Tous les articles

Un peu d’histoire… Cette attraction présente depuis l'ouverture du parc se situe juste en sortant du château à gauche. Elle est située dans la zone allemande de Fantasyland. L'architecture extérieure est angoissante, et dégage comme un sentiment lugubre. Photo de l'attraction à la tombée de la nuit. Le ride Dès l'embarquement, nous sommes accueillis par une immense fresque représentant les principaux personnages du dessin animé. D'ailleurs, avez-vous remarqué la petite erreur dans cette fresque ? Passons ensuite au ride, qui a surement traumatisé énormément d'enfants (et de parents également). C'est un Dark Ride classique qui ne suit pas la chronologie du film, mais qui en représente les principales scènes (fête chez les nains, la traversée de la forêt, ...). Secret Aviez-vous remarqué que la Méchante Reine vous observait de temps en temps depuis la fenêtre au-dessus de l'entrée ? Dans la file d’attente, si vous lisez la recette de la pomme empoisonnée, vous verrez que celle-ci se change en tête de mort. Chaque wagonnet de l’attraction porte le nom des Sept nains. Étranger La première version ouvrit en 1955 avec le Disneyland Park de Californie. Elle fut ensuite modifiée en 1983, et devrait subir prochainement une réhabilitation majeure. La version ouverte en 1971 au Magic Kingdom en Floride était une copie de celle de Californie. Elle fut rénovée une première fois en 1994 et détruite définitivement en 2012 lors de la rénovation du Fantasyland en New Fantasyland. Il est à noter que la première version du ride en Californie et en Floride était conçue de telle sorte que les guests avaient le regard de Blanche-Neige, elle n'apparaissait donc pas dans le ride. Cela fut modifié plus tard. Enfin, il existe également une version à Tokyo Disneyland qui a ouvert en 1983. Elle est semblable à l'attraction de Floride.
Voir plus ...
Blanche-Neige et les Sept Nains

2 years ago

Une des saisons emblématiques du parc reviendra à nouveau cette année : Noël. Vu les circonstances actuelles, elle sera un peu différentes des autres années afin de respecter les différentes mesures sanitaires. Quand ?Du 7 novembre 2020 jusqu'au 10 janvier 2021. Oui, Noël dure deux mois à Disneyland Paris, pour votre plus grand plaisir ! 😊 Le programme Décoration et ambiance Une décoration haute en couleurs : Main Street USA, Central Plaza ainsi que les alentours du Château révêtiront leurs plus beaux habits de fête (illuminations). Le sapin géant trônera à nouveau sur Town Square pour accueillir les Guests dès leur arrivée. Il neigera plusieurs fois par jour au dessus de Main Street USA. Meet Mickey Mouse sera lui aussi redécorer aux couleurs de cette saison. L'atelier du Père Noël s'installera à Vidéopolis, dans Discoveryland. Un marché de Noël prendra place au Disney Village. Si vous réservez une chambre dans un hôtel Disney à cette période, vous pourrez demander qu'elle soit décorée sur le thème de la saison (sapin, décoration ou encore cadeaux).   Personnages Des selfies spots réaménagés pour la saison. Les personnages revêtiront aussi leurs tenues de fête à cette occasion. Nos personnages préférés seront au rendez-vous : Donald, Daisy, Dingo, Minnie ou encore Stitch (dans sa tenue Père-Noël ?). Mickey vous accueillera à Meet Mickey Mouse dans son plus beau costume. Le Père-Noël vous accueillera dans son atelier pour prendre une photo avec vous. Mickey et les personnages de Mickey et le Magicien (Belle, Cendrillon, la Marraine la Bonne Fée...) vous attendront à Animagique pour une rencontre unique. D'autres surprises des personnages et des princesses nous attendent.   Food et marchandising Des gourmandises de saison seront disponibles partout dans les parcs et au Disney Village. Des produits aux couleurs de Noël seront disponibles dans les boutiques du parcs, des hôtels ainsi que du Disney Village.   Le sapin géant trônant au milieu de Town Square Le Père-Noël vous attendra à Vidéopolis, cette année Un village de Noël sera à nouveau installé au Disney Village     Sources photos : Radio Disney Club, Youtube
Voir plus ...
Le Noël Enchanté Disney

