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Présentation : Depuis 1960, Arribas vous propose des produits artisanaux en verre soufflé, figurines en cristal, figurines de collection des personnages Disney avec pierres Swarovski, bijoux, gravures. Dans les années 60, les frères Alphonse et Tomas apprirent les techniques et secrets de l'art du soufflage de verre. C’est la rencontre avec Walt Disney en 1964 à l’Exposition universelle de New-York qui bouleversa leur vie et leur collaboration débutta en 1967. Arribas France fut crée en 1991 juste avant l’ouverture du parc. A ce jour, Disneyland Paris possède deux points de ventes : La Boutique de Merlin dans le Château de la Belle au bois dormant Boutique située dans Liberty Arcade   Vous pouvez également découvrir la Manufacture Arribas au Château de Condé-Sainte-Libiaire (Rue Victor Hugo, 77450 Condé-Sainte-Libiaire). Avantages : Des produits de qualité dont certains peuvent être fabriqués devant vous (les baguettes), Des produits artisanaux, Des prix attractifs, Des univers variés pour toutes et tous. Historique : Cela fait quelques années qu'Arribas et Disneyland Fans Paris sont partenaires. A plusieurs reprises, des concours furent organisés et ils participèrent à la dernière édition de notre chasse au trésor à Disneyland Paris. Contact : Site Internet : http://www.arribas.com/ Page Facebook : https://www.facebook.com/arribasfrance Mail : guestservices.afr@arribas.com Téléphone : +33 1 60 36 20 10
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Arribas

3 years ago

Noël est une période privilégiée pour partager des moments précieux avec ceux qu’on aime, notamment à Disneyland Paris. Pour nous mettre dans l’ambiance des Fêtes, nous avons demandé à des Imagineers et des Cast Members de partager avec nous leurs plus beaux souvenirs de Noël. Aujourd'hui, c'est au tour de Tracy Eck, Imagineer et Directrice Artistique pour le Parc Disneyland. Quelles images gardez-vous de vos Noëls d’enfance ? Nos souvenirs d’enfance sont toujours les plus merveilleux. À l’époque, je vivais à Chicago. Il y avait toujours de la neige et les maisons étaient très décorées. Mon père installait les guirlandes juste après Thanksgiving, puis nous allions en famille acheter notre sapin. Cela se passait dans des forêts gérées où on faisait pousser des sapins précisément dans ce but. On choisissait notre arbre et on le coupait. C’était extraordinaire. Et après on allait avec des voisins du quartier dans un chalet pour boire du chocolat chaud. Donc pour moi, Noël, c’est le froid, la neige, l’arbre de Noël, l’odeur du sapin et les décorations. Et puis surtout, c’est la famille. Nous avions toujours de grandes fêtes de famille. Nous étions une vingtaine d’enfants, sans compter les tantes, les cousins… En tout, nous devions être plus de quarante. On se retrouvait vers trois heures de l’après-midi, on s’habillait avec nos nouveaux vêtements et on ouvrait nos cadeaux ; c’était très festif.   Par la suite, vous êtes venue vivre en France. Comment avez-vous vécu ce changement dans votre manière de célébrer Noël ? C’était totalement différent. Le froid de Paris n’a rien à voir avec celui de Chicago. Mais nous avons reconstitué une sorte de famille avec nos voisins et amis, avec qui nous faisons la fête comme je le faisais avec ma famille. Donc tous les ans, nous les invitons. Il y a des jeux avec des cadeaux. C’est un peu notre façon de remercier tous ces gens dont nous sommes proches et de renforcer ces liens qui nous unissent. Et une fois qu’on a des enfants, Noël est encore plus magique car on le prépare pour eux et on le vit avec eux. Quand j’étais enfant, j’avais une chaussette suspendue à la cheminée, et au matin de Noël, j’avais le droit de regarder dedans avant même que mes parents se lèvent. Et j’ai reproduit cela avec mes propres enfants en France. Notre voisine a tricoté des chaussettes pour mon mari et moi, puis pour chacun de nos enfants. Chaque année, on les ressort. J’y met toujours une orange. Quand j’étais petite, c’était quelque chose d’exceptionnel. Aujourd’hui, c’est un fruit plus banal, mais je garde toujours cette tradition. Ce qui est important, c’est de s’adapter tout en préservant cet esprit.   Qu’est-ce qui vous a le plus étonnée en France ? C’est le repas le 24 décembre et non pas le 25. Ici, beaucoup de familles ouvrent les cadeaux dans la nuit, après le dîner. C’est très agréable aussi, mais je n’ai jamais réussi à faire la transition pour qu’on ouvre les cadeaux dans la nuit. J’ai toujours attendu le matin pour voir les cadeaux déposés par le Père Noël. Je tenais à garder cette magie de mon enfance avec l’idée que le Père Noël est venu dans la maison et qu’il a trouvé toutes les choses que nous avons laissées : le gâteau et le lait pour lui, la carotte pour ses rennes.  C’était important pour moi que mes enfants vivent cela dans notre propre maison.   Avant d’être Directrice Artistique, vous étiez Designer Lumière pour les équipes d’Imagineering à Disneyland Paris. Celle-ci revêt une importance toute particulière à Noël à Disneyland Paris. La nuit tombe très tôt à cette époque de l’année ; la lumière est donc très importante. A l’époque de Noël, les différents éclairages du Parc se mettent en route dès la fin d’après-midi. Cette ambiance lumineuse est déjà féérique et magique le reste de l’année, mais en hiver, on en profite beaucoup plus longtemps. C’est extraordinaire de pouvoir se balader dans le Parc et de profiter de ces belles lumières.  De plus, il y a des éclairages supplémentaires spécifiques pour Noël : les guirlandes, le sapin et les arbres éclairés dans les restaurants, le Château de la Belle au Bois Dormant qui a un éclairage féérique et la neige éclairée par la lumière. Tout cela est magique.   Avez-vous un souvenir particulier à propos de ces décorations et de ces lumières ? Je me souviens de la création de l’actuel sapin de Noël sur Main Street, U.S.A. C’était en 2013. J’avais été nommée Directrice Artistique depuis peu et en tant que telle, j’ai travaillé avec l’équipe de la Division Spectacles sur le design de cet arbre. On s’est vraiment laissé aller dans la magie de Noël. Nous nous sommes rendus en Allemagne pour visiter des boutiques spécialisées dans les décorations de sapins. Chaque pays fête Noël différemment, et nous avons fait des recherches sur tous les ornements traditionnels à travers l’Europe pour que chaque visiteur, quel que soit son pays d’origine, puisse retrouver quelque chose de sa culture sur notre arbre. Les ornements de notre sapin sont donc à la fois liés à l’histoire de Main Street, U.S.A, de cette époque victorienne, mais aussi ancrés dans les histoires des pays d’Europe. Ensuite, nous avons refait entièrement la lumière, notamment les boules de Noël, avec de nouvelles technologies. Elles sont vraiment magiques et changent de couleur. Il y a des petites lumières partout, sans oublier l’étoile au sommet dont l’éclairage est aussi magnifique. Tout est programmable. Avec la musique, l’arbre et les lumières semblent danser. On a une impression de légèreté et de simplicité, alors qu’il y a une énorme machinerie derrière. C’est tout l’art de ce qu’on fait à Disneyland Paris.   Vous avez également travaillé directement pour le Père Noël ! Nous avons créé toutes sortes de décors et de mises en scène pour le Père Noël, en collaboration avec la Division Spectacles. Ils ont beaucoup de compétences pour dessiner, produire, installer, et ils ont l’habitude d’être très rapides et efficaces. C’est vraiment idéal de travailler avec eux sur des décors saisonniers. On essaie toujours, avec Emanuel Lenormand et son équipe, de faire en sorte que le décor s’intègre dans l’histoire de l’endroit où il est installé. Pendant une période, le Père Noël atterrissait à Cottonwood Creek Ranch, près de la gare de Frontierland. C’était une ambiance à la fois traditionnelle et western. Dans cet esprit, nous avions monté une sorte d’atelier de jouets à l’ancienne avec des écorces de bois, de grands sacs en toile de jute et plein de jouets. C’était magnifique ! Par la suite, le Père Noël s’est installé à Meet Mickey Mouse – Rencontre avec Mickey. Pour l’accueillir, nous avons totalement transformé les coulisses en passant d’une loge de magicien à un véritable salon avec cheminée.   Avez-vous des souvenirs particuliers de Disneyland Paris en famille ? Bien sûr. Quand ils étaient petits, on emmenait toujours nos enfants dans le Parc pour Noël. Souvent, ils allaient faire du patin à glace à la patinoire du Disney’s Hotel New York et après on buvait un chocolat chaud.   Noël est aussi une période très spéciale pour les Cast Members. J’aime beaucoup nos soirées Cast Members de Noël. On se retrouve entre collègues avec nos familles. C’est une ambiance formidable. Quand nos enfants sont devenus plus grands, il m’est arrivé de me porter volontaire pour participer au service, comme la distribution des boissons au Chalet de la Marionnette ou de bonbons sur Main Street, U.S.A. J’aime beaucoup voir les enfants et leur faire plaisir. Mes meilleurs souvenirs, c’est avec eux. Je me souviens, à l’époque où nous travaillions à la construction du Parc Walt Disney Studios, nous avons eu une fête de Noël absolument inoubliable. La journée, nous étions sur le chantier avec nos bottes et nos gilets et soudain, le soir, nous étions métamorphosés, apprêtés et coiffés. Il y a même des collègues qui ne m’ont pas reconnue sans le casque !   Cette année, nous vivons un Noël extrêmement particulier. Comment l’envisagez-vous ? C’est une vraie question. Parce que Noël, c’est se retrouver avec ceux qu’on aime. Et quand ce n’est pas possible physiquement, comment faire ? En d’autres termes, comment se retrouver en s’évitant ? J’ai travaillé sur ces questions avec la Division Spectacle pour la réouverture du Parc cet été, et nous sommes parvenus à trouver de nombreuses solutions pour protéger nos visiteurs. C’est pour cela que j’ai confiance. On peut toujours trouver, chacun à notre niveau, des solutions pour être ensemble d’une manière ou d’une autre, dans le respect de la santé de chacun. Quelles que soient les conditions, la magie trouve toujours un chemin… Source : Insidears
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Tracy Lane

