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En ce week-end de Saint-Valentin, nous avons eu envie de partager avec vous notre sélection des endroits les plus romantiques de Disneyland Paris. Et vous, quels sont les vôtres ?   Le Château de la Belle au Bois Dormant Pour ses couleurs pastel, et ce mélange particulièrement raffiné d’architecture et de nature. De quoi se prendre un instant pour Aurore et Philippe ! Pour une visite entre amoureux, privilégiez le matin, dès votre arrivée, vous y serez plus tranquilles ! A l'inverse, vous pouvez aussi y venir le soir, au coucher du soleil, pour y apercevoir sa lumière au travers des vitraux, les rendant proprement magique ! Horse-Drawn Streetcars Pour une véritable remontée dans le temps à travers Main Street au rythme tranquille d’un tramway tiré par un cheval, nous vous invitons a emprunter Horse-Drawn Streetcars ! Ses sorties sont assez rares, alors si vous avez la chance de le croiser, prennez quelques minutes pour y grimper, rendez-vous alors à town square, entre le gazebo et la gare de Main Street ! Profitez-en plutôt en début de matinée, lorsque Main Street est encore calme. Mad Hatter’s Tea Cups Laissez-vous emporter par le tourbillon d’une valse étourdissante à bord d’une des tasses de l’attraction. Attendez que la nuit tombe et que s’allument les lampions multicolores de l’attraction. C’est encore plus magique !Petite astuce pour les intrépides : il paraîtrait que la tasse violette soit la plus rapide ! On vous laisse en juger par vous même 😊 Le Puits aux Souhaits Situé derrière la scène du chateau, au pied de ce dernier, c'et l'endroit idéal pour déclarer sa flamme à l’être aimé, là où Blanche-Neige et son Prince se sont vus pour la première fois ! Attention, cet espace n'est pas accéssible durant les parades et spectacles, faites donc attention aux horaires de ceux-ci avant votre visite ! Et n’oubliez pas de faire un vœu avant de partir : c’est la tradition ! Eve et Wall-E Après un voyage ébourifant à bord de Star Tour, prenez quelques instant de repos bien mérités près de ces deux adorables petits robots avant de vous envoler pour les étoiles à Hyperspace Mountain ! L’Auberge de Cendrillon Un bon endroit pour partager un repas avec votre moitée est l'Auberge de Cendrillon. Pour des instants tendres et complices, installez-vous dans l’élégante cour de l’Auberge, près du puits et du carrosse, au cœur d’un royaume baignant « dans le romantisme et les traditions ». Et pour un dîner romantique, n’hésitez pas à demander une des alcôves de l’autre côté de la cheminée. C’est plus intime ! A noter : pensez à réserver, l'endroit est très demandé ! 😉 La Cabane des Robinsons Pour voir Adventureland s’illuminer quand la nuit tombe, depuis le pont d’observation, bercés par les doux bruits de la jungle tropicale, grimpez dans la Cabane des Robinsons ! Les décors ont étés rénovés récemment, pour un voyage encore plus immersif ! Thunder Mesa Riverboat Landing Laissez-vous glisser sur les eaux calmes de Rivers of the Far West dans l’une des confortables cabines du Molly Brown. Faites attention, l'attraction ferme lorsque la nuit tombe, alors renseignez-vous avant pour ne pas rester a quai ! La Place de Rémy Pour déambuler dans « la ville de l’amour » revisitée par les artistes des studios Pixar, sur un air d’accordéon, faites une étape sur la Place de Remy … Profitez-en pour admirer la fontaine de champagne au mileu de la place et peut être croiserez-vous Colette et Linguini – ils ont garés leur scooter tout près ! Captain Jack’s – Restaurant des Pirates Rendez-vous pris pour savourer un délicieux dîner aux chandelles, en tête à tête, avec vue sur un paisible lagon des Caraïbes au clair de lune… Là aussi, pensez a réserver, et n'oubliez-pas : pas besoin d’y chercher un trésor, vous l’avez en face de vous ! 🥰   C'est ainsi que s'achève notre liste des 10 meilleures lieux les plus romantiques de nos parcs ! Et vous, lequel vous fait le plus réver ? 😊
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Lieux les plus romantiques