2 years ago

Les maquillages sont une composante essentielle de la féérie des spectacles et parades de Disneyland Paris. Le Concepteur Maquillage Nicolas Cueff nous en dit plus sur son métier, ainsi que sur son travail dans le cadre du Festival Halloween Disney. Comment es-tu devenu Concepteur Maquillage à Disneyland Paris ? J’ai toujours rêvé de travailler dans le monde du spectacle. Après une double formation de coiffeur et de maquilleur, je me suis donc spécialisé dans la coiffure « studio ». A la fin de mes études, une de mes professeures, qui travaillait de temps en temps à Disneyland Paris, m’a suggéré de postuler, et trois semaines plus tard, je décrochais mon premier contrat ! C’était en 2004, et déjà pour Halloween ! Ce fut très impressionnant car pour nous, maquilleurs, c’est une saison particulièrement intense. Il y avait énormément d’artistes à coiffer et à maquiller. De plus, certains maquillages demandaient des prothèses et d’autres techniques très spécifiques. Heureusement, j’ai pu bénéficier de la bienveillance et des conseils de toute l’équipe. J’ai beaucoup appris pendant cette période.  J’ai passé plus de 10 ans au département Cosmétologie, durant lesquels j’ai coiffé et maquillé sur la plupart des spectacles et parades des Parcs. Puis, il y a trois ans, notre direction s’est dit qu’il serait intéressant de créer une cellule composée de designers spécialisés dans le maquillage et la coiffure, tout comme les costumes ou les décors, et c’est ainsi qu’est né le département Cosmétologie créative, où je travaille en tant que Concepteur Maquillage Coiffure Perruque. Nous avons ouvert ce département à deux, et maintenant nous sommes trois. Mon premier projet à ce poste fut Le Festival Pirates et Princesses, puis nous avons continué avec notamment Le Festival du Roi Lion et de la Jungle, qui est particulièrement riche en maquillages. En quoi consiste ton travail ? Tout commence par le design d’un maquillage. Une fois qu’il a été validé, nous réalisons une fiche technique détaillée, indiquant les différents produits à utiliser pour chaque rôle et les endroits du visage où les appliquer, afin de servir de support aux maquilleuses et maquilleurs sur le terrain. Nous organisons des formations à leur intention afin qu’ils puissent s’entraîner et pleinement maîtriser chaque modèle. Cela nous aide également à déterminer les temps de maquillages qui seront nécessaires. Certains artistes peuvent se maquiller eux-mêmes. Il faut les former eux-aussi. Et une fois le spectacle lancé, nous accompagnons le travail des maquilleurs. Car le maquillage n’est pas une science exacte. On peut demander à deux personnes de faire la même chose sans jamais avoir le même résultat. Il faut donc nous assurer que le design original est bien respecté, et ce tout au long de la production. Enfin, un autre aspect de notre travail à mes collègues et moi-même consiste à évaluer et à passer les commandes de tous les produits de maquillage et perruques nécessaires pour les saisons et les spectacles. Comment se passe la création d’un maquillage ? Au départ, j’utilise toujours un papier et des crayons. J’ai toujours mes couleurs avec moi et j’ai souvent besoin de poser à plat les premières idées, que ce soit dans le choix des teintes ou leur disposition sur le visage. Puis très rapidement je m’entraîne sur visage humain car le travail sur les formes et les volumes m’inspire également beaucoup. Enfin, pour les fiches techniques, je travaille avec des infographistes afin de proposer des modèles les plus précis possible. Parmi mes sources d’inspiration, il y a très souvent les dessins-animés de Disney. Il y a aussi le Metteur en Scène, qui va m’expliquer ce qu’il souhaite : les couleurs qu’il a en tête, les matières qui seront utilisées pour les décors, etc. Tout cela me donne un aperçu de l’atmosphère qu’il y aura sur le spectacle. Et ensuite, je rencontre les designers costumes, pour préciser la manière dont le maquillage va s’intégrer dans l’ensemble de la tenue de l’artiste. Quel est l’esprit du Festival Halloween Disney ? Il y a plusieurs thèmes. D’un côté, l’automne, avec des tons marron, orangés, ou encore des teintes citrouille, et de l’autre la frayeur, marquée par des couleurs sombres. Ursula et ses murènes feront également quelques apparitions surprises, qui nous plongeront dans l’océan. C’est une palette très large. Quelles sont les créations les plus emblématiques du Festival ? Cette saison sera riche en surprises qui ne seront pas les mêmes d’une journée sur l’autre. Il faudra être prêt à tout, et garder les yeux grands ouverts ! Vous n’êtes pas à l’abri de tomber sur un char ou une animation étonnante, qui peuvent surgir à tout moment. Pour moi, l'une des créations emblématiques que j'ai imaginé il y a quelques années est le personnage que nous appelons « la Fille-Corbeau ». C’est un rôle très mystérieux, d’autant qu’elle est cachée dans un arbre. Elle est habillée dans des couleurs froides, notamment son chapeau en dentelle, ce qui fait que nous sommes partis sur du noir et du vert-kaki. Dans la mesure où son chapeau occupe le haut de son visage, le Metteur en scène m’a demandé de concevoir un maquillage original pour le bas. En m’inspirant à la fois du char et du costume, j’ai imaginé comme des racines qui monteraient sur le menton et la mâchoire. Ce mélange d’animal et de végétal fait penser à un autre spectacle auquel vous avez participé, La Forêt de l’Enchantement : Une Aventure Musicale Disney. En quoi cette expérience a nourri votre travail sur le Festival Halloween Disney ? La Forêt de l’Enchantement fut un projet particulièrement créatif qui m’a permis de développer de nombreuses techniques dont je me sers encore souvent aujourd’hui. C’était la première fois que j’avais autant de maquillages à créer, et sur autant de thèmes différents parmi lesquels la faune et la flore. Cette expérience m’a beaucoup aidé pour concevoir le maquillage de la Fille-Corbeau, dans la mesure où on retrouve ces deux éléments dans ce personnage dont le corps est un arbre, et la tête un corbeau posé sur cet arbre. D’où l’idée de faire en sorte que le bas du visage évoque des racines, tandis que le haut, avec le bec et le chapeau, représente l’animal. Tu citais les acolytes d’Ursula, qui l’accompagneront lors de ses apparitions surprises. Comment as-tu imaginé leur maquillage ? Nous sommes partis de la couleur des costumes, qui évoquent l’océan, et nous avons imaginé un maquillage avec différents tons de bleu, et un jeu sur les ombres et les lumières. Nous avons également repris un peu du vert des murènes. Les Metteurs en Scène ont souvent des idées très précises sur l’histoire de chaque personnage. Pour les danseurs qui accompagnent les deux murènes, le mot d’ordre était d’oublier l’humain. Cela nous a donné envie de casser les lignes et de créer un maquillage qui déforme le visage, avec des yeux asymétriques. On a vraiment l’impression de créatures d’un autre monde. Pour nous, c’est formidable d’avoir autant de liberté ! Pour toi, qu’est-ce qu’un maquillage « Disney » ? C’est vraiment un maquillage de scène. Il faut que tout soit « plus » ! On va être plus coloré, ou encore plus intense parce qu’il faut qu’il se voie de loin et qu’il reflète la personnalité du personnage. Le maquillage doit faire partie intégrante du spectacle et participer à l’émerveillement des spectateurs. C’est le contraire d’une émission télé ou de certains films pour lesquels il faut faire en sorte que le maquillage ne se voie pas. À Disneyland Paris, nous utilisons le maquillage comme un art à part entière, et nous le revendiquons en tant que tel ! Le Festival Halloween Disney est aussi un moment où nos visiteurs peuvent eux-aussi venir maquillés. Quelles sont les tendances de cette année ? Dans la mesure où il faut porter un masque, je conseillerai de tout miser sur le regard ! Pour Halloween, avoir un regard souligné, c’est toujours très joli. Et l’eyeliner noir et le fumé noir sont toujours du plus bel effet ! Quels conseils donnerais-tu à celles et ceux qui rêvent de se lancer comme toi dans le maquillage professionnel ? C’est un métier très technique qui s’apprend en école, mais aussi beaucoup sur le terrain. Il faut être très patient car cela prend du temps. Chaque visage est différent, et une technique qui fonctionne bien sur une personne ne fonctionnera pas forcément sur une autre. De plus, la mode change tout le temps. Il faut donc s’adapter en permanence. Mais aussi, il faut aimer les gens. On ne peut pas « juste » maquiller. Quand on maquille ou on coiffe quelqu’un, il y a toujours un lien qui se crée. Il faut savoir écouter et être de bon conseil tout en restant discret. Les maquilleurs qui ont fait les plus grandes carrières sont évidemment de très bons techniciens, mais ce sont aussi des gens qui ont su développer un grand sens des relations humaines. C’est aussi ce qui fait que j’adore mon métier ! Source interview : Insidears
Voir plus ...
Nicolas C.: concepteur maquillage

2 years ago

Vous le savez : le téléphone portable est désormais une outil indispensable pour un séjour à Disneyland Paris. Et autant dire qu'il sera fort sollicité durant votre journée : Pour les photos, l'application de Disneyland Paris (réservation restaurant, plan des parcs, horaires...), les QR code pour entrer dans les parcs, ou encore jusqu'il y a peu le StandbyPass (peut-être qu'il reviendra plus tard). Après tout cela, autant dire que si vous n'avez pas de batterie externe, votre GSM ne finira sans doute pas la journée. Mais ça, c'était avant puisque Disneyland Paris teste une solution : les bornes de rechargement. Vous pourrez ainsi en cours de journée redonner un peu d'énergie à vos appareils. Ou ? A l’Arcade Alpha à Vidéopolis (Discoveryland). Quoi ? 6 cubes et 4 bornes de rechargement sont à disposition avec prises USB, induction ou électriques. De quoi avez-vous besoin ? Votre câble USB. Si vous n'en avez pas, pas de panique : il y en a en vente dans les magasins des parcs. Le prix ? Ce service est gratuit. Quelles sont les mesures sanitairres en vigueur ? Le port du masque est obligatoire dans l’Arcade Alpha. Des distributeurs de solution hydro alcoolique sont mis à disposition. Un marquage au sol est présent pour respecter les distanciations. Les totems sont régulièrement nettoyés. Avis : l'avis est plutôt contrasté. C'est une bonne initiative de Disneyland Paris. Celle-ci vise comme ils le mentionnent à améliorer l'expérience visiteur dans les parcs. Néanmoins, d'après les retours, le chargement est très lent. Il n'est pas encore possible de recharger rapidement sa batterie. Mais rien ne nous dit que ça ne sera pas changer dans les semaines qui viennent. En résumé : une belle initiative de Disneyland Paris à peaufiner.
Voir plus ...
Bornes de charge