3 years ago

Noël est une période privilégiée pour partager des moments précieux avec ceux qu’on aime, notamment à Disneyland Paris. Pour nous mettre dans l’ambiance des Fêtes, nous avons demandé à des Imagineers et des Cast Members de partager avec nous leurs plus beaux souvenirs de Noël. Aujourd’hui, c’est au tour d’Olivier Dusautoir, Scénographe. Quels sont vos premiers souvenirs de Noël à Disneyland Paris ? C’était en tant que danseur sur la parade Mickey’s Nutcraker. J’étais alors étudiant à l’École Supérieure des Beaux-Arts à Paris et je travaillais le week-end à Disneyland Paris. Il se trouve que j’ai aussi un cursus de danse classique. J’ai fait le Conservatoire - danse, claquettes, jazz - en plus des Beaux-Arts. À la suite de ma sœur, qui était déjà danseuse sur le Parc, j’ai passé une audition et je me suis retrouvé sur différentes parades dont celle-là, à partir de 1997.   Quelle était l’ambiance sur cette parade ? Ce qui m’a frappé tout de suite, c’était la musique, adaptée du Casse-Noisette de Tchaïkovski. Je me souviens de son rythme et de son énergie qui donnaient vraiment envie de danser. J’intervenais dans la partie russe de la parade et je portais une toque et un sabre. La chorégraphie était très dynamique et contribuait à nous réchauffer face au froid de l’hiver ! Noël à Disneyland Paris est une période très particulière et le Parc est tellement magnifique qu’au lieu de rentrer chez nous après notre journée de travail, on se retrouvait entre Cast Members pour se promener et admirer les décorations « entre chien et loup », au moment où le soleil commence à se coucher et les lumières apparaissent. C’est un moment magique !   À quels autres spectacles de Noël avez-vous participé ? J’ai eu la chance de participer au Voyage Fantastique de la Fée Clochette, le dîner-spectacle du Disney’s Newport Bay Club, pour le passage à l’an 2000. Après la représentation, je me suis retrouvé avec ma compagne et des amis de la troupe sur une terrasse de l’hôtel à regarder le feu d’artifice à 360°. C’était incroyable ! Cela restera l’un de mes plus beaux souvenirs.     Par la suite, vous avez rejoint les coulisses comme accessoiriste. Ce passage de la lumière à l’ombre fut très intéressant. Je m’occupais notamment des accessoires pour la parade et les spectacles de Noël comme Mickey et la Magie de l’Hiver. Je me suis retrouvé à repeindre et à réparer le sabre que je portais en tant que danseur quelques années auparavant ! Il y avait toutes sortes d’accessoires de Noël qui me passaient dans les mains.   Quel accessoire vous a le plus marqué ? Le fauteuil du Père Noël ! C’était un siège capitonné très impressionnant, sur lequel on pouvait presque s’assoir à deux, avec d’élégants motifs. Je l’avais vu sur le Parc, mais le jour où on m’a dit que j’allais m’en occuper, je me suis senti comme un petit lutin ! Il y a quelque chose d’émouvant, de se dire qu’on travaille sur le fauteuil du Père Noël et qu’il va être sur toutes les photos, dans les albums des enfants et des familles. Un autre accessoire qui m’a marqué, mais pour d’autres raisons, c’est la grosse chaussure de Dingo que Donald attrapait avec sa canne à pêche dans Mickey et la Magie de l’Hiver. C’était très drôle. Elle a changé d’année en année : elle était tantôt patinée en marron, tantôt en cuir un peu rouge. Chacun y mettait sa patte. Ce n’est qu’un petit objet, mais c’est un peu comme les accessoires d’ACME dans Qui Veut La Peau de Roger Rabbit ? : ils ont leur propre vie. Quand j’allais voir le spectacle, cela faisait toujours quelque chose de me dire que j’y avais participé ! Un autre détail du spectacle m’a marqué : dans le dernier tableau, il y avait un traîneau tiré par deux percherons. Nous avions un lien très fort avec ces chevaux. Quand on leur ouvrait la porte côté jardin pour accéder à la scène, ils partaient avec une puissance assez phénoménale. C’était un plaisir de travailler avec les Cast Members de Pony Farm qui s’en occupaient, et de leur côté, ils étaient ravis de participer à un spectacle. Leur travail les conduit souvent dans le Parc, notamment sur Main Street, US.A., mais là ils étaient tout particulièrement mis en valeur.   Par la suite, vous avez évolué au sein de l’entreprise et êtes devenu Scénographe. Oui, entre temps, j’ai fait un bref passage comme marionnettiste à Animagique, et ensuite grâce à mes diplômes des Beaux-Arts, j’ai commencé à collaborer avec les Scénographes du Parc, d’abord de manière épisodique, puis de manière définitive. J’ai été assistant pendant quelques années avant de devenir Scénographe à part entière. C’est dans ce cadre que j’ai eu le plaisir de participer à la conception de Disney Stars on Parade, pour le 25e anniversaire de Disneyland Paris.   En tant que tel, à quels projets liés à Noël avez-vous participé ? J’ai eu la chance d’assister à plusieurs reprises Jérôme Picoche, le Scénographe principal de la saison. Quand on a rénové entièrement le sapin de Noël, nous avons recréé tous les accessoires lumineux et non lumineux. Mettre en scène un objet aussi grand était un véritable défi. Il fallait qu’il soit joli de loin, qu’il ait plein de détails de près, et qu’il soit harmonieux. C’est-à-dire qu’il faut que les éléments lumineux et non lumineux n’entrent pas en concurrence pour qu’il soit aussi beau de jour, lorsqu’il est éteint, que de nuit, lorsqu’il scintille de mille feux. Nous avons fait beaucoup de recherches au niveau du design afin de faire écho aux différentes traditions liées à Noël, et que nos Visiteurs, quel que soit leur pays d’origine, puissent y retrouver quelque chose de leur culture. Nous avons essayé de tenir compte des goûts de chacun. Il y a des boules de Noël d’inspiration norvégienne, d’autres un peu russes, etc. Bien sûr, nous avons utilisé internet, mais nous avons aussi une grande bibliothèque remplie de livres d’art et d’images d’inspiration. Ce fut extrêmement intéressant. Nous avons découvert beaucoup de choses passionnantes à travers l’Europe et dans le monde de la création en général. Quand on entreprend de telles recherches, il n’est pas rare de remonter jusqu’aux grandes figures de l’histoire de l’Art européen, et on adapte ensuite cette culture aux histoires que nous racontons dans nos Parcs. C’est aussi ce qui rend Noël à Disneyland Paris unique.   À partir de là, comment s’est passée la conception de cet arbre magnifique ? Des croquis, des croquis et encore des croquis ! Jérôme est très précis dans les détails. J’ai appris beaucoup de choses à ses côtés. J’ai aussi beaucoup apprécié travailler avec les équipes de designers lumières du Parc. Nous avons fait beaucoup de recherche et développement avec eux pour pouvoir donner une âme à nos éclairages comme l’étoile au sommet de l’arbre. On part d’un élément froid – une ampoule – et il faut que cela devienne magique ! Nous avons également travaillé avec des Imagineers, et notamment Tracy Eck, pour avoir un regard extérieur et nous assurer que toutes nos décorations s’accordent parfaitement avec l’histoire de Main Street, U.S.A. C’est un équilibre délicat qu’il faut trouver entre décors et scénographie. En tout, la conception de ce sapin a demandé presque deux ans de travail.    Avez-vous participé à la conception de La Parade de Noël ? J’ai travaillé avec Jérôme sur le traîneau du Père Noël, le bouquet final de la Parade. C’est un char énorme ! Tout est parti d’un dessin en forme de bateau. C’était impressionnant, très baroque. Ce que j’aime aussi dans ce processus, c’est venir en atelier et voir nos projets prendre vie en trois dimensions. C’est magique ! On a des gens assez incroyables qui travaillent dans l’ombre à la fabrication de nos décors et de nos chars. On passe beaucoup de temps à discuter avec eux, à leur transmettre notre vision à travers nos dessins, et ils en font une réalité. Parfois même, ils vont encore plus loin dans le détail que ce que nous avions envisagé.   Avez-vous eu l’occasion de vivre la magie de Noël dans d’autres Parcs Disney ? J’ai eu la chance de pouvoir aller plusieurs fois aux États-Unis, ainsi qu’au Japon. Cela m’a permis de réaliser à quel point la façon de fêter Noël est différente dans les autres Parcs Disney. Les Américains sont très traditionnels, avec plein de petits décors, des choses très simples et très évocatrices pour leur culture, comme les fameuses guirlandes de pop-corn. Ils ont aussi une manière complètement différente de faire les chars et les décors. À Tokyo, le niveau de détail et le degré de finition sont assez incroyables. C’est un modèle de scénographie, que ce soit les vidéo-projections sur le Château ou les chars de parade. Cela m’a beaucoup inspiré. Travailler dans cette équipe à Disneyland Paris m’a appris à sortir de ma zone de confort. Quand un projet vous fait peur… c’est bon signe ! Quitte à y passer de très longues heures.  Parce que c’est un moteur. Le danger, c’est de se répéter. Je fais tout pour éviter cela, que ce soit à travers mes recherches ou à travers les outils que j’utilise. Papier/crayon, Photoshop, maquettes, j’essaie de faire varier au maximum les outils en fonction des projets. Les lieux aussi. On peut travailler aussi bien au bureau qu’en situation dans le Parc. L’important, c’est de toujours trouver un angle nouveau, notamment pour une fête aussi connue que Noël.   Il m’arrive aussi fréquemment de me rendre dans le Parc pour voir comment fonctionne un décor après l’avoir lancé, pour voir comment améliorer les choses. Avoir été danseur, accessoiriste, marionnettiste, tout mon passé artistique me sert au quotidien. Cela m’aide à m’adapter mais aussi à anticiper sur l’utilisation que vont en faire les artistes et les Personnages Disney. Je n’oublie pas d’où je viens.   Comment se passent vos visites en famille ? J’aime beaucoup me promener dans le Parc avec mes filles à Noël, et j’avoue, j’aime beaucoup leur montrer ce que j’ai fait ! Leur avis compte beaucoup pour moi. Sur un projet, il arrive qu’on se perde dans les détails, alors que les enfants vont à l’essentiel. Ils sont sans filtre. Mon aînée a 15 ans et l’autre 11 ans, ce qui fait qu’elles ont deux approches différentes. C’est très enrichissant. Il m’est souvent arrivé de concevoir des choses en pensant à elles. Cela me permet de ne jamais perdre mon regard d’enfant… Source : Insidears
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Olivier Dusautoir