3 years ago

La semaine dernière, nous vous parlions des diverses apparitions de Peter Pan dans notre parc. Cette semaine, pour continuer notre série, nous poursuivons notre visite de Fantasyland à travers les productions du premier âge d’or des Walt Disney Animation Studios (1937-1942). La première Princesse Disney Notre florilège commence tout naturellement par Blanche-Neige et les Sept Nains (1937), le tout premier long-métrage animé des Studios, évoqué dans l’attraction Blanche-Neige et les Sept Nains, la boutique La Chaumière des Sept Nains et le Pays des Contes de Fées. L’une des grandes forces du film tient à son équilibre parfait entre l’émerveillement et la peur, grâce à une animation de haut vol et à des effets spéciaux derniers cris pour l’époque, notamment dans la scène de la fuite dans la forêt et la transformation de la Reine. L’organisation de l’attraction et de la boutique reposent sur la même idée. Dans la première, l’émerveillement est présent à chaque fois que nous sommes en compagnie de Blanche-Neige, au début dans la chaumière des Nains ou à la fin avec son Prince. Et pour ce qui est de la peur, elle saisit immanquablement le visiteur lorsqu’il se retrouve, tout comme notre Princesse, perdu dans la forêt, poursuivi par la Reine devenue Sorcière. Dans le même esprit, La Chaumière des Sept Nains se découpe en deux parties, avec d’un côté, l’inquiétant château de la Reine, qui prolonge le thème de la file d’attente de l’attraction, et de l’autre la fameuse chaumière. Pour rendre cette dernière encore plus chaleureuse, les Imagineers se sont attachés à reconstituer avec beaucoup de respect la scène dans laquelle les animaux font la lessive dans la mare au son de « Sifflez en travaillant », ainsi que la décoration intérieure de la maison. On y retrouve ainsi un grand nombre de détails inspirés du film, comme les outils, les différents ustensiles de cuisine, ou encore les noms des nains sculptés sur les lits. La façade de la boutique possède quant à elle sa propre histoire, liée à plusieurs Classiques Disney. À Disneyland Paris, son architecture en forme de beffroi et ses vitraux caractéristiques offrent une transition idéale entre l’esthétique du Château de la Belle au Bois Dormant et celui de la méchante Reine. Pour autant, ils furent envisagés dès 1954 par les concepteurs du Parc californien pour une boutique de vêtements pour enfants baptisée à l’époque Fantasia of Disneyland. Et dans les années 2000, elle devint la Bibbidi Bobbidi Boutique, où les plus jeunes visiteurs peuvent se voir transformés en princesses ou en chevaliers, sous l’égide de la Fée Marraine de Cendrillon.     De la Toscane à la Bavière En 1940 sortait Pinocchio sur les écrans américains, dont la chanson « Quand on prie la bonne étoile » allait devenir l’hymne Disney par excellence. À Disneyland Paris, on retrouve l’univers du film dans Les Voyages de Pinocchio, à La Bottega di Geppetto, et au Chalet de la Marionnette. Là encore, les Imagineers se sont attachés à reproduire fidèlement l’atmosphère tendre et chaleureuse du film, et notamment de l’atelier de Geppetto, tant dans l’attraction que la boutique, en recréant les horloges et boîtes à musique dessinées à l’origine par Albert Hurter, illustrateur d’origine suisse à qui Walt Disney avait confié le design de nombreux éléments d’inspiration européenne. Comme pour Blanche-Neige et les Sept Nains et Peter Pan’s Flight, les couleurs des différents personnages de l’attraction ont été aussi particulièrement travaillées afin de s’approcher au plus près des couleurs originales du dessin animé, tout en tenant compte du rendu propre à la lumière noire. Plus largement, l’esthétique de Fantasyland s’inspire directement de celle du village de Geppetto. Comme l’a montré l’historien de l’animation Robin Allan, pour le Classique animé, l’illustrateur Gustaf Tenggren s’était largement inspiré de la ville de Rothenburg en Bavière, connue pour avoir conservé intacte son architecture médiévale, et dont il a adapté certains édifices en leur apportant une touche « animée ».  Partant de là, l’Imagineer en charge de Fantasyland Tom Morris et son équipe ont repris ces mêmes principes pour le village de Fantasyland, et notamment le « squash and stretch », cette élasticité qu’ont les personnages, transférée à l’architecture, ce qui donne au visiteur l’impression de se promener à l’intérieur d’un dessin-animé.     Variations sur une Fantaisie Autre chef d’œuvre sorti la même année que Pinocchio, Fantasia, véritable concert animé dont deux segments sont mis à l’honneur à Disneyland Paris. « Une Nuit sur le Mont Chauve », basé sur le poème symphonique de Modeste Moussorgski, est idéalement représenté dans l’univers miniature du Pays des Contes de Fées, fidèle en cela à la vision de Walt Disney qui voyait en Chernabog un immense Gulliver au milieu d’un village lilliputien. À la différence qu’ici, ce sont les visiteurs qui semblent les géants ! Et pour ce qui est de la séquence « La Symphonie Pastorale » qui transpose la musique de Beethoven dans un univers mythologique, elle est évoquée dans une scène au début du Pays des Contes de Fées ainsi qu’à Fantasia Gelati, sous la forme d’une fresque à la fois élégante et drôle, sur laquelle Bacchus et les Centaures se régalent des glaces de la boutique. On y retrouve l’esprit des décors originaux du film signés entre autres par l’artiste de légende Ken Anderson, qui s’était inspiré pour l’occasion des paysages idylliques du Lac Majeur. Un vrai paradis sur terre !     « Sommes-nous prêts, Casey ? » Dernier film de cet âge d’or présent à Fantasyland, l’incontournable Dumbo (1941), dont les Imagineers de Disneyland Paris ont repris deux moments mythiques, à commencer par la séquence « Le train du bonheur », que l’on retrouve à Casey Jr. – le Petit Train du Cirque. Mais saviez-vous que Casey était déjà apparu au cinéma avant Dumbo ? Ce personnage iconique figurait en effet quatre mois avant la sortie du film dans Les Secrets de Walt Disney (The Reluctant Dragon), une visite scénarisée des Walt Disney Animation Studios présentant les différentes étapes de la fabrication d’un dessin-animé. Au département des effets sonores, notre visiteur rencontrait une équipe en train de réaliser les bruitages d’une séquence autour d’une gentille petite locomotive. Casey était né ! Quant à Dumbo the Flying Elephant, il s’agit d’un étonnant numéro de cirque digne de celui du film, dans lequel notre petit éléphant s’envole dans les airs, soutenu par son ami Timothée et sa plume… magique ! On se donne rendez-vous dans quelques jours pour la suite de ce voyage à travers les films produits des années 1940 à nos jours !
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Les films à Fantasyland