2 years ago

Alors que les travaux de rénovation du Disneyland Hotel viennent de débuter, Disneyland Paris lève le voile sur de nouveaux détails liés à cette transformation royale !   Annoncée pour la première fois en avril dernier, la transformation majeure du Disneyland Hotel, établissement emblématique situé à l’entrée du Parc Disneyland, vient de démarrer après plusieurs mois de préparation. Ces travaux préliminaires ont permis de préparer le chantier, et notamment vider l’hôtel de tout son mobilier, dont de nombreuses pièces ont été proposées aux Cast Members. Dans le cadre des efforts continus de l’entreprise pour soutenir la communauté environnante, Disneyland Paris a également profité de cette opportunité pour faire don de plus de 1 500 pièces de mobilier à trois organisations soutenant les communautés locales. Avec l’avancée de ce projet d’envergure incomparable, Disneyland Paris continue sa stratégie d’excellence et d’innovation, et vise à renforcer encore davantage l’expérience client au sein de son hôtel 5 étoiles, tout en insufflant davantage de célèbres franchises et histoires Disney pour une expérience inédite et encore plus immersive.  A sa réouverture, le Disneyland Hotel revêtira un thème royal et deviendra le véritable royaume de nombreuses Princesses et Princes Disney, avec des chambres et suites à la décoration raffinée, inspirées de classiques de l’animation comme La Belle et la Bête, Cendrillon et La Belle au Bois Dormant, mais aussi des récents succès Raiponce et La Reine des Neiges. Les nouvelles chambres bénéficieront de touches magiques Disney comme ce miroir inspiré de Raiponce   En parallèle, tous les espaces de l’hôtel seront modernisés et repensés, offrant de meilleures configurations et des améliorations technologiques, de l’enregistrement en ligne à la connectivité dans les chambres. L’espace piscine, le Spa et la salle de sport se verront agrandis, tout comme la boutique. Que les fans se rassurent, l’expérience Princesse d’un Jour reviendra quant à elle sous une forme repensée pour une expérience encore plus royale. Enfin l’offre culinaire ne sera pas en reste, et sera même développée dès le lobby, avec en plus la création d’un lounge supplémentaire pour offrir toujours plus de choix aux visiteurs de l’hôtel. D’extérieur, l’hôtel conservera ses charmantes lignes victoriennes qui se fondent harmonieusement dans l’univers de Main Street, U.S.A., avec les façades, toitures et menuiseries seront entièrement réhabilitées, ainsi que le parking de l’hôtel. Une expérience ré-enchantée qui ne manquera pas de surprendre et ravir les visiteurs de Disneyland Paris en quête d’immersion et de service irréprochable ! Suivez-nous pour connaître l’évolution régulière de ce projet ambitieux, qui marque la prochaine étape du plan de transformation des Hôtels Disney après la récente ouverture du Disney’s Hotel New York – The Art of Marvel.
Voir plus ...
Transformation Disneyland Hotel