3 years ago

Un peu d’histoire… Le château de la Belle au bois dormant haut de presque 51 mètres veille sur notre joli parc parisien depuis l'ouverture de Disneyland Paris en 1992 ! Il est depuis 2012 utilisé pour les shows nocturnes ayant lieu chaque jour à la nuit tombée : Disney Dreams jusqu'en 2017, remplacé par le spectacle actuel Disney Illuminations coréalisé par Pandora. Avant ce type de projection, il a également servi lors du spectacle Bougillumination (créé à l’occasion des 15 ans du parc). En 2011, le château a été repeint à l’occasion des 20 ans du parc. Depuis 2012, il sert de tableau pour la projection du spectacle Disney Dream. C'est le premier spectacle de ce genre projeté sur le château et accompagné de jeux d'eau des fontaines, de feux d'artifices et d'effets pyrotechniques. En 2016, il a du subir un nouveau coup de neuf. En effet, les effets pyrotechniques de Disney Dreams ont mis à mal les peintures. Après un gros nettoyage, certaines peintures ont été refaites à neuf et d’autres retouchées. Quelques réparations se feront (notamment sur le pont en pierres). Depuis 2017, un nouveau spectacle est joué sur le Château : Disney Illuminations (by Pandora). Au travers de ce spectacle, un hommage aux plus grands succès Disney est rendu. Les grandes licences ne sont pas oubliées dans celui-ci (Star Wars, notamment). Cela fait maintenant quelques années que l'on entend parler d'une rénovation majeure du château, mais aucune date officielle à ce jour. Le 17 décembre 2020, Disneyland Paris annonce officiellement la rénovation du Château. Il s'agira d'une rénovation en profondeur. En effet, certaines tours seront complètement remplacées. Le château sera recouvert d'une bâche thématisée (comme ce fut le cas pour d'autres bâtiments lors de leur rénovation). Néanmoins, il ne sera pas complètement fermé puisqu'il sera possible de rejoindre les boutiques qui se trouvent dans le château. Début 2021, le Château de la Belle au bois dormant a fait peau neuve en vue des festivités organisées à l'occasion de ses 30 ans. Il sera complètement débarassé des bâches décoratives fin 2021. C'est donc une rénovation complète qu'a subie le château. Voici un lien vers une vidéo retraçant la réhabilitation du château : https://www.youtube.com/watch?v=esihnyWq-7o Visite guidée Le château contient 2 boutiques : la boutique du château propose principalement et en permanence des articles de Noël et la boutique Merlin l’enchanteur propose des produits en verre ainsi que les produits Arribas ! Boutique du Château Boutique de Merlin Les baguettes magisques sont un des produits phares fabriqués sur place par Arribas. Au premier étage se trouve la galerie de la Belle au bois dormant ! Une aventure à vivre en famille pour découvrir l’histoire d’Aurore et du prince Philippe à travers de grands vitraux conçus en France ! En prenant un peu de hauteur, on peut Fantasyland d’un autre point de vue à couper le souffle ! Enfin, c’est au sous sol du château qu’on retrouve la tanière du dragon... Mais qui est donc ce dragon ? Certains pensent que ce lieu abrite Maléfique, malheureusement c’est faux... il s’agit en fait d’un Dragon qui appartient à Merlin l’enchanteur. Pour en découvrir plus sur ce dragon, cliquez ici. Inspirations Saviez vous que… la forme globale du château est inspirée de l’Abbaye du Mont-Saint-Michel, la coupole de vitrail est inspirée du château de Chambord, les « colonnes arbres » sont inspirées de l’Église Saint-Séverin à Paris et des tapisseries médiévales exposées au musée de Cluny, la petite tourelle rattachée à la plus haute tour rappelle celles du Château d’Ussé, les tuiles en losanges rendent hommage aux toits des Hospices de Beaune, Enfin, la fleur de lys au-dessus de l’arche d’entrée fait référence au symbole des rois de France. Les décorations du château Au fil des années, le château s’est paré des plus belles décorations pour diverses occasions. Année Occasion Décoration Photo 1993 1er anniversaire Le château fut habillé d’un gâteau géant. 1997 5ème anniversaire Le thème fut la Fête des fous à l’occasion de la sortie du Bossu de Notre-Dame. 2002 10 ème anniversaire Un grand parchemin portant le chiffre 10 fut installé pour quelques jours. 2004 Noël Les toits et les tours du château sont habillés de milliers de lumières LED. 2007 15ème anniversaire Quinze statues furent installées au sommet des différentes tours et le logo des 15 ans fut placé sur le vitrail. 2008 Pas-Si-Trouille L’intérieur du château était décoré sur le thème d’Halloween. 2009 La fête magique de Mickey Des têtes de Mickey dorées sont installées sur le vitrail et les tours. La statue de Clochette est conservée. 2012 20ème anniversaire Modification en vue de Disney Dreams (système vidéo, fontaines, brumisateur, lance-flammes…). Secret Le château compte seize tours. Ce chiffre fait allusion à l’âge d’Aurore dans la Belle au bois dormant. Contrairement à ce que certains pensent, il n’y a pas de chambre dans le Château de la Belle au bois dormant. C’est à Magic Kingdom à Orlando en Floride qu’il existe, dans le château de Cendrillon, une suite secrète, la “Cinderella Castle Suite”. Si vous tendez l’oreille dans le puits qui se trouve à côté du château, vous pourrez entendre Blanche-Neige chanter. À l’étage du château, vous trouverez deux gardes qui sont toujours soumis au sortilège de Maléfique. En effet, vous pouvez même entendre un de ceux-ci ronfler. Le vitrail au dessus de la tapisserie d’Aurore change en fonction de la lumière. Vous pourrez voir une rose (symbole du don de la beauté) ou deux colombes (symboles du don du chant). Pour d'autres secrets sur le Château de la Belle au bois dormant, rendez-vous dans la catégorie Secret de notre site. Photo Le Château fait face au nord afin d’éviter le contre jour sur les photos des visiteurs ! De plus, ce dernier arbore des couleurs très vives, rose et bleu, afin de faire contraste avec le ciel souvent couvert de Paris. Des photographes sont souvent présents pour immortaliser le moment devant le château. Depuis la réouverture, deux Magics shots sont présents sur Central Plaza. Vous pourrez vous faire photographier en compagnie de la Fée Clochette ou avec des ballons. Étranger Celui de Disneyland Californie est le premier à avoir ouvert le 17 juillet 1955. Il est haut de 23 mètres. Au départ, il devait s’agir du château de Blanche-Neige, mais fut changé pour coïncider avec la sortie de la Belle au bois dormant. Celui d’Hong Kong Disneyland (12 septembre 2015) est la copie conforme de celui de Disneyland. Le 22 novembre 2016, Disney annonce son agrandissement et sa rénovation. Le Castle of Magical Dream sera dédié à 13 princesses et héroïnes Disney (Tiana, Aurore, Ariel, Mulan, Jasmine, Blanche Neige, Vaiana, Cendrillon, Merida, Pocahontas, Belle, Raiponce et le duo Anna/Elsa). Chacune des 13 tours du château comportera des motifs inspirés des héroïnes iconiques de Disney. Celui de Shanghai Disneyland se nomme Enchanted Storybook Castle. Ce château de 60 mètres de haut fut inauguré en 2016. Sa particularité : une attraction (Voyage to the Cristal Grotto) passe sous celui-ci. À Walt Disneyworld, c’est le château de Cendrillon (Cinderella Castle) qui trône fièrement au milieu du Magic Kingdom depuis le 1er octobre 1971. Il est visible à 3 km à la ronde. Au premier étage, on peut se restaurer au King Stefan’s Banquet Hall. Tokyo Disneyland accueille quant à lui le Château de Cendrillon depuis le 15 avril 1983. C’est la copie conforme de celui du Magic Kingdom de Disneyworld. Miniature Pour ceux qui le désirent, LEGO a commercialisé une version du Cinderella Castle de Disneyworld. Version fidèle au château. C'est un véritable plaisir de le construire, mais pour celà il vous faudra dépenser la somme de 349 euros. Lien vers le site : https://www.lego.com/fr-fr/product/the-disney-castle-71040 Sources photos : Chronique Disney
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Château Belle au Bois dormant