3 years ago

Présentation Ravensburger divertit petits et grands depuis 1883. Au départ, c’est avec l’idée d’associer divertissement et apprentissage qu’ils créent leurs jeux. Leur slogan : Learning by doing (l’apprentissage par la pratique). Le premier jeu tirera son nom d’une œuvre de Jules Verne (Le Tour du monde en 80 jours) et se nommera : “A Trip Around the World”. Par la suite, d’autres jeux seront créés et c’est en 1964 que les puzzles feront leur apparition. Leur célèbre logo constitué du triangle bleu fera quant à lui son apparition en 1974. Grâce à leur adaptation constante aux nouvelles technologies, certains de leurs jeux seront sacrés jeu de l’année. D’autres (comme le Labyrinthe ou Croque Carotte) quant à eux deviendront des classiques. Dernièrement, ils ont sorti une série de puzzles, un jeu de société et trois extensions basés sur l’univers des méchants Disney : Villainous. On vous conseille vivement de les tester. Saviez-vous que Ravensburger avait même ouvert un parc d’attractions en Allemagne ? Avantages Un prix attractif. Des produits de qualité. Visée pédagogique des jeux (notamment ceux pour enfant). Un savoir faire ancestrale adapté aux technologies actuelles. Historique Disneyland Fans Paris et Ravensburger ont noué un partenariat début 2021. A cette occasion, Ravensburger a offert 3 jeux de base Villainous et 3 extensions qui seront mis en jeu lors d’un concours. Contact Site Internet : http://www.ravensburger.com/ Page Facebook : https://www.facebook.com/Ravensburger Mail : info@ravensburger.de Téléphone :                           France : +33 389 50 65 00                           Belgique : +32 2 478 49 75
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Ravensburger

3 years ago

Le 5 février 1953, Peter Pan sortait sur les écrans américains et s’envolait vers le succès. Célébrons ensemble cet anniversaire en suivant Peter et ses amis à travers l’histoire de Disneyland Paris… à la file indienne ! Dans ce premier article de notre nouvelle série "Disneyland Paris par les classiques", nous commençons par Peter Pan ! Judicieusement situé au nord-ouest de Fantasyland, non loin de la porte d’Adventureland menant à Pirates of the Caribbean, Peter Pan’s Flight est un hymne à nos rêves d’enfance et d’aventure. Créée originellement pour Disneyland Resort en 1955, c’était l’attraction en ambiance nocturne préférée de Walt qui adorait son concept inédit pour l’époque et déjà totalement immersif : un vol de Londres au Pays Imaginaire, magnifié par la luminescence magique de la lumière noire. Le fait est que ce type de parcours scénique ou « dark ride » se prête tout particulièrement à ce voyage, l’ambiance nocturne rappelant la soirée étoilée lors de laquelle les enfants Darling rencontrent Peter et s’envolent avec lui pour le Pays Imaginaire. Et pour poursuivre notre aventure, direction Adventure Isle où l’imposant Skull Rock domine Cannonball Cove du haut de ses 12 mètres. C’est là que, dans le dessin-animé, Peter vient au secours de Lily la Tigresse prisonnière de Crochet. À sa suite, les visiteurs peuvent accéder à l’intérieur et surveiller les alentours depuis la bouche ou les yeux sans crainte d’être vus. Il faut dire que le lieu n’est quand même pas rassurant, d’autant que deux lanternes placées dans les orbites donnent à ce crâne un regard des plus troublants… Quant à l’impressionnant Galion des Pirates qui mouille dans la crique, il fut de nombreuses fois le théâtre des exploits de Peter lors de différents spectacles renouant avec les plus grandes scènes du film. Pour ce faire, les metteurs en scène de Disneyland Paris sont toujours particulièrement attentifs au respect du Classique original. Emanuel Lenormand se souvient : « Quand j’ai écrit le spectacle Peter Pan à la rescousse pour Adventureland en 2004, j’ai passé des heures à regarder les aventures de Peter Pan et du Capitaine Crochet et à me plonger dans tous leurs dialogues afin que mon spectacle colle le plus possible au film et à l’image que les gens en ont. » Parmi les admirateurs du film, les passionnés d’art et d’histoire apprécieront d’ailleurs les décors et études graphiques du film exposés tant dans la salle « Fantasyland » de Walt’s – An American Restaurant que dans la vitrine dédiée au design des personnages - en l’occurrence Clochette -, à Animation Celebration. Quant à ceux qui préfèrent faire la fête avec leurs Personnages préférés, ils pouvaient les retrouver lors des différentes parades de notre destination, de La Parade Disney (1992) à Disney Stars on Parade (2017), en passant par La Parade des Rêves Disney (2007), dont le char des « Rêves de Fantaisie » représentant le Jolly Roger répandait une douce odeur de bonbon, comme un parfum d’enfance. Sans compter le Festival Pirates et Princesses (2018-2019), lors duquel le Parc Disneyland se transformait en un incroyable terrain de jeu pour Personnages et visiteurs ! Au cours de l’histoire du Parc, Clochette a elle-aussi participé à de nombreux événements. Dans La Magie Disney en Parade (2012), on découvrait la facétieuse petite fée cachée juste derrière le char "Fêtons la Magie", et dans la Disney Cinema Parade (2002), qui racontait la fabrication d’un film, elle surgissait d’une bobine. Elle accompagnait Mickey dans le jardin magique de la parade Disney’s Fantillusion (2003), et aidait Peter à rétablir la magie de la deuxième étoile dans Disney Dreams ! (2012). Un spectacle pyrotechnique lui fut même consacré, Les Feux de la Fée Clochette (1998), dans lequel on pouvait la voir voler au-dessus du Château de la Belle au Bois Dormant et illuminer le Parc Disneyland de milliers d’étoiles. Et après tant d’émotions, pourquoi ne pas rejoindre le Disneyland Hotel, dont Clochette est aussi l’icône, et tout particulièrement l’une des quatre suites « Tinkerbell » qui regorgent de références à la plus adorable des fées ? Tableaux reprenant des scènes du film, mobilier à son image : tout est fait pour prolonger la magie. La conclusion idéale d’une journée passée à rêver d’aventure ! C'est tout pour aujourd'hui ! Cette série continuera par faire un tour d'horizon de ce qui nous attend, puis dans les prochaines semaines avec les autres grands classiques d'animations, à commencer par Blanche-neige ! 🍎
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Peter Pan dans le parc