2 years ago

De Disneyland Railroad à Big Thunder Mountain, les trains ont toujours eu une place de choix à Disneyland Paris. Rien d’étonnant à cela quand on pense qu’ils ont été au cœur de la vie de Walt Disney et de la création de Disneyland… Chapitre 1 Les trains de Walt Pour Walt Disney, le chemin de fer est avant tout une histoire de famille. Durant sa jeunesse, son père, Elias Disney, fut machiniste dans un atelier de maintenance ferroviaire avant de participer comme charpentier à la construction de la ligne de chemin de fer Union Pacific reliant Ellis, Kansas à Denver, Colorado, où il croisa la route d’un certain Buffalo Bill. La petite ville de Marceline, où la famille Disney s’installe en 1906, doit son existence et son essor au Santa Fe, qui reliait alors Fort Madison à Kansas City (une histoire qui n’est pas sans rappeler celle de Main Street, U.S.A.) et à bord duquel son oncle Mike Martin travaillait comme mécanicien de locomotive. Entre deux voyages, il avait l’habitude de raconter au jeune Walt l’histoire du rail, et notamment celle de Casey Jones, ce conducteur exemplaire qui sauva l’ensemble de ses passagers d’une terrible collision ferroviaire en 1900. C’est en se souvenant de cette histoire que Walt créera le personnage de Casey Jr. ainsi que le court-métrage, Brave Mécanicien, sorti en 1950. En 1917, Walt lui-même travailla comme « news butcher » sur plusieurs lignes, vendant magazines, fruits, bonbons et autres boissons aux passagers du train. Cette expérience nourrit considérablement l’expérience et l’imagination du jeune garçon qui apprit à cette occasion les rudiments du métier de son oncle et découvrit pas moins d’une demi-douzaine d’états. Il utilisa ces souvenirs dans plusieurs de ses films comme La Locomotive de Mickey (Mickey’s Choo-Choo), Dumbo (1941), Danny, Le Petit Mouton Noir (So Dear To My Heart, 1948) ou encore L’Infernale Poursuite (The Great Locomotive Chase, 1956). Il partagea sa passion avec plusieurs membres de son Studio, et notamment l’animateur de légende Ward Kimball, avec qui il traversa en 1948 plus de la moitié de l’Amérique pour visiter le Salon du Chemin de Fer de Chicago. Parmi ces passionnés, on compte aussi Ollie Johnston (animateur de M. Mouche, Triste Sire, et bien d’autres personnages mythiques), ou encore le machiniste Roger E. Broggie, qui l’accompagnèrent dans la conception du Carolwood Pacific, ce train modèle réduit qu’il avait construit sur sa propriété d’Holmby Hills, préfigurant ce que sera cinq ans plus tard le Disneyland Railroad d’Anaheim. Mais avant que cette attraction emblématique ne devienne une réalité, Walt lança deux autres projets liés aux trains qui, s’ils ne virent jamais le jour, influencèrent sensiblement sa création. Le 31 août 1948, quelques jours à peine après son retour du Salon de Chicago, il écrivit un mémo resté célèbre posant les bases d’un « Mickey Mouse Park », sorte de vision préliminaire de ce que sera Disneyland, dont la partie principale comportait déjà une gare. Et peu de temps après, il imagina une série de 24 maquettes animées consacrées au folklore et au patrimoine américains, qui devaient être transportées à travers le pays dans un train dont chaque wagon devait être dévolu à une région différente des États-Unis et à son histoire. Autant d’éléments que l’on retrouvera dans les différents Parcs Disney et notamment à Disneyland Paris. Mais il n’y a pas que Walt dont la vie a été marquée par le chemin de fer. Mickey aussi ! C’est en effet dans le train le ramenant de New York à Los Angeles que Walt imagina en 1928 cette souris par qui tout a commencé !... Chapitre 2 D’un continent à l’autre Depuis la construction de Disneyland Resort en 1955, les trains à vapeur sont devenus une icône des Parcs Disney à travers le monde. D’un côté, ils participent à cette nostalgie si chère à Walt que l’on retrouve dans Main Street, U.S.A, leur point de départ, et de l’autre, ils offrent une vue d’ensemble du Parc en en faisant le tour, délimitant par là même les frontières du rêve. Il était donc naturel que Disneyland Paris ait son Disneyland Railroad. Pour le concevoir, l’Imagineer Eddie Sotto est parti sur les traces de Walt Disney en se rendant au musée Henry Ford de Dearborn qu’il avait lui-même visité durant son séjour de 1948 à Chicago, ainsi qu’au California State Railroad Museum de Sacramento et au Travel Town Museum de Los Angeles. Les quatre trains de Disneyland Paris ont été conçus à partir du modèle original de Disneyland, le C.K. Holliday, revisité à travers les multiples références et informations collectées par l’Imagineer au cours de ces visites, et adapté aux besoins et à l’histoire spécifique du Parc européen. Chaque train se compose d’une locomotive de type 4-4-0 (« American »), d’un « tender », un wagon spécial renfermant l’eau et le carburant nécessaires au fonctionnement de la machine, et de cinq voitures pouvant accueillir une cinquantaine de personnes chacune. À l’intérieur, l’Imagineer Tony Baxter eut l’idée de disposer les bancs en U, orientés vers le côté du wagon et non les uns derrière les autres comme c’est le cas dans les autres Parcs Disney, afin de permettre aux voyageurs de mieux apprécier la vue, que ce soit les différents Lands de Disneyland Paris ou le diorama du Grand Canyon, sur lequel nous reviendrons. À chaque train sa personnalité Comme il est de tradition dans les différentes versions du Disneyland Railroad, chaque train possède sa propre identité, reconnaissable à travers des designs spécifiques et des éléments de décoration en référence à l’histoire de l’Amérique. Le premier train dessiné par Eddie Sotto (même s’il porte le numéro 3) est le G. Washington, qui rend hommage au premier président des États-Unis. En tant que train « présidentiel », il affiche une décoration très soignée, que ce soit son aigle sculpté, ses motifs en forme d’étoiles sur les essieux des roues et ses élégants vitraux. La locomotive n°2, la C.K. Holliday, reprend le nom de la première machine à vapeur de Disneyland. C’est aussi celui du colonel Cyrus Kurtz Holliday (1826-1900), fondateur de la ligne de chemin de fer Santa Fe Railroad, que Walt connaissait bien. Sa décoration, et notamment ses couleurs claires, ses vitraux et ses lampes en cuivre renvoient au style victorien de Main Street, U.S.A. La locomotive n°1 est inspirée de la Lilly Belle, la toute première machine construite par Walt Disney pour son domicile de Holmby Hills, ainsi baptisée en hommage à son épouse Lillian, et qui devint à son tour le modèle du train prototype de Disneyland Resort. La version de Disneyland Paris est baptisée W.F. Cody, en hommage au célèbre Buffalo Bill dont c’était le véritable nom (William Frederick Cody), et que l’on retrouve tout naturellement dans l’attraction Legends of the Wild West de Frontierland. Dernière machine en date, la n°4 doit son surnom d’ « Eureka » (« j’ai trouvé » en grec) tant au célèbre cri de ralliement des « forty-niners » au moment de la ruée vers l’or qu’à celui prêté au savant grec Archimède lorsqu’il découvrit le principe de la poussée qui porte désormais son nom.  Cette appellation relie donc de manière étonnante Frontierland à Discoveryland. Mais il faut savoir qu’à l’ouverture d’Euro Disneyland en 1992, trois trains seulement étaient en fonctionnement, le G. Washington, le C.K. Holliday et le W.F. Cody. De plus, le Parc ne comptait que trois gares, Main Street Station, Frontierland Depot et Fantasyland Station. Devant le succès du Parc en général et du Disneyland Railroad en particulier, une quatrième gare fut mise en service l’année suivante, à Discoveryland, ainsi qu’un quatrième train dont le thème reflète fort justement l’esprit de découverte commun aux pionniers américains et aux visionnaires. Tout est maintenant prêt pour le départ ! En voiture, s’il-vous-plaît ! Chapitre 3 Attention au départ ! Point de départ de notre voyage, voici Main Street Station. Plus qu’une gare, c’est un véritable portail entre le réel et l’imaginaire. Du côté du réel, son style architectural est clairement victorien, annonçant l’élégance de Main Street, U.S.A., et notamment celle du Plaza Gardens Restaurant situé à l’autre extrémité de la rue, et dont l’histoire est intimement liée au développement du chemin de fer. À cela s’ajoutent ces escaliers couverts en métal directement inspirés des voies d’accès aux trains surélevés de New York construits à la fin du 19e siècle. Quant à l’imaginaire, il emprunte volontiers aux autres Parcs Disney pour mieux construire l’histoire particulière de