3 years ago

Noël est une période privilégiée pour partager des moments précieux avec ceux qu’on aime, notamment à Disneyland Paris. Pour nous mettre dans l’ambiance des Fêtes, nous avons demandé à des Imagineers et des Cast Members de partager avec nous leurs plus beaux souvenirs de Noël. Aujourd’hui, c’est au tour d’Emanuel Lenormand, Metteur en Scène. Quel fut votre premier Noël à Disneyland Paris ? J’ai eu la chance de pouvoir être là pour le tout premier Noël. À l’époque, j’étais Capitaine Danseur. J’avais vécu six mois en Floride avant l’ouverture, dans le cadre d’un programme de formation en vue de l’ouverture d’Euro Disneyland. C’est là que j’ai découvert ce qu’était un « Noël Disney ». J’étais émerveillé. Rien qu’au Magic Kingdom, il y avait deux sapins, plus celui des Disney’s Hollywood Studios et celui d’Epcot. J’ai halluciné de ces arbres gigantesques qu’on ne voit que dans les Parcs Disney, et de toutes ces décorations. En revenant en France, j’ai particulièrement apprécié ce premier Noël à Disneyland Paris car je retrouvais tous les ingrédients que j’avais aimés aux États-Unis, mais cette fois dans un contexte européen. J’étais émerveillé par les décorations de Main Street, U.S.A., et bien sûr le sapin. À l’époque, La Parade de Noël était présentée juste après La Parade Disney. Il y avait le char du Père Noël, les bonhommes de neige et les « dames-couronnes » qui portaient des costumes magnifiques rouges ou verts, et de grandes couronnes ornées de bougies. Tous les Personnages Disney avaient des bonnets et des écharpes. Il y avait aussi le ballet des rennes, qui étaient rigolos avec leur grande langue, ainsi que 40 soldats de plomb dont certains jouaient réellement du tambour ou de la trompette – une vraie performance ! On entendait les soldats de loin parce qu’ils avaient de grosses chaussures qui faisaient énormément de bruit quand ils marchaient tous en cadence.   Parmi les autres Noëls de Disneyland Paris, quels sont ceux qui vous ont le plus marqué ? Il y a bien sûr Lights of Winter, ces arches magnifiques sur Main Street, US.A., ou encore le « Noël blanc », en 1995, qui était vraiment très élégant. Les massifs de Central Plaza étaient recouverts de neige et on y avait installé des décors tout blancs également, en rapport avec chaque Land : des girafes pour symboliser Adventureland, des ours pour Frontierland, une licorne pour Fantasyland et un croissant de lune pour Discoveryland. Et au milieu, il y avait une énorme boule dans laquelle se trouvait un ange, avec de la neige qui bougeait à l’intérieur. Quelques années plus tard, nous avons eu un château de verdure tout en sapins que l’on pouvait traverser et à l’intérieur duquel on pouvait voir Bambi. C’est aussi ce que j’aime à Disneyland Paris : cette originalité et cette touche européenne au niveau de la décoration et des concepts, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.   À quels spectacles de Noël avez-vous participé ? J’ai participé à beaucoup de spectacles, mais je me souviens tout particulièrement de Mickey’s Paradise (1995) qui se jouait tous les soirs et les week-ends sur la patinoire du Disney’s Hotel New York. Il y avait d’énormes bobines de film sur la glace et Mickey en sortait différents accessoires - la lampe d’Aladdin, une ombrelle ou encore le chapeau d’Apprenti Sorcier – qui permettaient de faire venir le Génie, Mary Poppins et Bert ainsi que Hyacinth, l’hippopotame de Fantasia. C’est un spectacle qui a eu beaucoup de succès. Je me souviens également de Mickey et la Magie de l’Hiver (1997), qui comportait plusieurs standards de la saison comme « Let It Snow », « Baby, It’s Cold Outside » ou « Winter Wonderland ». C’était un spectacle complet. Quand mon frère est venu y assister, il m’avait dit qu’il avait eu l’impression de voir un dessin animé de Donald le dimanche après-midi à la télé, dans l’univers de Noël. On passait du rire à la nostalgie, dans un décor très réaliste. Il y avait même une patinoire sur scène ! Et à la fin, nous avions un traineau tiré par deux chevaux de Pony Farm qui débarquait sur scène avant de repartir vers les montagnes. C’était vraiment un spectacle superbe !   Vous avez eu en effet la chance de vivre ce spectacle des deux côtés du miroir, en tant qu’artiste puis en tant que metteur en scène. J’ai vécu cela également sur le spectacle Le Noël de Mickey (1992) à Fantasy Festival Stage, où se trouve aujourd’hui Meet Mickey Mouse – Rencontre avec Mickey. J’ai eu le plaisir de le faire d’abord en tant que danseur puis en tant que Metteur en Scène à partir de 2004. Je me suis alors amusé à apporter toutes sortes de touches personnelles ! C’était un spectacle très mignon, qui était censé se dérouler la veille de Noël, dans un décor charmant. On y croisait des ours dansants, des pantins, des poupées... C’était très drôle. Quels sont vos meilleurs souvenirs de Metteur en Scène à Noël ? Mon plus grand souvenir, c’est d’avoir créé Mickey et le Big Band de Noël en 2017 à Vidéopolis. C’était un vrai défi parce qu’on n’avait jamais fait ce genre de chose à Disneyland Paris. Notre Vice-Président en charge des spectacles, voulait vraiment qu’on aille dans cette dimension un peu Carnegie Hall, Broadway, claquettes, big band. J’en garde un excellent souvenir. Nous avons travaillé avec un chorégraphe new-yorkais, Matt West, qui avait fait les chorégraphies de la comédie musicale La Belle et la Bête à Broadway. J’ai adoré travailler avec les musiciens et les différents corps de métier sur ce projet. Par la suite, c’est Arnaud Feredj qui l’a transposé à Animagique Theater où il a vraiment sa place, mais c’était une première fois formidable ! Après, mon autre bébé, c’était Chantons Noël !, toujours à Vidéopolis, en 2018 et 2019. Le premier spectacle intégrant le Programme Disney Performing Arts, qui permet à des ensembles amateurs de se produire sur les scènes de Disneyland Paris. C’était un projet particulièrement complexe car il impliquait la participation de groupes venus de toute l’Europe et malgré toutes les difficultés logistiques, nous avons réussi à le monter ! La musique est géniale. Elle a été produite en Floride. Pour le coup, on est vraiment dans l’esprit de Noël de Dickens, avec des costumes sublimes dessinés par Sandrine Deschamp, costume designer de Disneyland Paris à qui l’on doit aussi ceux d’Un Noël Fantastitch ou encore de La Parade de Noël. C’était très amusant de travailler ainsi sur un spectacle en deux versions. Le week end, on recevait des chorales jusqu’à 100 personnes. Il y avait un impact énorme. Pour cette version, la mise en scène était plutôt très sobre afin de mettre en avant ces ensembles. Et la semaine, on avait une version sans chorale. Du coup, la chorégraphie était un peu plus élaborée pour les chanteurs et les Personnages. Et puis il y avait la magie de la vidéo, grâce à laquelle les paroles des chansons pouvaient s’afficher pour que le public puisse chanter avec nous. C’était un spectacle ravissant : quatre chanteurs, des Personnages Disney, et la magie opérait ! Noël, c’est la madeleine de Proust, des airs qui vous rappellent vos parents, vos grands-parents, la famille, des souvenirs partagés. Et notre spectacle faisait écho à tout cela d’une manière très authentique. Vous avez également apporté l’esprit de Noël au Parc Walt Disney Studios. Pour le premier Noël du Parc, j’ai lancé les Swing Along Santas, des chanteurs a cappella qui se produisaient sur un petit pont de bois. Les Américains ont une manière bien à eux de chanter Noël, avec un côté jazz, un côté crooner. C’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié lors de mon premier Noël en Floride, avec toutes ces chansons comme « Santa Claus is Coming to Town », « Winter Wonderland », ou encore « Rockin’ around the Christmas Tree ». J’ai donc repris cette idée avec cet ensemble qui chantait des standards en harmonie en costume de Père Noël agrémenté de guirlandes électriques ! Il y avait aussi les Ciné Folies, des groupes de comédiens qui simulaient des scènes de tournage dans Studio 1. J’avais écrit tous leurs scénarios, et j’en ai fait une version « Noël ». C’était à mourir de rire !   La musique tient une place de choix dans votre démarche artistique. Parmi tous les titres produits pour Disneyland Paris, quel est votre préféré ? Je dirai « Chante, C’est Noël », composé par Vasile Sirli, ancien Directeur de la Musique de Disneyland Paris. J’adore cette chanson. Elle est à la fois rythmée et fédératrice. C’est une chanson qu’on écoutait également en famille, notamment avec ma sœur, et je me rappelle ses enfants qui sautaient autour du sapin en l’écoutant !   Pouvez-vous nous en dire plus sur les différentes façons de célébrer Noël dans les spectacles de Disneyland Paris ? Ce qui est formidable à cette époque de l’année à Disneyland Paris, c’est qu’on peut proposer toutes sortes de couleurs de Noël à nos visiteurs et chacun y trouve son compte. On peut faire du big band, du traditionnel à la Dickens, et on peut tout aussi bien se retrouver à faire de la pop ! C’est le côté fun de Disney. Comme dans Un Noël Fantastitch que j’ai créé en 2017 au Théâtre du Château. C’était une sorte de C’est Magique ! version Noël, plein d’énergie, très coloré. J’avais même insisté pour que Minnie chante la chanson de Mariah Carey, « All I Want For Christmas Is You ». On en a fait un numéro façon cabaret. Je me suis amusé comme un fou ! La première année, je m’étais aussi lâché sur les accessoires. Il y en avait partout ! Mais j’adore ça ! Ils aident vraiment à raconter les histoires. J’aime qu’une chorégraphie ait du sens et les accessoires nous aident vraiment en la matière. Je me rappelle le tableau sur Toy Story où les danseurs arrivaient avec ces grandes peluches de Buzz, Woody, Jessie, ou encore M. Patate. C’est très ludique. Enfant, quand j’allais voir des spectacles, j’étais toujours attiré par les détails et les accessoires. Cela m’a toujours passionné.   Que représente pour vous le fait de créer et de superviser les festivités de Noël de Disneyland Paris ? C’est beaucoup de travail, mais pour moi, c’est surtout une chance unique. J’ai toujours été un fou de Noël. Quand on est petit, on l’attend longtemps et ça passe très vite. À Disneyland Paris, Noël commence dès le début du mois de novembre. C’est comme un énorme calendrier de l’Avent de presque 50 jours ! Quant à moi, je commence à y travailler encore bien plus tôt. C’est un rêve qui se réalise ! Source : Insidears
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Emmanuel Lenormand