3 years ago

Bien que la destination soit temporairement fermée jusqu’au 2 avril, plusieurs Cast Members – les Magic Keepers (Gardiens de la Magie) – s’affairent actuellement à préparer nos deux Parcs Disney et Hôtels Disney afin qu’ils soient plus magiques que jamais pour leurs réouvertures respectives. Vous sachant curieux, nous sommes allés observer pour vous quelques détails quant aux travaux de réhabilitation en cours, en plus des projets d’envergure, tels que la nouvelle expérience sur le thème de Cars, le Disney’s Hotel New York – The Art of Marvel ou Avengers Campus. 🚀 Buzz Lightyear Laser Blast La réhabilitation majeure de l’une des attractions favorites des visiteurs se poursuit ! Au programme : remise en peinture intégrale, modernisation des effets lumineux en intérieur et extérieur, passage en éclairages LED sur toute l’attraction, remplacement des cibles interactives, travaux d’étanchéité sur les façades et la toiture, et création d’un nouveau design graphique pour l’entrée dont vous pouvez découvrir un premier aperçu en photo !   🍎 Blanche-Neige et les Sept Nains Le dark-ride inspiré du premier classique d’animation de Walt Disney se voit actuellement changer tous ses projecteurs blacklight (lumière noire) avec un nouveau rendu sans commune mesure. Les peintres de notre destination préférée en profitent également pour retoucher toutes les scènes de l’attraction et notamment redonner leur splendeur aux Sept Nains, entre autres. À noter que l’attraction voisine Les Voyages de Pinocchio connait également une petite cure de jouvence côté peinture !   🐍 Indiana Jones et le Temple du Péril Une aventure avec Indiana Jones, ça secoue forcément ! Cependant, dans le but de toujours améliorer l’expérience des visiteurs, les équipes Maintenance de Disneyland Paris changent actuellement le moteur du lift (montée mécanique) de l’attraction, intégrant un changement de technologie qui permettra de mieux gérer la vitesse de montée du véhicule, et ainsi rendre l’aventure de nos visiteurs encore plus confortable.   🌍 « it’s a small world » Les Magic Keepers sont également en train de rénover la grande fontaine située à l’entrée de « it’s a small world », en veillant à ce qu’elle soit en excellent état pour accueillir bientôt nos visiteurs. 🇺🇸 Le Gazebo de Main Street, U.S.A. Après vingt-huit ans de bons et loyaux services, le Gazebo en bois situé au cœur de Town Square sera totalement remplacé d'ici la réouverture du parc. Il sera alors complètement démontée et une structure d'aparence identique, mais faite de matériaux plus durables (résine), prendra sa place pour une meilleure résistence aux conditions climatiques et aux milliers de visiteurs qui y passent chaque jours, mais aussi pour faciliter sont entretien !   🎞 Front Lot À la réouverture prochaine de notre destination, tout le sol de Front Lot aura été remis à neuf entièrement – les travaux avaient commencé il y a dèja plusieurs mois – pour une matière antidérapante ! De même, l'écoulement des eaux devrait être revu pour éviter les flaques les jours de pluie !   🌳 Disney’s Newport Bay Club et Disney’s Sequoia Lodge Au Disney’s Sequoia Lodge, la réhabilitation des façades des différents bâtiments de l’hôtel se poursuit, tandis que du côté de l’hôtel voisin, le Disney’s Newport Bay Club, un nouvel aménagement d’espaces verts – incluant un nouveau sol – a été imaginé et réalisé pour l’entrée de l’hôtel (côté Lac Disney), et son phare iconique a été entièrement réhabilité !   🍽 Allez… une dernière petite information en bonus : de nouveaux parasols thémés aux couleurs de différents restaurants ont été installés sur certaines terrasses extérieures, comme par exemple à Casey’s Corner et Au Chalet de la Marionnette ! Dans l’attente de protéger nos visiteurs du soleil à l’arrivée des beaux jours printaniers !  
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Travaux Disneyland