Disneyland Paris. La structure de la gare, encadrant le train de part et d’autre, doit en effet beaucoup à celle de l’attraction « it’s a small world » à Disneyland Resort, où le Disneyland Railroad passe entre la tour de l’horloge et le bâtiment principal (détail que l’on retrouve également à Disneyland Paris). Elle s’inspire aussi de la gare du Monorail située à l’intérieur du Disney’s Contemporary Resort de Walt Disney World Resort en Floride. Partant de là, Main Street Station est une voie royale pour découvrir les différentes destinations du Parc Disneyland. Affiches et vitraux à l’effigie des différents Lands sont autant d’invitations au voyage, un avant-goût des expériences qui attendent les voyageurs. Ils ont été inspirés à Eddie Sotto par les saisissantes peintures du restaurant Le Train Bleu, situé Gare de Lyon, représentant les différentes étapes du voyage qui attendait les passagers du Paris-Lyon-Marseille à la Belle Époque. Sur la piste des pionniers À peine quelques instants après, nous pénétrons dans le tunnel abritant le Grand Canyon Diorama qui assure la transition entre Main Street, U.S.A. et Frontierland. Ce vaste panorama de près de 80 mètres de long présente différents aspects de ce site spectaculaire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Faune (plus de 40 animaux), flore mais aussi vestiges d’habitations troglodytiques des anciens Amérindiens se découvrent à nos yeux tandis que des effets sonores et lumineux comme un orage et un arc-en-ciel viennent parachever le réalisme de chaque détail. Le Grand Canyon Diorama s’inspire à la fois du court-métrage Disney oscarisé Grand Canyon (1958) et du diorama construit la même année à Disneyland Resort. Pour ce faire, les Imagineers en charge du projet pour Disneyland Paris, sous la direction de Jeff Burke, se sont replongés dans les plans originaux du modèle américain et se sont rendus sur place pour visiter ses coulisses. Ils ont également repris la musique commune au film et à l’attraction, la Grand Canyon Suite du compositeur américain Ferde Grofé (1892-1972), et plus précisément le segment « On the trail », interprété par le Symphonie-Orchester Graunke, futur Orchestre Symphonique de Munich, qui avait aussi enregistré la musique du segment « Pierre et le Loup » de La Boîte à Musique (1946). À toute vapeur ! Après avoir longé les paysages à couper le souffle de Rivers of the Far West, nous arrivons à Frontierland Depot. Comme son nom l’indique, l’arrêt de Frontierland n’est pas une gare à proprement parler. Il s’agit bien d’un dépôt, où les trains peuvent s’arrêter et se ravitailler en carburant et en eau, grâce notamment à son château d’eau d’une contenance de plus de 7 000 litres – de quoi fournir de la vapeur pour trois tours de Parc ! Frontierland Depot se situe opportunément aux abords de Cottonwood Creek Ranch. À l’époque de la construction, en 1865, sa situation permettait de faciliter les déplacements de troupeaux directement de l’étable aux wagons à bestiaux. Aujourd’hui, le Disneyland Railroad ne transporte plus que des passagers, mais l’ancien Critter Corral et la grange du Cowboy Cookout Barbecue visibles par-delà la gare nous rappellent sa fonction première. Grâce à la collaboration de l’architecte Ahmad Jafari et du designer Pat Burke, Frontierland Depot est une reconstitution presque exacte de la toute première gare de Frontierland à Disneyland Resort en Californie - une manière de faire revivre ce lieu historique, transformée en 1966 pour l’ouverture de New Orleans Square. Tout comme son équivalent californien, notre dépôt est également relié au télégraphe, et en passant devant le bureau du contrôleur, on peut toujours entendre en morse les premiers mots que prononça Walt Disney lors de son discours inaugural pour l’ouverture de Disneyland, le 17 juillet 1955 : « To all who come to this happy place, welcome!» Tout un symbole ! Chapitre 4 Au cœur de la jungle Nous traversons maintenant la jungle luxuriante d’Adventureland, juste derrière Indiana Jones et le Temple du Péril. Pour recréer cet environnement exotique, les Imagineers ont travaillé en étroite collaboration avec Bill Evans, le jardinier qui avait conçu l’ensemble des paysages de Disneyland Resort pour Walt Disney. Ensemble, ils ont reconstitué ces paysages de jungle tropicale humide proches de ceux de l’Inde mystérieuse grâce notamment à des bambous de variétés et de tailles différentes. Nous pénétrons ensuite dans un nouveau tunnel. Celui-ci surplombe Pirates of the Caribbean, au niveau de la grotte secrète qui conduit au trésor. Cette position privilégiée a permis à l’Imagineer Chris Tietz de faire en sorte que les voyageurs du Disneyland Railroad puissent avoir un aperçu de cette séquence sans être vus des visiteurs de l’attraction. Ils peuvent ainsi apercevoir Barbossa et Captain Jack … en toute discrétion ! Seuls quelques squelettes placés au niveau du train sont les témoins de leur passage. Jamais en retard ! Dès la sortie du tunnel, nous voici en vue de Fantasyland Station, dominée par son élégante horloge, dans l’esprit des gares d’antan. Son architecture d’inspiration victorienne nous rappelle que nous nous trouvons juste derrière le théâtre de Meet Mickey Mouse, dans la partie britannique du Land, entre Toad Hall Restaurant et Alice’s Curious Labyrinth. Mais ses teintes rosées, ses proportions et ses courbes lui apportent une touche de fantaisie digne d’un dessin-animé : nous sommes bien à Fantasyland ! Il est temps de repartir et de profiter d’une vue unique sur le Land, entre The Old Mill d’un côté et Le Pays des Contes de Fées de l’autre. Nous arrivons alors à « it’s a small world » où le train passe juste derrière la tour de l’horloge. Cet itinéraire permet d’approcher au plus près l’extraordinaire façade de l’attraction, inspirée de celle créée par l’Imagineer de légende Mary Blair pour la version originale de Disneyland Resort, et d’apprécier ses nombreux détails et décorations. Au royaume des visionnaires Pour les visiteurs venant de Discoveryland, l’accès à Discoveryland Station se fait via un portail richement ouvragé flanqué de deux colonnes surmontées de globes métalliques dorés rappelant la sphère armillaire qui trône à l’entrée du Land. Une rampe permet d’accéder à la plateforme de la gare d’où l’on peut admirer une vue imprenable sur le Land, et notamment sur l’impressionnant X-Wing qui surplombe le Starport. Tandis que nous démarrons, la musique qui résonne à l’intérieur des trains n’est autre que celle du Visionarium, qui fut l’une des attractions emblématiques de Discoveryland entre 1992 et 2004. Interprétée par le prestigieux Sinfonia of London, elle est l’œuvre du compositeur Bruce Broughton (Chérie, J’ai Rétréci le Public, Silverado). Son orchestration grandiose reprend celle des grands classiques de la musique de film pour mieux donner à l’esprit de découverte une dimension intemporelle. Sur d’autres voies… Il est temps maintenant de retourner à Main Street Station. Notre voyage à bord du Disneyland Railroad s’achève, mais les passionnés du rail n’en sont pas encore à leur terminus. Disneyland Paris possède en effet de nombreux autres trains, à commencer par Big Thunder Mountain, qui dévale à toute vitesse les pentes de la fameuse mine de Thunder Mesa. À Indiana Jones et le Temple du Péril, c’est un incroyable réseau ferroviaire qui serpente à travers les ruines, construit par le Pr. Arnold, éminent collègue du Dr. Jones, afin de faciliter l’extraction du précieux matériel archéologique du site. N’oublions pas non plus Casey Jr. – Le Petit Train du Cirque, que salue le Disneyland Railroad d’un coup de sifflet lors de son passage à Fantasyland, ni les fameux « trains-fusées » d’Hyperspace Mountain dont les nombreux détails décoratifs – engrenages, soleil et étoiles – rappellent ceux de la Columbiad. Même la déesse Diane, représentée sur les harnais, est du voyage ! Les plus observateurs se souviendront enfin du train volant qui apparaissait au tout début du film d’introduction de l’attraction Armageddon : Les Effets Spéciaux (2002-2019) au Parc Walt Disney Studios. Il s’agissait en fait d’un extrait du film Le Voyage à Travers l’Impossible (1904) de George Méliès, librement inspiré de la pièce homonyme de Jules Verne et dont le design rappelle celui des machines volantes d’Albert Robida, l’artiste qui a inspiré les affiches rétro-futuristes de Discovery Arcade. Des voies ferrées aux voies célestes, il n’y a qu’un pas ! Source de l'article et des images : Insidears
Voir plus ...
Les trains du bonheur

