plus des nombreux dessins du bureau d’étude, je me réfère souvent aux dessins- animés pour voir les personnages ou les objets sous plusieurs angles. Il est parfois difficile d’appréhender certains volumes, et les voir animés, en situation, peut s’avérer très utile.   Une autre partie de votre métier consiste à assurer le suivi et la réparation des éléments de décoration. Beaucoup d’éléments sont là depuis plusieurs années et il n’est pas rare que certains soient abîmés suite à une utilisation un peu intense. Il arrive donc qu’il faille remplacer des objets existants, fabriquer des citrouilles à l’identique, refaire une patine, réparer une rayure ou autre. L’une de nos dernières grosses réparations fut un élément qu’on appelle le Zébulon, une sorte de Jack-in-the-box avec une grosse tête de citrouille situé à Frontierland. L’humidité met aussi les métaux à rude épreuve. Nous avons beaucoup de socles en métal, notamment sous les Pumpkins, et on les protège avec des antirouilles. Mais avec l’usure, ces traitements sont vite attaqués. Il faut alors poncer pour enlever la rouille puis repeindre par-dessus. Durant le Festival Halloween Disney, il n’est pas rare de devoir intervenir sur site, car on ne peut pas traverser une saison de plus d’un mois sans petits soucis. Ces réparations s’effectuent de nuit, ce qui demande une grande flexibilité au point de vue horaire. On commence à faire tout le tour de nos décors et des Points Selfies ; on fait ensuite un bilan et on gère les urgences. On s’occupe d’abord des plus grosses réparations, pour être sûr que tout soit terminé avant l’ouverture du Parc. Puis vient le tour des réparations plus légères, comme remettre des feuilles ou des fleurs. Comment se passe l’installation des décors que vous avez réalisés ? Généralement, elle se déroule sur trois grosses semaines, de nuit. Nous sommes 4 ou 5, plus un Team Leader, et nous accompagnons les équipes qui installent les différents éléments, comme les machinistes, nacellistes et cordistes qui mettent en place les Funkins dans Main Street au moyen de nacelles. On réalise aussi des retouches de dernière minute en cas de casse ou de rayure lors des transports et des montages. Nous travaillons également avec le département Identité Visuelle, qui est en charge des décorations des vitrines, et avec le département Spectacles pour les lumières, notamment dans la partie mexicaine de Frontierland, dédiée à Coco, où il y a beaucoup de lanternes. Cette année, le Festival Halloween Disney sera particulièrement riche en décors. En effet, nous n’avons pas lésiné sur les décorations. Il y aura beaucoup plus d’éléments cette année ; ce sera encore plus immersif ! Richard, merci d’avoir partagé avec nous ton métier, qui est aussi une passion. Nous mettons tout notre cœur dans nos réalisations. Chaque détail compte, même le plus minuscule. On retravaillera un objet tant qu’il ne sera pas parfait. Ce que l’on recherche avant tout, c’est que nos visiteurs soient émerveillés, qu’ils soient heureux. C’est notre moteur et notre récompense. Source interview : Insidears
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Richard V. : Accessoiriste-réalisateur