3 years ago

Après "it's a small world" et Phantom Manor, notre série musicale se poursuit avec ce spectacle incontournable du Parc Walt Disney Studios dont la bande originale est un ingrédient essentiel de la magie.  Il y a des réactions qui ne trompent pas. Dès que l'on entend les premières notes de Mickey et le Magicien, on se sent transporté dans un autre monde ! Les frissons parcourent notre corps, l'émotion est déjà là ! Mais qu’est-ce qui rend la musique de Mickey et le Magicien aussi… magique ? Un peu de magie et de poussière de fée Mickey et le Magicien, c’est déjà une histoire originale, créée en juillet 2016 spécialement pour Disneyland Paris, et qui nous ramène aux sources de la magie Disney. Nous voici transportés dans le Paris du début du 19ème siècle, dans l’atelier mystérieux d’un grand Magicien, dont l’assistant n’est autre que Mickey. Alors qu’il a pour mission de ranger les lieux, notre jeune apprenti va se laisser emporter par sa soif d’apprendre la magie. Mais rien ne va se passer comme prévu et il va se retrouver transporté malgré lui dans les univers les plus magiques des films Disney, de Cendrillon à La Reine des Neiges, en passant par La Belle et la Bête, Aladdin et Le Roi Lion. Fort des enseignements qui lui seront délivrés au cours de ses rencontres, il trouvera le secret de la vraie magie, celle qui réside en chacun de nous… Pour accompagner Mickey dans ce voyage initiatique, la musique joue un rôle crucial. Comme l’explique Niels, du site Capturing Disney Parks, la bande-originale de Mickey et le Magicien « présente des chansons connues de tous tirés de nos films Disney favoris, mais revisitées dans l’esprit des comédies musicales de Broadway. » L’artisan de cette somptueuse partition n’est autre que Joel McNeely, connu notamment pour ses musiques de Peter Pan 2 : Retour au Pays Imaginaire (2002), de la série des Clochette, ou encore du spectacle nocturne Disney Dreams ! (2012). Pour le compositeur, le projet a débuté lors des séances de travail rassemblant l’ensemble des créateurs du spectacle, parmi lesquels la chorégraphe Tatiana Seguin, qui n’a pu s’empêcher de danser dès qu’elle a entendu ses premières propositions musicales. Chansons éternelles Le fait est que la danse est au cœur du spectacle, et pour chaque tableau, le compositeur a imaginé de nouveaux arrangements particulièrement entraînants des airs classiques de Disney. « Bibbidi-Bobbidi-Boo » est devenu une marche festive digne d’une opérette de Jacques Offenbach et « Tendre Rêve » a pris des accents de valse à la Johann Strauss. « C’est La Fête » débute par un clin d’œil à la France à travers l’accordéon,avant de se transformer en une véritable musique qui nous émerveille lors des spectacles de cirque et dont l’orchestration rappelle tantôt L’Entrée des Gladiateurs de Julius Fucik, tantôt les musiques que Nino Rota a écrites pour des films comme La Strada ou encore Huit et Demi de Federico Fellini, des classiques du genre. L’arrangement de « L’Histoire de la Vie » et de « Busa » puise quant à lui ses racines aussi bien dans le classique animé de 1994 que dans la comédie musicale, en jouant abondamment sur les percussions et la flûte ethnique. Et pour « Je suis ton meilleur ami », extrait d’Aladdin,les créateurs du spectacle se sont dirigés vers un numéro de claquettes chorégraphié par James Doubtfire. Or, il se trouve que la musique originale d’Alan Menken pour cette séquence est un hommage à Cab Calloway et Fats Waller, deux légendes du jazz dont la musique se prête naturellement à ce type de danse, comme on peut le voir dans Stormy Weather (1943) ou dans Living In a Big Way (1935). Partant de là, Joel McNeely a imaginé cet arrangement survolté, en y ajoutant une touche « jungle », reconnaissable à son jeu typique sur les toms basses de la batterie. Seule « Libérée, Délivrée » ne contient pas de numéro dansé. Le compositeur est donc resté proche de la mythique orchestration écrite par Dave Metzger pour le film. Or, pour magnifier toutes ces couleurs orchestrales, il fallait bien des musiciens d’exception. C’est la raison pour laquelle la bande-son du spectacle a été enregistrée par la fine fleur des musiciens anglais, dans les célèbres studios d’Abbey Road à Londres. Comme une étincelle… Mais la musique de Mickey et le Magicien ne se contente pas de revisiter des classiques. Comme l’explique encore Niels, « le spectacle possède son propre thème musical qui unit à la perfection les différentes scènes. » Ce thème, c’est celui de la chanson « Let the Magic Shine », écrite par Brendan Milburn et Valerie Vigoda, qui avaient déjà écrit plusieurs titres pour la franchise Clochette, et avaient participé à l’écriture de « Vive la vie », la chanson de La Célébration Halloween de Mickey. Quant à son arrangement, il est l’œuvre de Scott Erickson, à qui l’on doit de nombreux titres pour Disneyland Paris, et qui avait également participé en son temps à l’écriture de « Vive la vie ». Pour « Let the Magic Shine », il a imaginé un grand crescendo, partant de sonorités douces et scintillantes pour arriver progressivement à un ensemble riche et festif, avec cuivres et percussions pop, pour conclure le spectacle en beauté. Cette version a ensuite été confiée à Joel McNeely, qui a utilisé ce thème comme fil rouge tout au long du spectacle, en le transformant au gré de l’histoire. On l’entend pour la première fois au tout début, sous la forme d’une ballade chantée, tandis que Clochette explore l’atelier du Magicien. Puis il apparaît instrumentalement dans les différentes séquences dialoguées, que ce soit sous forme de ritournelle en notes piquées ou sous forme d’« underscoring », accompagnant au plus près dialogues et mise en scène, un peu comme dans un film, avant le grand final. Comme on peut le voir, des numéros chantés au thème principal, la musique de Mickey et le Magicien est un vrai travail d’orfèvre. Et ce sont tous ces ingrédients qui participent à rendre ce spectacle « féérique du début à la fin », comme le dit la bloggeuse Lady Thumper. Comme une étincelle qui a « le pouvoir de remplir nos cœurs d’espoir »…  
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Let the magic shine !