3 years ago

Hier avait lieu le Disney Investor Day et Disney a fait plusieurs annonces concernant ses projets pour le cinéma et Disney+. Voici un résumé des grandes annonces faites. Accrochez, il y a en a pas mal. Star Première grande annonce, dès le 23 février 2021 Star viendra enrichir l’offre de Disney+. L’abonnement passera à 8,99 euros, mais vous aurez accès à plus de contenus « adultes » (Deadpool, La Planète des Singes…). Le catalogue sera ainsi doublé. Cependant, si votre abonnement a ira démarré avant la sortie de Star, vous bénéficierai de 6 mois avant de voir le tarif de Disney+ augmenter. Ainsi, pour beaucoup d'entre-vous, l'augmentation de tarif ne sera effective qu'à partir de Août 2021 !  Walt Disney Animation Studios L'année prochaine sera marquée par la sortie de deux films d'animations : Raya et le dernier dragon sortira simultanément au cinéma et sur Disney+ (en accès Premium, comme Mulan) le 5 mars aux USA. Pas encore d’infos concernant l’Europe. Encanto sera le long métrage de Noël. L’histoire se déroule en Colombie. Mais aussi des Lives Action : Jungle Cruise, Curella, La Petite Sirène, Ou encore un prequel au Live Action du Roi Lion.   Les lives actions suivants seront directement disponibles sur Disney+ : le tant attendu Hocus Pocus 2 a été une nouvelle fois confirmé. Tic & Tac : Rangers du Risque Pinocchio Peter Pan & Wendy dont on connait déjà l'interprète du Capitaine Crochet (Jude Law). Disenchanted (il était une fois 2). Quelques séries verront également le jour sur Disney + : Baymax ! Zootopie+ Tiana Vaiana Iwaju  (science-fiction) Certains Disney live auront droit à des séries : La Belle et la Bête aura son spin-off centré sur Gaston et Le Fou. Robinsons des Mers du Sud Percy Jackson Les Petits Champions Big shoot (une série sur le basketball féminin) Le Mystérieux Cercle Benedict Et enfin, un remake de Turner & Hooch. Pixar Pixar ne sera pas en reste,  sortira lui aussi deux films d'animation en 2022 : Turning Red : racontera l’histoire d’une jeune fille qui se transforme en panda roux dès qu’elle perd son sang froid. Lightyear  : se penchera sur les origines du plus célèbre ranger de l’espace, Buzz l'Eclair. Plusieurs séries Pixar sortiront sur Disney+ : Win or Lose (2023), Pixar Popcorn, Dug Days, Et une dérivée de l’univers de Cars. Marvel Deux films sont prévus pour l'univers Marvel (sans compter ceux annoncés depuis longtemps déjà) : Le troisième volet d’Antman aura pour titre : Ant-Man and The Wasp : Quantumania. Les Quatre fantastiques auront une nouvelle adaptation. Beaucoup de séries Marvel sont en préparation et pas des moindres : I Am Groot (avec l’adorable Baby Groot). Secret Invasion marquera le retour de Nick Fury Ironheart Armor wars Ms Marvel Hawkeye (dont le tournage a déjà débuté) She-Hulk Moon Knight What if… ? Et enfin Guardians of the Galaxy Holiday Special. Lucasfilm, Ltd Disney a acheté Lucasfilm à prix d'or et compte bien rentabilisé son achat comme le prouvent les prochaines sorties. Tout d'abord au niveau des prochains films, voici ce qui nous attend : Star Wars : Rogue Squadron (2023) Children of Blood & Bone Les séries sur l’univers Star Wars ne manqueront pas non plus : Obiwan Kenobi racontera ce qui s’est passé 10 ans après la Revanche des Sith. Pour l’occasion, Hayden Christensen reprendra son rôle de Dark Vador. Star Wars : Rangers of the New Republic Star Wars: Ahsoka Star Wars Andor : nous permettra de retrouver Cassian Andor, en nous faisant découvrir ses aventures passées avant Rogue One. Star Wars Lando Star Wars : The Acolyte, Star Wars : A Droid Story et la série animée Star Wars : The Bad Batch (elle fera suite à The Clone wars). Comme annoncé précédemment, Disney+ sera clairement le fer de lance de la Walt Disney Company. Les prévisions sont bien meilleures qu'espérées (86,8 millions d'abonnés). Les ambitions sont donc grandes pour les années à venir. Disney sait que pour garder ses abonnés et en attirer de nouveaux, il n'y a qu'une seule solution : proposé des contenus inédits. Et autant dire qu'ils mettent le paquet dans ce sens.   Bref un programme chargé pour les années à venir. Disney a encore de beaux jours devant lui.   Que pensez-vous de ce programme ? Vous donne-t-il envie de conserver votre abonnement ou de souscrire à un si vous ne l'avez pas encore ?
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Disney Investor Day

3 years ago

C'est ce vendredi 4 décembre 2020 qu'est sorti Mulan directement sur Disney+ sans passer par la case cinéma. Autant dire que l'attente était grande, sans doute trop. Après dix ans d'adaptations de dessins animés en live actions, Disney n'en est pas à son coup d'essai. En effet, Alice au pays des merveilles, Aladdin, le Roi Lion, Cendrillon ou encore le Livre de la Jungle ont eu droit à leur reprise avec plus ou moins de succès. La version live action de Mulan a été réalisée par Niki Caro, une productrice néo-zélandaise. Au niveau des acteurs et actrices, on retrouve Liu Yifei (Mulan), Jason Scott Lee (Bori Khan) ou encore Yoson An (Chen Honghui). Alors qu'avons-nous pensé de Mulan? Histoire Dans les grandes lignes, la trame du film est la même. Quelques petits détails changent mais ça ne perturbe en rien le déroulement du film. On retrouve les grandes étapes de cette histoire. Hélas, certains moments mythiques du dessin animé ne sont pas présentes (on n'en dira pas plus). C'est dommage qu'un des éléments clés de cette histoire n'a pas été exploité : le fait qu'une femme se fasse passer pour un homme pour prendre les armes. Au final, la scène de la révélation de ce secret si important est expédié comme une lettre à la poste alors qu'il s'agissait à nos yeux d'une des plus importantes. Il est à noter que visuellement Mulan envoit du lourd. Aussi bien les paysages que les décors sont vraiment magnifiques. Personnages Ne remuons pas le couteau dans la plaie en précisant que Mushu n'est pas de la partie. Il manque clairement par rapport à son humour si caractéristique dans le dessin animé. Dommage que certains noms (si pas la plupart) ont été modifiés, même le nom de famille de Mulan. Pourquoi ? Aucune idée. Ça n'apporte rien, je dirais même que ça perturbe plus qu'autre chose. Ce n'est d'ailleurs pas la seule à voir son nom changer. Le côte drôle de Yao, Ling et Chien Po n'est pas aussi prononcé que dans le dessin animé. Leur morphologie et leur personnalité propres nous permettaient de les distinguer facilement, ce qui est moins le cas dans l'adaptation live. Certains personnages changent aussi de fonctions et d'autres sont carrément ajoutés à l'histoire. Par contre, l'acteur qui campe le rôle de Shan Yu (Bori Khan, dans le film) colle parfaitement à son rôle, comme Mulan d'ailleurs. Musique Là aussi, la désillusion est cruelle pour le fan des chansons de Mulan (Comme un homme, Une belle fille à aimer...). On retrouve juste quelques secondes de l'air de ces chansons. Et encore, là où d'autres adaptations comme La Belle et la Bête, ont laissé ou adapté les chansons d'origine, Mulan a fait table rase des chansons.  Dommage, mais ça peut se comprendre. Scène mythique de l'entrainement au son de "Comme un homme" En conclusion, tout dépendra de la manière dont vous appréhendez le film. Soit vous le regardez en pensant voir une transposition parfaite du dessin animé et vous serez déçu (comme moi), soit vous le regardez comme un film d'aventure et vous passerez un bon moment. Visuellement, le film est splendide et le casting est vraiment bien choisi pour représenter au mieux la culture propre à cet univers. Par contre, on ne peut pas vraiment parler d'adaption car beaucoup d'éléments du dessin animé sont tout bonnement passés à la trappe.
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Mulan