3 years ago

Accessoiristes-réalisateurs, chaudronniers, ébénistes, menuisiers, tapissiers, peintres en lettres et bien d’autres : au total, ce sont plus de 250 Cast Members qui contribuent à la préservation du patrimoine de Disneyland Paris en mettant leur savoir-faire au service de la destination. Derrière les décors de Disneyland Paris se cachent des métiers issus de l’artisanat, bien souvent méconnus mais indispensables pour garantir le sens du détail qui caractérise la destination. Les Cast Members des Ateliers Centraux interviennent sur les parcs, les hôtels et Disney Village afin de faire voyager nos visiteurs dans différents univers. Lumière sur ces métiers d’art, gardiens de la magie de Disneyland Paris. Parmi les 250 talents qui évoluent aux Ateliers Centraux, une équipe d’une dizaine de Cast Members est spécifiquement chargée d’entretenir et de rénover les nombreux décors de Disneyland Paris. Ils sillonnent régulièrement les parcs pour faire un état des lieux des objets et accessoires qui nécessitent d’être rénovés. Ceux-ci sont ensuite déposés, restaurés en atelier selon des techniques traditionnelles, avant de retrouver leur emplacement d’origine. Pour cela, ces équipes travaillent en collaboration étroite avec les équipes de Walt Disney Imagineering qui leur fournissent un cahier des charges très précis à respecter. Ils définissent ensuite le procédé le plus adapté à la rénovation des accessoires. Certains objets ayant été chinés chez des antiquaires il y a près de trente ans, les Cast Members doivent parfois réaliser un minutieux travail de recherche afin de rénover le plus fidèlement possible les accessoires. Mais il ne s’agit pas toujours de redonner un « coup de jeune » aux objets : les accessoiristes-réalisateurs peuvent également travailler à partir d’objets achetés neufs, et le défi réside alors dans le fait de leur donner un aspect vieilli par le temps. Chaque année, pas moins de 500 accessoires sont ainsi remis en état. Les peintres en lettres s’occupent de la restauration des enseignes des boutiques, des restaurants, et même des inscriptions que l’on retrouve sur les wagons des trains à vapeur de Disneyland Railroad. Au moyen de techniques traditionnelles, ils interviennent selon les supports avec de la peinture à l’huile, de la feuille d’or ou de la feuille d’argent. Pour faire face aux intempéries et assurer une tenue dans le temps, ils utilisent parfois de la feuille de cuivre, peinte ensuite en dorée, comme c’est le cas par exemple pour les chevaux du Carrousel de Lancelot.  Une équipe d’une douzaine de chaudronniers intervient également sur les parcs, les hôtels, le Disney Village, ainsi qu’en coulisses. Ils sont notamment en charge de refaire les tronçons des rails des attractions, et peuvent aussi intervenir sur les véhicules qui circulent dans les parcs.  Récemment, ils ont ainsi refait plusieurs tronçons de l’attraction emblématique Big Thunder Mountain. La fermeture temporaire de la destination leur a permis de réaliser ces travaux de grande envergure en journée, sans avoir besoin de fermer l’attraction ou d’attendre la nuit. Ces Cast Members sont généralement recrutés avec, pour la plupart, une formation initiale d’accessoiriste-réalisateur, qui leur permet de maîtriser les différentes techniques de réalisation, comme le modelage, la réalisation de patines ou le moulage, et leur apporte la connaissance des différents matériaux utilisés (résines, peintures, plâtres, etc.). La transmission du savoir étant une valeur importante à Disneyland Paris, ils sont également formés en interne à d’autres métiers d’art afin d’élargir leur champ de compétences et de favoriser la polyvalence, comme la menuiserie, l’ébénisterie, la tapisserie, la verrerie, le cordage, ou même le matelotage (réalisation de nœuds marins en corde, visibles notamment sur les quelques vingt kilomètres de palissades et garde-corps en bambou d’Adventureland). Les chaudronniers sont quant à eux formés en interne à la soudure et à la ferronnerie. « Tous les objets et accessoires sur lesquels nous travaillons ont une vie qui leur est propre, certains étant présents sur les parcs depuis bientôt trente ans. Tous racontent une histoire » nous confie Eric, accessoiriste-réalisateur, mais également maître-verrier, et qui à ce titre est également chargé de la restauration de tous les vitraux des luminaires. « Il est important que nous respections cette histoire en travaillant de façon artisanale, pour obtenir un rendu le plus proche et le plus fidèle à l’objet d’origine, tout en prenant en compte l’évolution des normes de sécurité des techniques que nous utilisons ». Source : Insidears
Voir plus ...
Métier d'art

3 years ago

Allison a débuté son parcours à Disneyland® Paris en alternance, parallèlement à son MBA International Marketing & Communication Strategy. Six ans plus tard, elle évolue sur des projets tous plus créatifs les uns que les autres… même durant la fermeture. On vous fait un dessin ? Présente-nous ton équipe et ses missions. Dans mon service il y a deux entités : l’une dédiée à la gestion de projets, dont je fais partie, et l’autre à la création. Nous développons la plupart des supports « below the line » de l’entreprise – c’est-à-dire les supports de communication hors médias publicitaires*. Nous réalisons, par exemple, les visuels clés et logos des saisons, attractions, évènements ou anniversaires, ainsi que des shootings photos et vidéos pour mettre en avant les nouveautés, ou encore des communications sur site. Nous collaborons avec beaucoup de départements différents, sur des projets tout aussi variés ! Mon équipe est également garante du respect de l’image de notre marque : nous nous assurons que toutes les communications développées en interne ou en externe respectent la charte de Disneyland® Paris et celle des franchises : MARVEL, Star WarsTM, Pixar, etc.   Sur quels projets travailles-tu en cette période de fermeture temporaire ? Nous travaillons sur des supports pour Le Disney’s Hotel New York® – The Art of Marvel, Disney Junior Dreams Factory, Cars ROAD TRIP, Avengers Campus, et sur la mise à jour des chartes graphiques de nos Hôtels Disney®.   C’est quoi une journée type pour toi ? Beaucoup d’appels et de courriels ! Le matin, quand l’agenda le permet, j’échange avec chaque graphiste avec lesquels je travaille pour nous aligner sur les priorités de la journée. Ensuite, j’enchaîne les rendez-vous sur les sujets à venir, la préparation des briefs créatifs et le suivi des projets en cours… le tout en télétravail.   Ton conseil à quelqu’un qui débuterait le télétravail ? Gardez un rythme régulier ! Il peut être tentant de travailler en jogging depuis son lit ou de finir plus tard le soir. Je vous conseille d’instaurer une routine matinale pour bien attaquer la journée et de ne pas sauter la pause déjeuner, l’idéal étant d’éteindre l’ordinateur et de sortir marcher quinze minutes. En parlant d’ordinateur : mettez votre caméra lors de vos réunions ! Ça fait du bien de voir ses collègues. Dans mon équipe, nous organisons même une fois par semaine « un petit-déjeuner virtuel » tous ensemble pour nous changer les idées et maintenir le lien.   Peux-tu nous décrire ton meilleur souvenir sur un projet ? Le 25e Anniversaire ! Nous avons travaillé pendant des mois sur cette célébration, de la création de l’identité jusqu’à la réalisation des supports de communication sur site et à travers l’Europe. J’ai eu la chance de participer à l’inauguration : discours de la direction, spectacles, et même concert de John Legend devant le Château de la Belle au Bois Dormant à la nuit tombée avant Disney Illuminations… j’étais aux premières loges, à quelques mètres de la scène ! * Télévision, presse, affichage, Internet, radio, cinéma.
Voir plus ...
Cast Member