3 years ago

Après avoir retracé l’histoire de la chanson « it’s a small world (after all) » l’année dernière, nous poursuivons notre voyage à travers nos musiques d’attraction favorites avec celle de Phantom Manor.   La musique de Phantom Manor est l’une des plus appréciées des visiteurs et des fans de Disneyland Paris. Comme le précise Thomas, du site Phantom Manor Legends, « Le fait que la musique ait été réfléchie très tôt lors de la conception de l’attraction démontre parfaitement à quel point la place de la musique est primordiale à Disneyland Paris afin de transmettre l’histoire et l’émotion aux visiteurs. »     Des pirates aux fantômes La musique de Phantom Manor, c’est d’abord un thème, le fameux « Grim Grinning Ghosts », sous-titré « the screaming song », qui fut composé pour la Haunted Mansion, la version originale de l’attraction située à Disneyland Resort en Californie. Les paroles sont l’œuvre de X. Atencio, qui avait écrit celles de « Yo Ho ! (A Pirate’s Life For Me) » quelques années auparavant. En tant qu’auteur et scénariste, son rôle était d’unifier les deux atmosphères de l’attraction, à savoir le macabre et l’humour. C’est ainsi que, dès la première phrase, il présente ses fantômes comme effrayants (« Grim Grinning Ghosts / de sinistres fantômes grimaçants) mais en même temps sympathiques (« come out to socialize » / surgissent pour se faire des amis). X. Atencio     On retrouve un procédé similaire dans la musique composée par Buddy Baker (Impressions de France, Les Aventures de Winnie l’Ourson). On y retrouve des intervalles dissonants, créant un sentiment étrange voire angoissant, mais pour autant le compositeur a soigneusement évité la « quarte augmentée », surnommée le « Diabolus in Musica ».  Le résultat est à la fois sombre et léger, typique de l’ambiance que Walt Disney avait imaginée pour son attraction.    Buddy Baker   Symphonie funèbre et triomphale Une fois le scénario original de Phantom Manor mis sur pied, il semblait évident à Jeff Burke, l’Imagineer en charge de la conception de Frontierland, que l’histoire tragique de Mélanie Ravenswood devait être racontée de manière originale par rapport aux versions américaines et japonaise de l’attraction. Compte tenu de la dimension multiculturelle de Disneyland Paris, il n’était pas possible de faire appel à un narrateur tout au long du parcours comme c’est le cas dans les autres versions. La musique avait donc un rôle crucial à jouer, tant en termes d’ambiance que de narration. Une première expérience fut tentée par l’illustrateur et musicien Christian Hope, avec la complicité du musicien Marco Monahan et de l’ingénieur audio, Paul Ricchiuti. L’objectif de ces artistes était d’exprimer au mieux l’ambiance gothique propre à cette nouvelle version. Pour ce faire, ils eurent l’idée d’adapter la musique originale en passant d’un rythme de marche à une valse, en utilisant un synthétiseur pour recréer des sonorités symphoniques. Cette expérience s’avérant concluante, il fut alors temps d’envisager le passage à un véritable orchestre.   À cette époque, le compositeur John Debney (Kuzco, L’Empereur Mégalo) travaillait à la musique de « it’s a small world », et c’est l’Imagineer en charge de Fantasyland, Tom Morris, qui eut l’idée de présenter le compositeur à son collègue de Frontierland.  John Debney ayant bien connu Buddy Baker, il considéra ce travail comme une forme d’hommage à son mentor. Il fit de la musique de Phantom Manor un immense ‘thème et variations’ symphonique, tout en gardant le côté enfiévré du jazz pour la scène des Catacombes. C’est aussi lui qui eut l’idée d’ajouter une voix soliste pour incarner Mélanie.     Échos d’outre-tombe Empruntant volontiers à la Danse Macabre de Camille Saint-Saëns, l’orchestration de John Debney et Brad Dechter (Atlantide, L’Empire Perdu) fait la part belle à l’orchestre classique, auquel s’ajoutent quelques instruments plus inhabituels. La flûte basse est un hommage à la partition originale de Buddy Baker, qui en comportait déjà une à l’époque, pour la scène de l’embarquement. L’orgue, enregistré dans une église de Londres, apporte un côté mystique avec son écriture rappelant la célèbre Toccata et Fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach. Le piano bastringue ou piano désaccordé, convient parfaitement à la scène du saloon de Phantom Canyon. Quant au vibraslap (instrument à percussion qui produit une sorte de stridulation) associé à des sonorités de xylophone, il correspond idéalement à l’ambiance des Catacombes, avec ces squelettes jouant de la musique avec leurs propres os, comme dans de La Danse Macabre (1929), premier cartoon de la série des « Silly Symphonies ». Enfin, dernier instrument original, et non des moindres, la boîte à musique qui résonne dans le jardin, aux abords du gazébo. Cet arrangement particulièrement évocateur du thème de l’attraction a été écrit par John Debney. Il fut ensuite transmis à un fabriquant de boîtes à musique traditionnelles qui la grava sur un disque de métal comme on pouvait en voir à la fin du 19e siècle sur des instruments mécaniques comme le Polyphon ou le Symphonion. L’Imagineer Glenn Barker, en charge du design sonore, apporta alors sa propre boîte à musique au studio de Walt Disney Imagineering et y fit jouer ce disque afin de l’enregistrer. Il en résulte un son comme venu du passé, aussi authentique qu’envoûtant. De quoi mettre les visiteurs dans l’ambiance avant même d’avoir pénétré dans le manoir…
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Phantom Manor - Musique