3 years ago

Noël est une période privilégiée pour partager des moments précieux avec ceux qu’on aime, notamment à Disneyland Paris. Pour nous mettre dans l’ambiance des Fêtes, nous avons demandé à des Imagineers et des Cast Members de partager avec nous leurs plus beaux souvenirs de Noël. Aujourd’hui, c’est au tour d’Yves Ben Yeta, Directeur Créatif à Walt Disney Imagineering. Quel fut votre premier Noël à Disneyland Paris ? Mon premier Noël Disney, c’était le tout premier, en 1992. Nous étions à peine remis de la construction et de l’ouverture du Parc que déjà nous nous retrouvions dans la féérie des Fêtes ! Ce fut un beau souvenir, mais je me rappelle surtout le Noël suivant, auquel j’ai participé plus directement et pour lequel on nous a demandé de construire un sapin encore plus haut et encore plus beau. Sa structure métallique a été conçue en Floride, et quand elle est arrivée, j’ai été impressionné par ses dimensions monumentales. L’ingénieur qui s’en est occupé avait surdimensionné les choses, comme on le fait souvent chez Disney, pour parer à toute éventualité. D’ailleurs aujourd’hui, si la décoration de l’arbre a changé, c’est toujours cette même structure qui est utilisée. En ce qui me concerne, pour ce deuxième sapin, j’étais en charge de la conception de l’éclairage. Il était très différent de celui que nous avons maintenant. Il ressemblait davantage au scintillement qu’on avait sur le Château de la Belle au Bois Dormant à l’époque. Il y avait très peu de couleurs ; c’était essentiellement blanc. Et sur la partie supérieure du sapin, il y avait une étoile, blanche également. À l’époque, il n’y avait pas de programmateur suffisamment puissant sur le marché pour commander toutes les ampoules – il faut dire qu’il y en avait tellement ! Il a donc fallu trouver des solutions pour faire autrement. Je suis parti des guirlandes lumineuses que nous avons tous à la maison. Dans ce dispositif, la quasi-totalité des ampoules sont normales, sauf une qui contient un petit dispositif qui permet de couper le circuit par intermittence de sorte que l’ensemble des ampoules puisse clignoter. Cela m’a donné l’idée de ne mettre dans notre arbre que des ampoules avec rupteur. De cette manière, nous n’avions pas besoin de programmateur. Chacune d’elles était indépendante et clignotait à son propre rythme. C’était vraiment très beau. C’est une expérience qui m’a marqué. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on travaille sur un sapin de cette taille-là ! Ces premiers Noëls à Disneyland Paris étaient pour moi pleins d’émotion. Tout ce que nous faisions, ou presque, était nouveau. Comme les décors de Main Street, U.S.A. Quand on s’adressait aux fabricants pour leur dire les quantités de matériel qu’il nous fallait, ils avaient du mal à nous croire. Rien qu’en guirlandes, sur le Parc, je me souviens qu’il y en avait suffisamment pour faire l’aller-retour Paris-Disneyland ! Parmi les décorations les plus marquantes de l’histoire de Disneyland Paris, les arches lumineuses de Main Street, U.S.A. restent encore dans toutes les mémoires ! Peux-tu nous en dire plus à ce sujet ? Ces arches de Noël étaient inspirées de la tradition italienne des « Luminari ». Elles ont été fabriquées ici en France, et leur design était en lien direct avec celui du sapin, notamment les motifs de flocons. L’illumination commençait par l’arbre, descendait le long des arches et atteignait Central Plaza pour aller toucher le Château de la Belle au Bois Dormant. De cette manière, les deux extrémités de Main Street, U.S.A. étaient liées dans un même spectacle. C’était magnifique !   Un autre joli projet de Noël fut « it’s a small world » Celebration. Nous l’avons appelé « Celebration » car nous avions remarqué qu’à cette époque de l’année pratiquement tous les peuples du monde célèbrent la lumière. En hiver les jours raccourcissent, mais à Noël la tendance s’inverse. Partout sur la planète, on allume des feux de joie ou des bougies pour se rassurer : c’est Diwali en Inde ou Hanoucca en Israël. Il y a comme un lien à travers toute l’humanité, qu’on le veuille ou non. On voit partout des peuples divisés ; nous avons préféré nous focaliser sur ce qui peut les relier, les unir. Ce fut un projet compliqué car on ne voulait commettre aucun impair. Nous avons donc contacté les représentants culturels des différentes ambassades concernées pour collecter des informations authentiques sur leurs fêtes. Le département Costuming a quant à lui fait un travail remarquable en réalisant les tenues de toutes les poupées en fonction de ces traditions locales. Vous avez travaillé dans plusieurs Parcs Disney à travers le monde, et notamment à Tokyo Disneyland. Comment Noël se passe-t-il là-bas ? À Tokyo, même si c’est une fête d’origine occidentale, Noël est célébré de manière exceptionnelle. À Tokyo Disneyland comme dans la ville de Tokyo, on peut assister à des spectacles de lumières exceptionnels et les Japonais sont prêts à faire la queue pendant plusieurs jours pour être sûrs de pouvoir participer aux célébrations dans le Parc ! Aux Etats-Unis, c’est merveilleux aussi. Il m’est arrivé de célébrer Noël en Californie. Là-bas, ce qui change surtout, ce sont les températures ! Pour autant, il y a des choses qui ont été créées ici à Disneyland Paris et qui ont inspiré les Parcs américains. Par exemple, notre premier Noël de glace, bleu et blanc, a beaucoup inspiré Disneyland Resort.   Qu’est-ce qui vous touche le plus à Noël dans les Parcs ? J’adore aller dans le Parc très tôt le matin durant cette période. Le lever du jour est absolument sublime. Il y a des ciels magnifiques et le soleil dessine comme jamais les silhouettes des bâtiments. Ce sont des moments magiques que j’aime immortaliser en photos. Et il y a aussi un côté nostalgique qui me touche beaucoup. Vous savez, mon métier me conduit de temps en temps à me promener dans le Parc pour observer les décors et les lumières. Mais quand je viens à Noël en tant que visiteur avec ma famille, pour moi, le spectacle, ce n’est plus le décor ou les éclairages. C’est le visage de ma petite-fille. Regarder ses réactions, ses yeux qui brillent, les lumières qui illuminent son visage, c’est juste profondément émouvant. Je retrouve en elle les émotions de ma fille quand je l’emmenais sur le Parc à Noël il y a presque 30 ans, et aujourd’hui, elle revit tout cela à travers sa propre fille. Pour moi, c’est un moment d’émerveillement et de nostalgie qui fait partie intégrante de la magie de Disneyland Paris à Noël.   