3 years ago

Il y a quelques semaines, nous vous parlions des diverses apparitions de Peter Pan dans notre parc. Cette semaine, nous poursuivons notre précédente visite de Fantasyland à travers les productions des Walt Disney Animation Studios allant des années 1940 à nos jours. Paquets cadeaux Les historiens de l’animation ont l’habitude de qualifier de « films d’anthologie » ou « package films » les productions de la période allant de 1942 à 1949 dans la mesure où il s’agit de compilations de courts et de moyens métrages, associant parfois le dessin-animé aux prises de vue réelles. Parmi ces productions, on compte Coquin de Printemps (Fun and Fancy Free, 1947), que nous évoquions dans notre première partie, ainsi que La Boîte à Musique (Make Mine Music, 1946), dans laquelle se trouve Pierre et le Loup, inspiré du conte musical de Serge Prokofiev. Intitulé « A Fairy Tale in Music », ce segment se retrouve tout naturellement transposé en miniature dans Le Pays des Contes de Fées, juste en face de la scène dédiée à Une Nuit sur le Mont Chauve, dont il partage plus d’un trait. En effet, non seulement leurs musiques ont été composées par des compositeurs d’origine russe, mais Pierre et le Loup fut un temps envisagé comme un segment possible pour Fantasia (1940). Prokofiev était même venu aux Walt Disney Animation Studios en 1938 pour présenter son œuvre à Walt.   L’autre dessin-animé de ce type représenté à Fantasyland est Le Crapaud et le Maître d’École (1949), et tout particulièrement le segment « La Mare aux Grenouille » racontant les « exploits » de Crapaud Baron Têtard. Celui-ci est tellement passionné d’automobiles qu’il va jusqu’à échanger son manoir ancestral contre un cabriolet. Volé, qui plus est. Heureusement, il pourra compter sur ses amis fidèles pour le sortir de ce mauvais pas et lui permettre de récupérer son bien !     Ce manoir, c’est Toad Hall Restaurant, que l’on peut admirer dans la partie britannique de Fantasyland. Son architecture, dans la plus pure tradition du style « Tudor », reprend celle du film et atteste des nobles origines de notre baron. Quant à la décoration, elle est à l’aune de la personnalité fantasque du propriétaire des lieux. Avez-vous remarqué la girouette juchée sur la tourelle à droite de l’entrée ? Elle évoque précisément cette passion dévorante pour les automobiles qui est au cœur du dessin-animé ! L’âge d’argent Cette période de renouveau pour les Walt Disney Animation Studios rassemble les longs-métrages allant des années 1950 à 1967 auxquels Walt a directement participé. Presque tous les dessins-animés de cette période sont représentés à Fantasyland, à l’exception du Livre de la Jungle (présent à Adventureland) et Les 101 Dalmatiens (cité sur Main Street, U.S.A.). Premier de cette lignée, sorti le 15 février 1950, Cendrillon fut un succès digne de celui de Blanche-Neige et les Sept Nains. À Fantasyland, on retrouve son univers à Princess Pavilion, mais surtout à L’Auberge de Cendrillon. Si le lieu regorge d’allusions au film, les Imagineers se sont particulièrement attachés à reconstituer la tour où elle réside d’après celle du dessin-animé, basée notamment sur des croquis du directeur artistique de légende Ken Anderson.   Alice au Pays des Merveilles (1951) tient une place de choix à Fantasyland, autour de deux séquences iconiques du film : la fameuse « Partie de Thé », qui a inspiré Mad Hatter’s Tea Cups et March Hare Refreshments, et la visite des jardins de la Reine de Cœur pour Alice’s Curious Labyrinth. Ces deux séquences ont comme trait commun d’avoir été designées par Mary Blair, figure majeure des Studios, qui avait été remarquée par Walt pour son style à la fois moderne et coloré. Pour Alice au Pays des Merveilles, elle avait eu l’idée d’ajouter des stries au crayon noir sur les haies du labyrinthe, comme un clin d’œil à John Tenniel, l’illustrateur original du roman de Lewis Carroll, apportant ainsi à ce dédale de verdure une texture et un relief qui ne demandaient qu’à être transposées dans le monde réel. On retrouve aussi sa marque dans les motifs qui décorent les tasses de Mad Hatter’s Tea Cups.   Pizzeria Bella Notte renoue bien évidemment avec la scène culte de La Belle et le Clochard (1955), que l’on retrouve peinte sur l’un des murs, tandis Joe le chef cuisinier et Tony le propriétaire du restaurant, sont représentés sur deux colonnes, l’un apportant des os, l’autre préférant offrir un plat de spaghettis, la spécialité de la maison, à nos deux amoureux !   (Photo prise avant 2020)   La Belle au Bois Dormant (1959) est évoqué à la fois dans Le Château de la Belle au Bois Dormant et La Confiserie des Trois Fées. Pour réaliser l’icône du Parc Disneyland, les Imagineers se sont tournés, entre autres, vers Les Très Riches Heures du Duc de Berry, un ouvrage du 15e siècle connu pour ses enluminures et ses miniatures, dont s’était également inspiré Eyvind Earle, le directeur artistique du film. Ce dernier en a tiré un style à la fois très détaillé, riche de nombreuses références historiques, et très géométrique, que l’on retrouve notamment dans la taille caractéristique des arbres autour du Château de Disneyland Paris.   Quant à Merlin L’Enchanteur, héros du film éponyme de 1963, on peut visiter sa boutique dans le Château de la Belle au Bois Dormant, remplie de toutes sortes d’objets d’époques diverses, aussi délabrée que sa chambre du château d’Hector.  Et pour ce qui est de l’épée mythique qui sera délogée de l’enclume par le futur Roi Arthur, on la retrouve dans la Cour du Château ainsi qu’au Pays des Contes de Fées. Un nouvel âge d’or Si Fantasyland fait la part belle aux films de Walt Disney, les Imagineers n’ont pas pour autant oublié les productions plus récentes, et notamment celles de la Renaissance de l’animation Disney, initiée en 1989. C’est au Pays des Contes de Fées, ouvert le 26 mars 1994, que ces nouveaux classiques font leur apparition à Fantasyland. C’est là qu’on peut retrouver La Petite Sirène (1989), et tout particulièrement le château du Prince Éric, réalisé d’après le design original du directeur artistique Michael Peraza, qui avait imaginé ce château aux formes originales, toutes en rondeur, et aux couleurs délibérément méditerranéennes.   De La Belle et la Bête (1991), seul film d’animation de l’histoire à avoir été nommé à l’Oscar du Meilleur Film, on peut admirer non seulement le village, mais également le château de la Bête, deux décors qui doivent beaucoup aux superbes études préliminaires de Hans Bacher, futur directeur artistique de Mulan (1998). Quant à la tête de tigre qui nous permet d’accéder à la Caverne aux Merveilles d’Aladdin (1992), elle constitue une étape décisive dans l’histoire de l’animation dans la mesure où il s’agit, avec le Tapis Volant, du premier personnage entièrement animé par ordinateur.   Et nous terminons notre voyage avec Raiponce (2010) et sa tour iconique. Une première version était présente dès l’ouverture de l’attraction, mais elle fut remplacée en 2010 par une nouvelle, plus fidèle au design de Dave Goetz et Dan Cooper pour le film. Elle trône juste au-dessus de la vallée où se trouve la chaumière de Blanche-Neige, comme si le temps et l’espace entre ces deux Classiques n’existaient plus. Et c’est bien là toute la magie de Fantasyland… Cet article ainsi que le précédent se base sur les attractions du parc telles qu'elles le sont en 2021. Nous aborderons le sujet sous un autre angles dans les prochaines semaines, afin de retracer les apparaitions de vos personnages préférés au cours des, bientôt, 30 années d'ouverture de notre parc. Alors rendez-vous très bientôt pour la suite de notre visite ! 🍎
Voir plus ...
Les films à Fantasyland - 2