3 years ago

Des pionniers de Fort Comstock aux terres paisibles de Cottonwood Creek Ranch, Frontierland est un hommage à la conquête de l’Ouest et à la ruée vers l’or telles que la légende et Hollywood nous les ont dépeintes. Parcourons ensemble les films qui l’ont inspiré… L’atmosphère unique de Frontierland est un mélange savamment dosé entre le réel et l’imaginaire. Du réel, Jeff Burke et son équipe d’Imagineers ont retenu les sublimes paysages de l’Ouest américain, de Monument Valley au Nouveau Mexique, qu’ils ont parcourus et abondamment photographiés au cours d’un mémorable voyage d’étude à travers le Vieil Ouest. Ils se sont également plongés dans l’histoire authentique de la conquête de l’Ouest et de la ruée vers l’or, et toutes ces références se retrouvent encore aujourd’hui dans le relief, la végétation et les nombreux objets de décoration du Land. Quant à l’imaginaire, il provient des innombrables westerns produits par Hollywood, qui ont donné une nouvelle vie à ces lieux mythiques et ces événements du passé. Villes de pionniers, de chercheurs d’or, trains et bateaux à vapeurs, ranches perdus au milieu des plaines, tous les décors réalisés par les orfèvres de l’usine à rêves constituèrent autant de références précieuses pour les créateurs de Thunder Mesa, la petite communauté minière de Frontierland. Bien entendu, les Imagineers se tournèrent naturellement vers les films des Walt Disney Studios, à commencer par Davy Crockett et les Pirates de la Rivière (1956), dans lequel on retrouve le célèbre trappeur affrontant le légendaire Mike Fink dans une course effrénée le long de la rivière Ohio. Cette aventure fluviale inspirera le décor de Rivers of the Far West ainsi que deux attractions aujourd’hui disparues, River Rogue Keelboats et Indian Canoes, qui permettaient de voguer tranquillement, à bord d’un quillard traditionnel ou d’un canoë, autour de Big Thunder Mountain et dont les embarcadères se situaient l’un à Smugglers’ Cove, et l’autre au niveau de l’actuel Frontierland Playground. Un autre film Disney qui servit d’inspiration à Frontierland est L’Honorable Griffin (The Adventures of Bullwhip Griffin), un western comique de 1967 dans lequel deux orphelins et leur majordome (le fameux Bullwhip Griffin) sont contraints de quitter leur foyer de Boston et embarquent clandestinement pour San Francisco où la ruée vers l’or vient tout juste de commencer. Après bien des aventures, nos trois héros se retrouvent dans un saloon appelé… The Lucky Nugget. Une chanson fut même écrite pour l’occasion par les frères Sherman, « The Girls of San Francisco », mentionnant également ce saloon. Le nom du principal lieu de divertissement de Thunder Mesa était tout trouvé ! Mais les références cinématographiques de Frontierland ne se limitent pas aux productions Disney. Jeff Burke suggéra en effet à son équipe quatre westerns particulièrement emblématiques sur lesquels ils pouvaient s’appuyer pour imaginer Thunder Mesa et ses environs. Le premier d’entre eux n’est autre que La Conquête de l’Ouest (How the West Was Won, 1962), film mythique qui raconte le destin d’une famille de pionniers entre 1839 et 1889, à travers cinq tableaux épiques. On y trouve de nombreux éléments qui seront repris dans l’histoire et la géographie de Frontierland, de la ruée vers l’or à Monument Valley, avec ses paysages à couper le souffle qui ont inspiré Big Thunder Mountain. Le Dernier des Géants (The Shootist, 1976) est le dernier film de John Wayne. Tourné à Carson City, célèbre pour ses mines d’argent, il raconte les derniers jours d’un as de la gâchette venu se retirer dans une pension de famille, et c’est justement cette pension