Justement, quel est le secret de cette magie de Noël propre à Disneyland Paris ? Je vais vous raconter une anecdote personnelle. Il y a de cela plusieurs années, mon fils était petit, et je faisais la queue avec lui pour prendre une photo avec le Père Noël dans un centre commercial. Il était très excité. Nous avancions petit à petit et à un moment, alors que nous étions presque arrivés il me dit : « On s’en va ! ». J’étais très surpris : on avait attendu une demi-heure, on n’allait pas repartir maintenant. Mais il insiste : « C’est pas le père Noël ! Regarde ses chaussures ! »  En effet, il y avait bien tout le reste du costume, mais mon petit bonhomme avait remarqué que ses chaussures n’allaient pas avec. Donc pour lui, il était évident ce n’était pas le vrai. Cette histoire explique bien le souci du détail qui est le mien quand il s’agit de créer la magie à Disneyland Paris. C’est une préoccupation de chaque instant. La magie, ce sont tous ces petits détails qui changent tout. Par exemple, nous avons la chance d’avoir un parc particulièrement riche au niveau lumineux, et notamment Main Street, U.S.A. Cela tient aussi bien aux grandes guirlandes de Noël qu’aux petites lumières qui courent le long des toitures. Elles sont discrètes, toute simples, mais font toute la différence. Il y aussi toutes nos cheminées. Entre les foyers dans les boutiques, les restaurants et celles sur les toitures, c’était une volonté affirmée des concepteurs du Parc d’en avoir le plus possible dans la mesure où elles apportent un côté chaleureux et accueillant. Quand on arrive chez quelqu’un en hiver, qu’il fait froid, on retire son pardessus et on nous offre un chocolat devant la cheminée. C’est un détail, mais il est aussi essentiel pour faire vivre la magie de Noël.     Que peut-on se souhaiter, pour un Noël aussi particulier que celui-ci ? Pour moi, c’est assez évident : une bonne santé, une sortie de crise le plus vite possible et le retour à une vie normale pour profiter des choses les plus simples : voir ses enfants, ses amis, embrasser ses proches, se balader dans le Parc… Ce que nous apprend une crise comme celle-ci, c’est que toutes les choses qui nous semblaient naturelles et évidentes ne le sont pas. Rien n’est acquis. C’est pour cela qu’il faut se reconcentrer sur ce qui est réellement important. À commencer par un Joyeux Noël ! Source : Insidears
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Noel avec Yves Ben Yeta

3 years ago

Une poignée de Cast Members veille sur notre destination durant sa fermeture temporaire, certains sur site, la plupart en télétravail. Paul est l’un de ces Magic Keepers (Gardiens de la Magie). Raconte-nous ton parcours... Ça fait 30 ans que je travaille au sein de The Walt Disney Company. Avant… j’étais à l’école ! Je possède un master de trombone, ce qui m’a amené à débuter ma carrière en tant que musicien professionnel à Disney. Après plusieurs années, j’ai rejoint les équipes de production des spectacles, d’abord en tant qu’assistant de production, puis manager de production et producteur, pour devenir aujourd’hui producteur exécutif.   Dis-nous en plus sur ton rôle actuel. Je suis producteur exécutif à Disney Parks Live Entertainment, l’entité gérant la création et la production des spectacles pour l’ensemble des Parcs Disney et des croisières Disney Cruise Line à travers le monde. À Disneyland Paris, je pilote l’offre spectacles liée à l’expansion du Parc Walt Disney Studios. J’ai également en charge les équipes Musique, Communication Spectacles et Character Training.   Quelles sont tes missions en cette période de fermeture temporaire ? Ma priorité et celle de mes équipes consiste à définir l’offre spectacles pour la réouverture de notre destination. Quels Personnages Disney nos visiteurs pourront-ils rencontrer ? À quels endroits ? Quels protocoles mettre en place ? Des questions parmi tant d’autres sur lesquelles nous travaillons en étroite collaboration avec les équipes Opérations et Sécurité, l’objectif étant de délivrer l’expérience la plus immersive possible, tout en respectant les normes sanitaires. Iron Man lors du show Marvel : l'Alliance des Super-Héros   Sur quels autres projets travailles-tu en ce moment ? Je continue de travailler à la fois sur le programme des spectacles des prochaines années, en particulier en 2021 et 2022, et la future offre du Parc Walt Disney Studios.   Ton plus grand défi lié à la situation actuelle et le positif que tu en retires ? Le contexte est évidemment difficile pour bon nombre de Cast Members et de partenaires. Le défi consiste à rester concentrés sur notre mission et le futur de notre destination. La patience et la positivité des Cast Members de Disneyland Paris en dépit de la situation actuelle m’inspirent énormément !   C’est quoi une journée type pour toi ? Il y a celle d’avant mars 2020 : toute la journée au bureau, passant d’une réunion à l’autre à travers différents bâtiments du site. Et celle d’aujourd’hui : face à mon ordinateur, enchaînant les vidéo-conférences. C’est la nouvelle norme ! La façon dont nous nous réunissons et travaillons a évolué et démontre que nous pouvons être productifs n’importe où. Le travail à distance est aussi selon moi moins stressant à bien des égards : je travaille depuis un environnement familier et je peux plus facilement concilier vie professionnelle et personnelle.   Ta philosophie au travail ? « People first », « Cast Members first » : je me dédie entièrement à mes équipes. Je me fixe pour objectif de créer un environnement inclusif où chacun et chacune exprime tout son potentiel. Scène finale de Mickey et le Magicien   Quelle est ton expérience préférée à Disneyland Paris ? Sans hésiter, Mickey et le Magicien. Il s’agit du premier spectacle sur lequel j’ai travaillé en tant que producteur exécutif à Disneyland Paris. Il occupera toujours une place particulière pour moi. J’aime me remémorer le travail accompli et la collaboration avec les équipes. Le succès du spectacle auprès des visiteurs et le prix qu’il a reçu* sont mes plus belles récompenses.   * Prix de la Meilleure Production Théâtrale dans la catégorie des parcs à l’affluence de plus trois millions de visiteurs dans le cadre des IAAPA Brass Ring Awards.Source : Insidears
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Paul Nichols : producteur spectacles