2 years ago

Vous avez toujours rêver d’incarner un méchant Disney ? Alors le jeu Villainous est fait pour vous. Quels sont les personnages disponibles ? Jeu de base (50 euros) : Ursula - Maléfique - Crochet - Jafar - Prince Jean - La Reine de Coeur Extension (32,50 euros) : Mauvais jusqu’à l’os : Hadès - Dr Facilier - La Méchante Reine La fin est proche : Ratigan - Scar - Izma Cruellement infects : Pat Hibulaire - Mère Gothel - Cruella Monstrueusement malsains : Mme de Tremaine - Gaston - Le Seigneur des Ténèbres Bigger and Badder (uniquement en anglais pour l’instant) : Lotso - Syndrôme - Mme Mim Edition Marvel : Thanos - Taskmaster - Ultron - Killmonger - Héla   Il semblerait qu'une extension de la version Marvel (Mischief & Malice) soit bientôt disponible.   Loki - Mme Masque - Modok But du jeu : Aider votre personnage à atteindre son objectif avant les autres joueurs. Voici quelques exemples d'objectifs : Le Dr Facilier doit régner sur la Nouvelle-Orléans pour cela, vous devrez jouer certaines cartes (dont le Talisman); L'objectif de Scar est d'éliminer Mufasa et ensuite d'autres héros (carte fatalité). Cruella doit quant à elle capturer 99 chiots et activer Jasper et Horace. Thanos devra réunir les 6 pierres d'infinités en élimant ses adversaires. Les objectifs des méchants correspondent vraiment à ce qu'on connaît d'eux au travers des films dans lesquels ils apparaissent. Cela rend le jeu plus captivant encore. Vous pourrez contrer l’évolution des autres joueurs grâce aux cartes fatalités (les héros). Cela vous permettra de mettre des bâtons dans les roues de vos adversaires en réduisant les actions possibles sur son plateau. Déroulement d’une partie : Le jeu se joue au tour par tour. Au début de chaque tour, le joueur déplace son pion sur une case du plateau et réalise les actions qu’il peut faire. Chaque action demandera de dépenser un certain nombre de jetons de "pouvoir." Si vous n'en avez pas assez, vous ne pourrez pas réaliser cette action. A la fin de son tour, le joueur complète sa main (4 cartes) en piochant de la pile. Contenu : Voici le contenu de chaque boîte et extension. Notre avis : On a eu l'occasion de tester chaque jeu (édition Marvel également) et les 4 extensions (la 5e n'étant disponible qu'en anglais pour le moment). On a adoré le concept du jeu : se mettre dans la peau de nos méchants préférés. C'est un concept novateur car on n'avait jamais vraiment eu l'occasion de se retrouver dans l'autre camp des histoires qu'on adore. Quel plaisir d'incarner Gaston, Jafar, Hadès ou encore le Seigneur des Ténèbres. On apprécie vraiment la variété dans le choix des méchants disponibles. Ravensburger ne s'est pas limité aux méchants des films phares de Disney. Mais s'est aussi tourné vers des films comme Taram et le Chaudron magique ou encore Basile Détective privé. Très bonne idée. Il faut quelques parties pour comprendre comment ça se joue. Au début, on doit souvent retourner vers les règles pour comprendre la mécanique du jeu, mais plus les parties se succèdent plus on se détache du règlement et plus ça devient agréable et prenant. Chaque partie est différente car elle dépend des cartes piochées et des personnages choisis. Seule l'édition Marvel, nous a semblée plus compliquée dans le système de jeu. En effet, une contrainte a été ajoutée. Il faudra sans doute quelques parties supplémentaires pour pouvoir s'imprégner du jeu et se détacher du règlement. Niveau visuel : le jeu est particulièrement beau. Des pions aux cartes (aux splendides illustrations) en passant par les plateaux de jeu, Ravensburger a mis un point d'honner à ce que ce jeu soit aussi beau qu'amusant. Mention spéciale aux pions du jeu qui sont sublimes. Un autre point positif de ce jeu est qu'il ne faut pas forcément le jeu de base pour pouvoir jouer avec les extensions. En effet, chaque boîte contient ce qui est nécessaire au bon déroulement d'une partie. En résumé, un agréable jeu Disney réussi tant au niveau viseul qu'au niveau de la mécanique du jeu que tout collectionneur ou amateur de jeux de société doit avoir. Vidéo : Et si vous avez encore quelques craintes ou interrogations sur la manière de jouer, Ravensburger a réalisé une vidéo explicative. N'hésitez pas à regarder celle-ci. https://youtu.be/XazIdP4L1FI Lien pour l'achat : Jeux de base : https://www.ravensburger.fr/produits/jeux-de-soci%C3%A9t%C3%A9/jeux-adultes/disney-villainous-26067/index.html Mauvais jusqu'à l'os : https://www.ravensburger.fr/produits/jeux-de-soci%C3%A9t%C3%A9/jeux-adultes/disney-villainous-extension-1-mauvais-jusqu-%C3%A0-l-os-26297/index.html La fin est proche : https://www.ravensburger.fr/produits/jeux-de-soci%C3%A9t%C3%A9/jeux-adultes/disney-villainous-extension-2-la-fin-est-proche-26352/index.html Cruellement infects : https://www.ravensburger.fr/produits/jeux-de-soci%C3%A9t%C3%A9/jeux-adultes/disney-villainous-extension-3-cruellement-infects-26887/index.html Monstrueusement malsains : https://www.ravensburger.fr/produits/jeux-de-soci%C3%A9t%C3%A9/jeux-adultes/disney-villainous-extension-4-monstrueusement-malsains-27291/index.html Edition Marvel : https://www.ravensburger.fr/produits/jeux-de-soci%C3%A9t%C3%A9/jeux-adultes/marvel-villainous-26983/index.html
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Villainous

2 years ago

Avez-vous connu l'"Espace Euro Disney"? Celui-ci fut ouvert le 5 décembre 1990 à Serris (clin d’œil à la date de naissance de Walt Disney). Le voyage commençait dès l’autoroute A4 puisque les visiteurs désireux d’avoir un aperçu du projet d’Euro Disney Resort alors en chantier pouvaient apercevoir la pointe du chapeau du magicien Mickey culminant à 20m de haut devant l’Espace Euro Disney. Une fois sur place, ils se garaient devant un bâtiment à l'architecture inspirée du film d’animation Fantasia. A l’intérieur, un parcours leur faisait découvrir les cinq lands d’Euro Disneyland, grâce à des maquettes, des dessins d’artistes et d’architecte, des costumes et divers véhicules d’attractions comme Dumbo The Flying Elephant ou Le Carrousel de Lancelot. Une maquette générale du projet se situait en fin de parcours au cœur de la salle d’exposition, autour de laquelle un guide proposait une visite commenté de la destination, comme si vous y étiez ! Régulièrement, les visiteurs avaient la joie d’apercevoir Mickey Mouse venu à leur rencontre. Enfin, une salle de projection située à la soirée du hall d’exposition, présentait un film en 35 mm : « Euro Disney. Quand l’imaginaire devient réalité. » Dans ce film, un petit garçon emmène son ours en peluche dans un voyage imaginaire au sein d’Euro Disney Resort. Ce film se concluait par un point sur l’avancement des travaux. La Fantasia Boutique proposait une gamme de souvenirs, et Le Snack, une offre de restauration légère comme cookies ou hot-dogs, dont certains emballages jamais utilisés ont été conservés ! Et vous, avez-vous fréquenté ce preview center? Quels souvenirs en gardez-vous? Source : Insidears
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Archives : Espace Euro Disney