3 years ago

Il s’agit d’une organisation fictive qui relie entre elles différentes attractions ou lands des parcs à thème Disney à travers le monde. Cette société a été fondée le 12 août 1538 en Italie à Porto Paradiso. Celle-ci rassemble des scientifiques, des explorateurs, des chercheurs, des artistes, des voyageurs des aventuriers du monde entier. Ses fondateurs comptent des membres éminents de la Renaissance comme Léonardo Da Vinci, Marco Polo ou encore Magellan. Le but de cette organisation ? Explorer les parties inconnues du monde. Le blason de la société reprend les principes directeurs de cette organisation : L’aventure est représentée par un galion, La romance est illustrée grâce à une sphère armillaire (ou astrolabe : instrument utilisé en astronomie pour modéliser la sphère céleste). La découverte est identifiée par le compas (une boussole), Et l’innovation est représentée par des outils d’artiste. Leur devise est la suivante : Nous, la Société des explorateurs et aventuriers, acquérons des connaissances grâce à l'exploration. Le quartier général de la société se trouvait dans le « Fortress Explorations » (attraction présente dans le port méditerranéen à Tokyo DisneySea). Membres éminents Les membres éminents de l'organisation sont les suivants : Harrison Hightower III Harrison Hightower III est le propriétaire de la Tower of Terror (Tokyo). Ce dernier n'hésite pas à recourrir à des pratiques un peu douteuses pour obtenir tout ce dont il a envie (idoles, artefacts, reliques...). Rien ne l'arrête. Lors d'un de ses voyages au Congo, il a volé la statue du Dieu protecteur d'une tribu, Shiriki Utundu. Après son retour dans son hôtel il est mort dans des conditions étranges. Depuis lors l'hôtel a été fermé et on dit qu'il est hanté par l'esprit d'Harrison Hightower III. Lord Henry Mystic Lord Henry Mystic est le propriétaire du Mystic Manor (Hong-Kong Disneyland) qu'il a transformé en musée pour y exposer sa collection de plus de 7000 objets. Il y vit en compagnie d'Albert, un petit singe rencontré lors d'un voyage en Papouasie Nouvelle-Guinée,  Lors d'un voyage à Bali, ce dernier a découvert une boîte à musique magique qui permet aux objets de prendre vie. Il est également lié à d'autres attractions comme Jungle Cruise (où il est mentionné dans une lettre) ou encore Soaring (où figure son portrait). Mary Oceaneer Mary Oceaneer est une capitaine réputée dans la recherche de trésors. Elle a des connaissances très poussées sur la cité antique de l'Atlantide dont elle sait d'ailleurs déchiffrer la langue. Lors d'un voyage en Floride (Typhoon Lagoon à Walt Disney World), son navire, le M.S. Salty IV, a fait nauffrage à cause d'un ouragan. Elle était souvent accompagnée de perroquets, d'abord Salty et ensuite Duncan. Des portraits d'elle et des photos de ses trésors ornent les bateaux de la Disney Cruise Line. Barnabas T. Bullion Barnabas T. Bullion est le fondateur et le président de la Big Thunder Mining Company. Son destin était de trouver de l'or. Une légende dit que l'esprit qui habite Big Thunder Mountain veille sur l'or que renferme la montagne. Malgré cela, l'exploitation de Big Thunder Mountain a commencé et depuis lors des catastrophes et des accidents arrivent sans cesse. Albert Falls Le Docteur Albert Falls était un scientifique, un théologien et un explorateur. Il était connu pour son sens de l'humour et son habileté à naviguer sur les rivières du monde en entier. Cette capacité lui permettra notamment de découvrir un temple englouti au Cambodge. En 1911, il fonde la Jungle Navigation Company pour améliorer le transport de marchandises sur les rivières de la jungle pour aider les aventuriers et les explorateurs.  C'est dans le quartier générale de sa société qu'il recevait les autres membres de la S.E.A. et les divertissait grâce à ses talents d'organiste. Sa petite fille, Alberta, est venue vivre avec lui à ses 8 ans car elle partageait sa passion pour l'aventure. A sa mort, elle devint la nouvelle présidente de le Jungle Navigation Company. C'est elle qui a lancé les croisières Jungle Cruise. Camellia Falco Camellia Falco est la fille du fondateur du Museum of Fantastic Fly, dont elle héritera plus tard. C'est la première femme à avoir intégré The Society of Explorers and Adventurers (S.E.A.). Elle cherche à faire évoluer la manière de voler. Adepte du voyage en mongolfière, elle développera aussi le Dream Flyer, un planeur insipiré des croquis de Léonardo Da Vinci. On raconte que depuis sa mort, son esprit rôde dans son musée et invite les visiteurs à s'évader dans un vol à bord du Dream Flyer (Soraring : Fantastic Flight). Et comme tous les membres du S.E.A., une paire de pagaies d'une de ses expéditions figure dans le restaurant The Tropical Hideaway (Disneyland Park). Jason Chandler Jason Chandler était un inventeur. Il fut secrétaire du président de la S.E.A. Tout en continuant à créer des inventions, il est devenu président de la société. Certaines de ses inventions seront d'ailleurs utilisées par son ami Barnabas T. Bullion dans Big Thunder Mountain. Alors qu'il essayait de sauver des mineurs prisonniers sous terre, il fut englouti avec sa machine de forage à cause d'un tremblement de terre. Malgré les recherches acharnées des mineurs, ils ne retrouvèrent pas Jason et aucune pépite d'or ne sorti plus jamais de Big Thunder Mountain. Mais il s'avère qu'il aurait survécu et qu'il soit parti dans le nord de la Californie pour fonder Discovery Bay (un land imaginé par Tony Baxter qui aurait du voir le jour à Disneyland, et dont certaines idées furent réutilisées dans d'autres parcs Disney).   Et Disneyland Paris, là-dedans ? Trois éléments sont en lien avec cette société : Sur les bagages se trouvant à l’entrée de l’Explorers Club Restaurant (aujourd’hui Colonel Hati’s Pizza Outpost), on pouvait trouver un autocollant avec les lettres S.E.A. Source : Chronique Disney Le dirigeable qu’on retrouve au Café Hypérion (Discoveryland) appartient au Capitaine Brieux, qui est membre de la S.E.A. L’un des prétendants de Melanie Ravenswood de Phantom Manor s’appelle Captain Rowan D. Falls. À en juger par son nom de famille et sa profession, capitaine du Mark Twain Riverboat, il pourrait être un parent ou un ancêtre du Dr Falls. Photo de la Stretch room avec le Capitaine Rowan D. Falls (source : Androland) Nous espérons que vous avez aprécié ce voyage à travers l'histoire de nos parcs car ceci n'est que le début de l'aventure. En effet, Disney nous prépare en ce moment même une nouvelle série sur cette organisation d'explorateurs qui arrivera dans les prochains mois sur Disney+ ! Alors préparez votre paquetage car l'aventure nous attend !   Source : https://disney.fandom.com/wiki/Society_of_Explorers_and_Adventurers  
Voir plus ...
SEA

3 years ago