3 years ago

Initialement prévu le 25 mars dans les cinémas et décallé à plusieurs reprises, faisant monter la colère des exploitants de cinémas, le live action "Mulan" est disponible depuis ce 4 décembre aux abonnés de Disney+ sans frais supplémentaire. Disney a appliqué une seconde fois la stratégie établie avec Artémis Fowl au printemps dernier, concistant à sortir ses films coute que coute sur Disney+, plutôt que de décaller son calendrier de sorties en cinémas. Synopsis Alors que les Huns, venus du nord, déclarent vouloir envahir la Chine, l'Empereur de Chine ordonne qu’un homme de chaque famille du pays rejoigne l'armée impériale pour défendre le pays. C'est ainsi que la fille ainée de la famille Hua, Mulan, refuse que son père viellissant ne s'engage dans l'armée et prend sa place.   Mulan sera ainsi mis à l'épreuves maintes et maintes fois, se faisant passer pour Hua Jun, ne devant se faire démasquer, tout en intégrant les seances d'apprentissage de l'art de la guerre et les combats. Le devenir de la Chine est entre ses mains ! Différences par rapport au dessin animé Comme annoncé, le live action sera tout de même bien différent de la version animée, à commencer par le nom de famille de Mulan qui n'est plus Fa mais Hua ! Mushu, l'adorable petit dragon espiègle, ne sera pas de la partie. Les droits de ce personnage n'appartenant plus à Disney, ils ne pouvaient donc plus l'intégrer. Les droits seraient détenus par Jeffrey Katzenberg. Mushu ne sera pas présent dans le film ...   N'espérez pas non plus pouvoir chanter à tue tête les célèbres chansons du dessin animé ("Comme un homme" ou encore "une belle fille à aimer") puisqu'elles ne sont pas dans le film. Grosse déception pour ceux qui les connaissent par coeur. L'entrainement en musique ne sera pas au programme !
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Mulan - Le film

3 years ago

Lorsqu’on songe aux chansons des attractions Disney, la petite mélodie entêtante de « it’s a small world » nous vient immédiatement à l’esprit. Il est vrai qu’une fois qu’on l’a entendue, il est difficile de s’en défaire.  Mais d’où vient la magie de ce thème enchanteur ? Un air… de famille A l’origine de cette chanson dédiée aux enfants du monde entier, il y a un duo d’auteurs-compositeurs touchés par la grâce, les frères Robert et Richard Sherman, eux-mêmes héritiers d’une longue tradition musicale internationale. Leur grand-père, Samuel, avait en effet quitté la Russie pour l’Autriche-Hongrie en 1903 où il était devenu maître de concert et premier violon de la cour de l’empereur François-Joseph, avant d’émigrer finalement aux Etats-Unis. Son fils, Albert, pianiste autodidacte, fut l’une des grandes figures de la Tin Pan Alley de New York, véritable vivier des compositeurs de chansons américains et, à leur tour, Robert et Richard reprendront le flambeau pour devenir les légendes Disney que l’on sait. Walt aimait particulièrement leur capacité à parler de choses sérieuses de manière simple et légère, et c’est la raison pour laquelle il leur confiera l’un de ses projets les plus emblématiques, Mary Poppins (1964). Un sentiment d’harmonie La création de « it’s a small world (after all) » est aussi un coup de chance. L’année 1964 est celle de la Foire Internationale de New York, pour laquelle les Studios Disney concevront plusieurs pavillons. Au départ, les frères Sherman devaient se cantonner à une seule musique, celle du Carousel of Progress. Mais voilà qu’un problème surgit sur un autre pavillon, alors baptisé Children of the World. Dans le projet d’origine, des poupées du monde entier étaient censées chanter chacune son hymne national. Mais au lieu de susciter un sentiment d’harmonie, tous ces airs différents joués en même temps créent une véritable cacophonie. Walt décide donc de faire appel aux frères Sherman pour résoudre ce problème. Il les fait venir sur le plateau n°2 (Stage 2) des studios pour leur montrer la maquette de l’attraction et leur demande de créer une chanson très simple, une même mélodie qui pourrait être reprise par toutes les poupées, chacune dans sa langue maternelle. Il emploie alors certains mots – « small world », « after all » - qui résonnent dans la tête des musiciens comme un titre de chanson…. La solution la plus simple…. Les frères Sherman s’attèlent immédiatement à la tâche. Ils se rappellent les recommandations de Walt : « Ce dont nous avons besoin, c’est d’une sorte de rondeau, à la manière de ‘Row, row, row your boat’ ». Ils imaginent dès lors une mélodie en deux parties, suffisamment simples pour qu’on puisse les superposer sous la forme d’un contrepoint. Ce mélange d’unité et de diversité symbolisait ainsi parfaitement l’esprit de l’attraction. Mais cette mélodie leur paraît trop simple, et ils décident de composer deux autres chansons, plus complexes, ne sachant pas laquelle ils allaient présenter à Walt. Après deux semaines de travail, ils reviennent finalement à leur première intention, qui remporte immédiatement l’adhésion de Walt. Or, si les notes sont les mêmes, le style de la version qu’ils lui présentent s’avère assez différent de celui qui figurera dans l’attraction. Il s’agit d’une ballade lente et délicate, une « prière pour la paix ». Mais Walt a une autre idée en tête. Il demande alors aux musiciens d’accélérer le tempo, et de changer de langue. Les deux frères ne connaissant que l’anglais, ils improvisent des langues imaginaires et font rire tout l’auditoire, ainsi définitivement gagné à cette cause. Au final, leur chanson aura un tel succès qu’elle donnera également son nom au pavillon lui-même. Le concert des nations Pour la version originale de l’attraction, le musicien Bobby Hammack créera pas moins de 29 orchestrations internationales du fameux thème, chanté en six langues. Et pour la version de Disneyland Paris, le compositeur John Debney (Le Livre de la Jungle, 2016) composera un tout nouvel arrangement, très symphonique, interprété par les 60 musiciens du London Chamber Orchestra. Il y ajoutera des instruments typiques des pays traversés, de la cornemuse pour l’Ecosse au marimba pour l’Amérique latine, en passant par le sitar indien et les tambours japonais. Les chœurs chantent quant à eux en anglais, français, espagnol, allemand, italien, danois, portugais, arabe et hébreux et certains d’entre eux ont même été enregistrés par des enfants dans leur pays d’origine. Quand on songe que John Debney avait l’habitude, alors qu’il n’était encore qu’un bambin, de venir écouter les frères Sherman travailler dans leur bureau (son père, Lou Debney, fut un producteur Disney bien connu), et que c’est lui qui est devenu l’arrangeur d’une de leurs plus célèbres chansons, on se dit que, vraiment, le monde est petit ! Sources photos : Pizza Planet, Main Street Actu, Allociné
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Musique de It's a small world

3 years ago