qui servit d’inspiration aux Imagineers pour Cottonwood Creek Ranch et la grange du Cowboy Cookcout Barbecue. Tombstone (1993) retrace quant à lui les événements qui ont conduit à la fameuse fusillade d’O.K. Corral impliquant les frères Earp et Doc Holliday. Les décors du film ont particulièrement impressionné les concepteurs de Frontierland, que ce soit pour l’esthétique des bâtiments de la rue principale, les décorations intérieures ou les paysages. Le film fut tourné non loin de la vraie ville de Tombstone, aux Old Tucson Studios, connus pour avoir été le théâtre de nombreux westerns. Jeff Burke y a passé trois jours afin d’étudier et de photographier ces décors sous toutes les coutures, et notamment ceux du fameux « Oriental Saloon » qui servirent de base pour la décoration du Lucky Nugget.  Quatrième film et non des moindres : Silverado (1985) de Lawrence Kasdan (scénariste de L’Empire Contre-Attaque ou encore des Aventuriers de l’Arche Perdue), l’histoire de quatre aventuriers qui décident de s’associer pour défendre une petite ville des abus d’un riche propriétaire. Le film fut tourné au Nouveau-Mexique dans des décors (notamment la rue principale de Silverado) évoquant très précisément l’architecture des petites villes de l’Ouest à cette époque. Ils inspirèrent aux Imagineers certaines façades de Thunder Mesa et notamment celle du Silver Spur Steakhouse. La musique du film, signée Bruce Broughton (Le Visionarium, Chérie, J’ai Rétréci le Public, CinéMagique, Bernard et Bianca au Pays des Kangourous), fut nommée aux Oscar et c’est en l’écoutant que Jeff Burke eut l’idée de l’intégrer dans la musique de fond du Land. Il la proposa à Glenn Barker, Media Designer à Walt Disney Imagineering, qui l’incita à en intégrer encore davantage. En effet, du Train Sifflera Trois fois au Retour des Sept en passant par Le Bon, la Brute et le Truand, il suffit de quelques notes pour transporter les auditeurs dans l’univers de ces films qu’ils connaissent et adorent. En un instant, les voici devenus eux-mêmes des pionniers, cowboys et cowgirls. L’aventure peut commencer ! Ce procédé s’avéra d’ailleurs tellement efficace que d’autres parcs s’en inspirèrent par la suite et de semblables musiques de westerns rejoignirent bientôt les BGM de Frontierland en Californie et en Floride. Pour la petite histoire, en plus de ces quatre films emblématiques, chaque Imagineer de l’équipe apporta ses propres références. Pour le designer et décorateur John Patrick « Pat » Burke, il s’agissait de John McCabe (McCabe and Mrs. Miller, 1971), dont l’intrigue se déroule en 1902 dans une petite ville minière perdue dans les montagnes de l’état de Washington, à l’extrême nord-est des États-Unis. Dans ce milieu difficile, le seul moyen pour transporter matériel et équipement est un tracteur à vapeur qui apparaît plusieurs fois dans le film, et alors qu’il traversait l’Amérique à la recherche d’accessoires pour Frontierland, l’Imagineer a mis un point d’honneur à mettre la main sur un tel engin. Il le découvrit dans une ferme du Missouri, presque oublié par ses propriétaires, et aujourd’hui, on le trouve tout naturellement à la sortie de Big Thunder Mountain, juste à côté de la forge de Thunder Mesa. Si les cinéastes hollywoodiens se sont inspirés de paysages et de faits authentiques pour créer leurs fictions, cette fois, c’est l’imaginaire qui permit de renouer avec le réel et de préserver un patrimoine minier qui était en train de disparaître. C’est aussi cela, la magie de Frontierland !
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Les films qui ont inspiré Frontierland

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