2 years ago

L’innovation a toujours fait partie de l’ADN de Disneyland Paris. Pendant plus de 30 ans, ladestination n’a cessé de se renouveler pour proposer des expériences toujours plus riches et plus étonnantes. « Disneyland n’arrêtera jamais de grandir, de s’étendre et d’ajouter de nouvelles manières de s’amuser, d’apprendre et de partager des aventures », disait Walt Disney. Fidèle à l’esprit de pionnier de son créateur original, Disneyland Paris est lui aussi depuis son ouverture un lieu d’innovation, empruntant aux toutes dernières technologies pour sublimer l’expérience des visiteurs. Lors de son ouverture, l’une de ses attractions emblématiques, Le Visionarium – Un Voyage à Travers le Temps (1992-2004), était déjà la seule au monde à associer le principe du Circarama – un cinéma à 360° - à des personnages Audio-Animatronics de dernière génération, Nine-Eye et Timekeeper, dans le cadre d’un incroyable voyage dans le temps en compagnie de Jules Verne. En 1993 ouvrait la première montagne russe avec un looping dans un Parc Disney : Indiana Jones et le Temple du Péril. Et l’année suivante, avec Casey Jr. – Le Petit Train du Cirque, les Imagineers concevaient la toute première montagne russe avec musique embarquée, préfigurant le système sonore de Space Mountain – De la Terre à la Lune (1995). Mais ce n’est pas tout, puisque cette attraction, « la plus grande aventure de la galaxie », comptait également une séquence de lancement inédite par catapultage, au cœur d’un canon iconique inspiré du roman de Jules Verne. Une véritable révolution pour l’époque, qui lui valut d’être récompensée en 1995 par un THEA Award, l’équivalent de l’Oscar pour les attractions ! En 2014, c’était au tour de Ratatouille : l’Aventure Totalement Toquée de Rémy d’innover avec son association encore jamais vue d’un système de déplacement sans rail et de projections 3D autour du chef d’œuvre animé des studios Disney.Pixar. De nombreuses innovations attendent aussi les visiteurs cet été à Avengers Campus, qui repoussera les frontières de la créativité et du storytelling. On peut en cela faire confiance à Tony Stark ! Spectacle emblématique du 30e anniversaire, le spectacle quotidien Disney D Light est lui aussi un concentré de technologie, à travers l’utilisation de pas moins de 150 drones coordonnés pour dessiner dans le ciel de Disneyland Paris le logo de l’événement et autres merveilles scintillantes, une première pour un Parc Disney. Innover, c’est également répondre et même anticiper les besoins des visiteurs, et ladestination est en permanence à la recherche d’opportunités pour mettre la technologie au service de l’expérience à l’image de l'application mobile proposant toutes sortes de services (réservation de restaurant, gestion des temps d’attente…) permettant de profiter comme jamais de chaque visite. C’est aussi développer une approche d’accessibilité engagée, baptisée MagicALL, destinée à faciliter l’expérience des visiteurs en situation de handicap en se fondant sur leur propre évaluation de leur niveau d’autonomie. Ou bien encore favoriser l’adaptation en LSF (Langue des Signes Française) des différents spectacles afin de permettre au plus grand nombre de se plonger dans les histoires. Innover, c’est enfin utiliser la technologie au service de l’environnement. Le 30 septembre 2010, Disneyland Paris s’associait à Veolia pour se doter d’une station de traitement et de recyclage des eaux usées - une première pour un parc à thème - qui a permis d’économiser plus de 2 millions de m3 d’eau potable depuis 2013. Et il y a tout juste une semaine, en avril 2022, la destination annonçait la mise en service de la première tranche de sa centrale en ombrières photovoltaïques réalisée en partenariat et en co-investissement avec le groupe Urbasolar et dont la construction a démarré à l’automne 2020, produira à terme en 2023 36GWh par an – soit l’équivalent de la consommation énergétique annuelle d’une ville de 17.400 habitants, et réduira de 890 tonnes par an les émissions de CO2 au sein du territoire de Val d’Europe en Seine et Marne. Cette centrale, dont plus de 46 000 panneaux photovoltaïques ont déjà été installés sur le parking visiteurs, sera d’ici 2023 une des plus grandes d’Europe. De quoi illuminer notre monde un peu plus chaque jour… dans le respect de la planète ! Source : Insidears
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30 ans d'imagination et d'innovation

2 years ago